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Analyse De Pratique Sur L'éducation Thérapeutique au traitement par hormone de croissance

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Par   •  3 Juillet 2014  •  1 744 Mots (7 Pages)  •  1 570 Vues

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J'ai effectué mon stage dans un Hôpital De Jour (HDJ) de pédiatrie d'un hôpital de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP). Ce service est spécialisé dans l'allergologie et l'endocrinologie chez les enfants de 0 à 18 ans. Ce stage a duré 5 semaines du 7 octobre au 8 novembre 2013.

J'ai choisi d'analyser une séance d'éducation thérapeutique au traitement par hormone de croissance. C'est un des moments les plus important dans la prise en charge par l'enfant et ses parents de sa maladie. L'infirmière y joue un rôle primordiale en leurs apprenant les gestes qu'ils devront répéter quotidiennement.

Le soins se déroulent un mercredi en début d'après midi, vers 13h30, Anne Laure, 11 ans, arrive dans le service accompagnée de sa maman car elle a un retard statural avec inflexion de la vitesse de croissance ainsi qu'un déficit partiel en hormone de croissance confirmé par un taux d'IGF1 bas. L'infirmière les accueille et demande à la maman d'aller faire l'admission. Pendant ce temps, elle pèse et mesure Anne Laure : 1m28,5 et 24kg300. La maman revient avec les papiers d'admission, l'entretien peut commencer. Elles s'installent dans un bureau et ferment la porte.

L'infirmière commence par leur donner les papiers : ordonnances pour les aiguilles,les stylos et la prise de sang pour contrôler l'IGF1, ainsi que la circulaire concernant les boîtes à aiguilles (BAA) qui explique que les pharmaciens doivent les fournir gratuitement. Elle leurs montre ensuite le contenu du sac prévue pour Anne Laure : une petite glacière car l'hormone ne doit pas dépasser les 25 degrés, un cache aiguille, des notices d'explication ainsi qu'une première BAA.

L'infirmière questionne ensuit Anne Laure et sa maman sur le traitement : à quel moment de la journée doit-on le faire et pourquoi, combien de fois par jour ou par semaine, où fait-on les injections, les effets indésirables possibles, comment est-il contrôlé. Anne Laure sait déjà répondre à certaines de ces questions : il faut faire l'injection le soir car c'est la nuit que l'hormone de croissance est sécrétée, il y a un jour off (un jour où l'enfant ne fait pas d'injection dans la semaine : 6 jours d'injection sur 7) et les injections doivent être faites dans le ventre ou les jambes. L'infirmière complète ces informations en leur expliquant que l'injection doit bien se faire le soir après 18h de préférence 20h et doit respecter un rituel plus qu'un horaire, exemple le brossage des dents. Il y a bien un jour off dans la semaine et il est recommandé de toujours choisir le même pour ne pas l'oublier. Les sites d'injection sont ensuite abordés et l'infirmière montre à Anne Laure où elle peut se piquer l'arrière des bras, le ventre éloigné du nombril et les cuisses. Elle recommande à Anne Laure de varier ces sites d'injection tous les jours et idéalement d'utiliser les 6. Cependant il se peut qu'elle ne supporte pas une partie, généralement le ventre, elle pourra donc tourner que sur les 4 zones. Les effets indésirables possibles sont les maux de têtes au début du traitement qui cèdent à la prise d'antalgiques, des douleurs ou réactions au niveau du site d'injection, si celui ci n'est pas varié et des douleurs articulaires souvent aux membres inférieurs comme pour tous les enfants qui grandissent.

Une fois ces explications donnés, l'infirmière montre à Anne Laure et sa maman le fonctionnement du stylo avec un testeur. Tout d'abord il faut faire son injection dans un endroit calme où elle ne serra pas dérangée, il faut ensuite se laver les mains. Il n'est pas indispensable de désinfecter la zone d'injection si l'on vient de prendre sa douche. Ensuite, si c'est le premier stylo et qu'il n'a pas été utilisé il faut le purger. L'infirmière enlève le bouchon qu'elle jete dans la poubelle d'ordure ménagère, elle met le cache aiguille puis elle fixe l'aiguille. Elle tourne le bouton d'un cran et elle appui en tenant le stylo avec l'aiguille vers le haut, si une goute sort c'est bon notre purge est faite, si non il faut recommencer. Elle règle la dose, pour Anne Laure le médecin a prescrit 1,2mg. Avec ses futurs stylos qui seront de 12mg Anne Laure ne devra changer de stylo que toutes les 10 injections. Une fois la dose sélectionnée elle peut injecter, elle pose le stylo sur la zone, ici une "peau artificielle", elle appuie sur le bouton noir pour piquer l'aiguille puis elle injecte le produit doucement dose par dose. Elle compte 10 secondes puis elle retire doucement l'aiguille. Elle désadapte l'aiguille qu'elle jète dans la BAA. Elle range le stylo dans son étui et avec la BAA on les range dans un endroit réservé à cet effet.

Une fois sa démonstration faite c'est au tour d'Anne Laure puis de sa maman de pratiquer, l'infirmière les laisse le plus possible s'entraider et se reprendre pour que ça devienne automatique. Elle rassure Anne Laure qui a peur que la piqûre lui fasse mal. Elle lui explique que c'est comme une piqûre d'insecte, que c'est pratiquement indolore.

En fin de séance, c'est à Anne Laure et sa maman de poser des questions, elles se demandent comme elles doivent faire si jamais elles oublient une injection et comment cela se passe lors des voyages. L'infirmière leur répond que si l'injection a été oublié le soir surtout il est inutile de la refaire le lendemain matin car elle

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