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Synthèse: Le fort de Breendonk, un lieu de déshumanisation

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Par   •  20 Janvier 2014  •  431 Mots (2 Pages)  •  1 186 Vues

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Synthèse : « Le fort de Breendonk, un lieu de déshumanisation »

Breendonk, le seul camp de concentration de Belgique ! Durant la seconde Guerre Mondiale, des milliers de juifs et de résistants y ont été détenus. Dès leur arrivée dans le fort, ils étaient considérés comme des numéros par la SS. La maltraitance via les travaux forcés, la malnutrition, la peur et l’hygiène presque inexistante les ont totalement déshumanisés ! Mais par quels procédés ?

Pour cette synthèse, nous aborderons premièrement la peur incalculable des détenus. Deuxièmement, nous développerons le manque d’hygiène présent partout.

Ainsi, abordons la peur incalculable des détenus. Dès l’instant où les détenus franchissaient la grille du fort, ils subissaient les ordres de la SS. Celle-ci n’avait aucune pitié pour eux. Les détenus étaient obligés d’obéir s’ils ne voulaient pas recevoir de graves coups, ou terminer en salle de torture. De plus, le commandant Schmitt et son bras droit (son chien Lump) les surveillaient lors des travaux forcés. Si un des détenus s’affaiblissait un peu, Schmitt ordonnait à son chien d’aller le mordre parfois jusqu’à la mort. Ainsi, les détenus se soumettaient à la SS car leur seul but était de sortir vivant de cet enfer.

Maintenant, développons un autre aspect de la déshumanisation : le manque d’hygiène. Les détenus n’avaient qu’un temps limité pour aller aux toilettes. Ceux qui avaient de la chance pouvaient disposer d’une toilette mais sans papier. Par contre, pour ceux qui n’avaient pas cette chance, ils étaient obligés de baisser leur pantalon et d’uriner devant tous les autres détenus. De plus, vu les atrocités qu’ils mangeaient, tous ces gens souffraient de diarrhée. Dans les chambres, il y avait des rangées de trois lits superposés mais sans échelle, évidemment ! Ainsi, lorsqu’un détenu n’avait pas le temps d’atteindre le seul pot disponible dans la chambre à temps, il se faisait dessus. À la fin, il n’essayait même plus de l’atteindre. Tant pis pour le camarade du dessous. Et ne parlons pas du temps accordé pour la toilette quotidienne. Chaque chambrée (environ une quarantaine de personnes) disposait d’une minute pour passer à l’évier. Les hommes n’avaient le temps que de se laver les avant-bras et le visage.

Pour conclure, la peur des détenus concernant les tortures qu’on pouvait leur infliger et le manque d’hygiène ont causé la déshumanisation de milliers de personnes. Est-ce qu’un homme sans dignité peut toujours être considéré comme un homme ? Le fort de Breendonk était peut-être le plus petit camp de concentration qui a existe lors de la seconde guerre mondiale, mais il était surtout le plus cruel de tous !

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