Étude d'une situation se déroulant dans un service de pneumologie où les broncho pneumopathies chroniques obstructives (BPCO) sont prévalentes
Mémoires Gratuits : Étude d'une situation se déroulant dans un service de pneumologie où les broncho pneumopathies chroniques obstructives (BPCO) sont prévalentes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Juin 2012 • 1 341 Mots (6 Pages) • 1 481 Vues
Introduction
La situation se déroule dans un service de pneumologie où les broncho pneumopathies chroniques obstructives (BPCO) sont prévalentes. Il s'agit d'une affection caractérisée par une réduction des débits expiratoires, une ventilation non invasive (VNI) est donc généralement préscrite comme traitement. La VNI regroupe l'ensemble des techniques d'assistance ventilatoire prenant en charge tout ou partie du travail respiratoire en l'absence de dispositif endotrachéal afin d'assurer une ventilation alvéolaire satisfaisante.
Il s'agit ici d'une situation d'encadrement « L’infirmier propose des actions, les organise ou y participe dans les domaines suivants : formation initiale et formation continue… des personnels de santé et encadrement des stagiaires en formation », cela fait donc partie du rôle propre de l'infirmier.
Descriptif de la situation d'encadrement
Dans ce service de pneumologie, la majorité des patients ont une ventilation non invasive (VNI) de prescrite. Je demande a l'infirmière si elle peut m'expliquer le principe de cet appareillage et de m'apprendre à la mettre en marche afin de pouvoir ensuite le faire de manière autonome.
Tout d'abord elle m'explique à quoi correspond cette ventilation ; il s'agit d'une technique d'assistance ventilatoire qui prend en charge tout ou une partie de l'activité respiratoire sans dispositif endotrachéale, ce traitement est prescrit par un médecin. L'objectif de ce traitement est de mettre les muscles respiratoires au repos et corriger les conséquences du déficit respiratoire.
Ensuite je l'accompagne dans la chambre d'un patient pour me montrer à quoi ressemble le dispositif et me présente ce que doit faire un infirmier. Après avoir consulté la prescription médicale du patient pour connaitre la durée du traitement et vérifier le débit en oxygène nécessaire, l'infirmière met en place la VNI au patient en me listant tout ce qu'il faut faire :
Prendre la saturation en oxygène
lnscrire la mesure de saturation en oxygène dans le dossier du patient (pour que le médecin puisse vérifier si le traitement est efficace et d'adapter le traitement.)
Installer le patient dans une position confortable car la durée de la séance est de deux heures.
Brancher l'oxygène à l'appareil
Vérifier la mise en place du masque pour qu'il n'y ait pas de fuite d'air (ceci aurait pour conséquence une ventilation inefficace.)
-.
Le patient est relié à l'oxygène, il faut débrancher son masque nasal et relier l'oxygène à la VNI en réglant le débit prescrit assez rapidement puisque le patient se trouve alors sans oxygène.
Le masque de la VNI est placé sur le visage du patient grace à un harnais. On veille à serrer suffisament le masque pour éviter les fuites mais pas trop non plus pour le confort du patient.
On démarre ensuite l'appareil en surveillant pendant un moment l'absence de fuite et en observant les réactions du patient. On peut détecter une fuite d'air en passant la main devant le masque pour sentir de l'air ou par la présence d'un sifflement.
L'objectif de cette première approche était de découvrir l'appareillage et d'observer sa mise en place.
Un autre patient avait besoin de cet appareillage, l'infirmière me demande alors de le mettre en place seul sous sa surveillance. L'objectif donné par l'infirmière étant de manipuler l'appareil et les branchements de manière autonome.
Je vais voir la prescription médicale et j'entre dans la chambre du patient avec un saturomètre comme préconisé. J'effectue les divers branchements en m'assurant que le patient soit bien installé et place le masque sur son visage. Je démarre la VNI et règle le débit de l'oxygène. Je patiente quelques instants pour m'assurer que le masque est bien positionné, qu'aucune fuite ne soit présente. En sortant de la chambre du patient, l'infirmière établit un compte rendu en m'indiquant que tout a été fait correctement. Mais que, cependant, elle preferait rester encore avec moi pour deux ou trois autres mise en place pour s'assurer de mon autonomie.
Deux heures plus tard la VNI devait être retirée ; toujours accompagné par l'infirmiere, je mesure la saturation en oxygène du patient puis je débranche la VNI sans encombre.
En sortant de la chambre du patient, l'infirmière établit un compte rendu en m'indiquant que tout a été fait
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