Analyse De Pratique sur le lavage de pieds de madame L

Description précise de la situation :

Lors de ma première semaine de stage, une infirmière me propose de laver les pieds de madame L. 82 ans. Elle est hospitalisée depuis une semaine pour anémie. Plein de bonne volonté et n’y voyant rien de compliqué je me rends immédiatement dans sa chambre.

Après avoir toqué, salué, j’explique à madame L. que je viens pour lui laver les pieds. J’allume la présence, me lave les mains à la solution hydro-alcoolique et demande à la patiente de m’accompagner dans la salle de bain. Elle s’assoie sur la chaise déjà présente dans la salle de bain et je prends place sur les toilettes faisant face. Elle m’indique le gant de toilette utilisé normalement pour la toilette du bas. Je fais coulé l’eau au robinet afin d’obtenir la température désiré, savonne le gant de toilette et me lance dans le lavage. Surprise de ma patiente : l’eau est trop froide pour elle alors que je pensai que sa température était normale. Je continu la toilette du pied jusqu’au séchage en n’oubliant pas les espaces interdigitaux. Je recommence le soin pour l’autre pied en m’assurant que la température de l’eau est cette fois suffisante. Après le contact avec la peau de l’autre pied de la patiente, je reçois immédiatement son approbation. Tout en nettoyant le pied, je fais des mouvements de massage qu’elle apprécie et me dit que ca lui fait du bien. Une fois le pied rincé, je le sèche.

En lui enfilant ses pantoufles, je m’aperçois que le sol de la salle de bain est tout mouillé et qu’il est donc dangereux. Je lui pris de faire attention et m’assure quelle sorte de la salle de bain sans encombre.

Elle me demande si je peux encore lui passer de la crème sur les pieds car ils sont desséchés. Après qu’elle se soit allongée sur le lit et que je l’ai monté, je prends une noisette de crème et commence le massage du pied droit. Je reproduis le massage pour le gauche.

Ce soin fut l’occasion d’un échange avec ma patiente qui me confia les difficultés qu’elle avait à être hospitalisée. Elle l’était depuis plus d’une semaine et le docteur ne semblait pas encore décidé à la laissé sortir. Elle ne trouvait pas le lit confortable et la nourriture exécrable. Elle était censé reprendre du poids et la qualité des repas ne lui ouvrait que très peu l’appétit. Elle se plaignait également du manque d’égard que certains personnels soignants avaient à son égard.

Après avoir fini le soin, je veux sortir. Malheureusement, j’ai les mains pleines de crème et ne peut donc ni éteindre la présence sans en mettre partout, ni ouvrir la porte. N’ayant pas d’autres choix, j’ouvre tout de même la porte et me dirige vers l’infirmerie pour me laver les mains. Une fois les mains propres, j’enfile des gants, prend du papier sur le dévidoir et me saisi du produit en spray « SURFA’SAFE » afin d’aller nettoyer les surfaces que j’ai laissé sale dans la chambre.

Questionnement :

Lors de ce soin j’ai eu une conversation verbale avec madame L. Nous avons pu échanger pendant les 20 minutes de la durée du soin. Elle a été très critique envers mes collègues et l’hôpital et j’ai eu du mal à justifier leur comportement.

Ce qui a également posé problème est la surprise de madame L lorsque

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