Analyse De Pratique sur Mr D ayant un syndrome occlusif sur cholangiocarcinome
Commentaires Composés : Analyse De Pratique sur Mr D ayant un syndrome occlusif sur cholangiocarcinome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iloveme66 • 15 Octobre 2014 • 871 Mots (4 Pages) • 2 810 Vues
Lieu :
En service de médecine hépato gastro entérologie, dans la chambre de Mr D lors du tour de 15h.
A ce jour, 3 infirmières sont présentes dans le service ainsi que 1 cadre de soin, 2 internes en médecine, 2 aides-soignantes, 1 ASH, et 2 étudiantes dont moi-même
Le nombre de lit occupés est de 27 sur un total de 28 lits disponibles.
Situation ou activités vues ou réalisées :
Monsieur D s'est présenté à l'hôpital pour syndrome occlusif sur cholangiocarcinome. Il est âgé de 73 ans d'origine française, pèse 53kg et mesure 1m75 (IMC:17,3). Dès son arrivé dans le service le 11 Octobre 2013, les médecins prescrivent la pause d'une sonde naso-gastrique en aspiration douce afin de drainer le contenu de l'estomac et éviter les vomissements fréquents de Mr D.
Durant les jours suivant, la sonde naso-gastrique ne donnait pas énormément: moins de 200ml/jour, et le patient ressentait de plus en plus de gêne au niveau de la déglutition et de la respiration. Le 15 Octobre 2013, nous avons l'ordre de retirer la sonde. Lors du tour de 15h avec mon infirmière référente celle-ci m'informe que c'est moi qui vais pratiquer l'ablation de la sonde naso-gastrique de Mr D et qu'elle va m'encadrer. N'ayant encore jamais assistée à ce soin l'infirmière commence par m'expliquer les actes que je devrais réaliser. Après explications, je vais préparer le chariot de soin.
Nous nous présentons ensuite dans la chambre du patient, ou je lui explique ce que je vais réaliser. Je l'informe que c'est un acte désagréable mais pas douloureux, et lui conseille de bien respirer lors du retrait de la sonde. Après son accord, j'installe Mr D en position demi assise, et prépare tout mon matériel. Je commence par décoller les stéristrips qui permettent le maintien de la sonde naso gastrique, et indique au patient de respirer profondément car je vais commencer à retirer la sonde.
Lors de son retrait, une odeur est apparue, se faisant ressentir par l'infirmière, le patient, et moi-même. Je continue le soin en faisant abstraction de l'odeur présente en tentant le moins possible de montrer ma gêne au patient afin qu'il ne soit pas mal à l'aise. Celle-ci vient facilement et Mr D en est très vite soulagé. Finalement, après consultation auprès du patient qu'aucune douleur, ni gêne n'est présente nous évacuons nos déchets et quittons sa chambre.
J'en profite alors pour questionner l'infirmière pour savoir si l'odeur apparu est fréquente lors de ce soin, et celle-ci m'informe qu'en effet le liquide aspiré provenant de l'estomac est fort pour l'odorat, et surprenant lorsque c'est la première fois que l'on assiste à une ablation de sonde naso-gastrique.
Observations, étonnements :
Mon premier étonnement fut l'odeur lors du retrait de la sonde naso-gastrique. En effet, avec l'acidité de l'estomac une forte odeur est apparu à laquelle je ne m’attendais pas étant donné que je n'avais jamais pratiquée ni même assister à ce soin.
Mon second étonnement fut la facilité et la rapidité
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