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Analyse De Pratique sur un homme de 65 ans pour une amputation du pied gauche

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Par   •  5 Février 2015  •  970 Mots (4 Pages)  •  1 314 Vues

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Je me trouve actuellement dans un service de chirurgie générale au sein d' une polyclinique qui possède un service de chirurgie, et chirurgie ambulatoire, un service de bloc opératoire, des consultations externes, et urgentes, ainsi qu'un service de radiologie. Il y a une capacité d'environ 72 lits d’hospitalisation et 30 en ambulatoire.

Cette analyse présente un homme de 65 ans. Il est arrivé dans le service le 20 novembre pour une amputation du pied gauche. Monsieur X est diabétique non insu-lino dépendant. C'est un homme assez agité au sein du service car en sevrage alcoolique dû à son hospitalisation. La communication a été difficile dans mes débuts avec ce patient qui parlait peu de ses ressentis et semblait fermé sur lui -même, sujet qui à été traité dans mon analyse relationnel.

Monsieur X a subi deux interventions consécutives sur sa jambe gauche, il est arrivé pour une amputation du pied dû à une blessure qui n'a pas cicatrisé, et n'a pas été favorisé par le diabète ainsi que le mauvais retour veineux. Au retour de la première intervention, la cicatrice se nécrose une nouvelle fois et s'infecte. Le chirurgien propose une deuxième intervention qui nécessite d'amputer au -dessous du genoux .

Après cette intervention, le pansement est complexes et à refaire tous les jours. La vue du pansement est difficile car les fils censés cicatriser le moinion ne tiennent pas et laissent, alors apparaître un trou avec de la chaire fibrineuse et mal odorante.

Les moments de pansement sont alors difficiles pour moi mais d'autant plus pour le patient qui est très douloureux. Lorsqu'il y a de la fibrine, sous les consignes du médecin, je dois découper l'éxcés de fibrine, ensuite désinfecté avec un bêta 4 temps et enfin recouvrir du tulle bêta. Je n'ai pas eut de difficulté dans la technique de mon pansement, cependant le patient est très douloureux. Je n'arrive pas à terminer le soins dans ces conditions. Je m'aperçois alors qu'il est difficile pour moi d’être à l'origine de la douleur de ce monsieur. Je décide alors de stopper mon soin qui me met dans une situation qui génère chez moi un stress, car le patient cri à chacun de mes mouvements. Je sais qu' en tant que soignant, nous ne sommes pas toujours à la meilleure place et parfois nous sommes obligé de générer des actes douloureux. Cependant, dans cette situation je pense que la douleur n'avait pas lieu d’être présente à cette échelle .

J'ai ensuite demandé à mon patient d'évaluer sa douleur lors du pansement, avec l'échelle de la douleur. Il me fixe une EVA à 9 sur 10. Monsieur X a un traitement antalgique, avec du doliprane en si besoin et du profénid en systématique. Malgré sa prise du matin, environ une heure avant, le patient est douloureux et cela n'a pas d 'effet sur la douleur aiguë lors du pansement.

Avant de terminer le pansement dans ces conditions, je m'en vais voir l'infirmière en lui demandant si on ne pourrait pas faire prescrire quelque chose avant le pansement pour monsieur X, en lui expliquant que le patient évalue sa douleur à 9 et cri au toucher de sa plaie. L'infirmière vient alors elle aussi évaluer la douleur du patient avant d'en parler au médecin. Elle constate que la douleur est présente

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