Analyse De Pratique: réalisation d'une glycémie capillaire et d'une administration éventuelle d'insuline

Après avoir vérifié la prescription de médicale concernant le traitement de Mr R. sur le logiciel Actipidos, l’infirmière vas réaliser la glycémie capillaire prescrite avant le repas et l'administration éventuelle d'insuline.

Elle prépare donc le matériel dont elle a besoin sur un plateau : le lecteur, les bandelette, la lancette et une compresse non stérile.

Ensuite infirmière se dirige vers la chambre, frappe a la porte pour prévenir le patient de son entrée. Elle allume ensuite la présence et préviens le patient qu’elle vas lui prendre la glycémie. L’infirmière, après avoir vérifier que le code sur les bandelettes et l’appareil est le même insère, la bandelette dans l’appareil.

Elle enlève l’embout de la lancette et prends l’auriculaire du patient. Elle le préviens qu’elle va piquer et pique. Elle appuie légèrement au bout de doigt pour faire apparaître une goutte de sang puis attrape l’appareil pour prélever une goutte de sang sur la bandelette. Une fois la goutte de sang prélevée elle repose l’appareil. Elle prend ensuite une compresse et la place sur l’auriculaire du patient.

Elle appuie quelques instant puis retire la compresse. L’infirmière communique au patient le résultat obtenu : 3.6 mmol/L (les normes sont comprises entre 4.4 mmol/L et 6.6 mmol/L). Elle informe le patient qu’elle reviendra pour lui donner un yaourt sucré. Elle sort ensuite de la chambre après avoir éteins la présence.

Elle range ensuite le matériel et jette la lancette dans la boitte a aiguille. Elle se frictionne ensuite les mains avec la SHA et entre le résultat de la glycémie sur le logiciel Actipidos.

Lors de ce soin certaines choses m’ont étonné. Tout d’abord l’infirmière n’as pas pris de gants pour effectuer la glycémie capillaire comme le préconise le protocole de l'unité d'hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales. En effet, le patient étant atteints d’une hépatite C les risques de transmissions sont encore plus élevés. Ensuite comme le recommande ce même protocole, il aurait fallu laver les mains du patient avec de l’eau et du savon pour que le résultat ne soit pas erroné. D’après le cours de l’U.E 2.10 sur l’hygiène des mains, l’infirmière doit se laver les mains avant chaque soin et après chaque soins or dans le cas présent elle ne les a laver qu’a la fin du soin. Enfin selon les règles d’asepsie et d’hygiène, l’infirmière aurait du désinfecter le plateau pour éviter la transmission des germes. Enfin l’infirmière aurait du rentrer dans la chambre avec la boite a aiguille plutôt que de sortir de la chambre avec la lancette usagée.

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