Marie dans le Nouveau Testament
Commentaire de texte : Marie dans le Nouveau Testament. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Wallys • 20 Janvier 2015 • Commentaire de texte • 1 837 Mots (8 Pages) • 989 Vues
Marie dans le Nouveau Testament
Nazareth
Les Évangiles de Matthieu et Luc rapportent l'Annonciation, c’est-à-dire l’annonce par l’ange Gabriel à Marie puis à Joseph à qui elle était fiancée, de la conception virginale de Jésus, le récit de Luc donnant plus de place à Marie, alors que c’est l’inverse dans celui de Matthieunote 1. Par ailleurs, la cousine de Marie, Élisabeth, est la mère du prophète Jean le Baptiste. Dans l'épisode dit de la Visitation (Lc 1,39-56) où, en réponse à la salutation d'Elisabeth - l’Ave Maria - Marie rend grâce à Dieu en priant ce qui est appelé aujourd'hui le Magnificat.
Dans le Nouveau Testament, Jésus ne s'adresse à Marie qu'en utilisant le vocable « femme » . Il la rabroue même (Jn 2,4). On notera aussi sa manière de répondre (Lc 11,27-28) : « Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t’a porté ! heureuses les mamelles qui t’ont allaité ! Et il répondit : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
L'évangéliste Jean, s'il mentionne plusieurs fois la mère de Jésus, ne la cite jamais par son nom mais l'appelle simplement « la mère de Jésus ».
Les textes évoquent ensuite la Présentation au Temple pour accomplir le rite de rachat du premier-né. Syméon prophétise qu'elle connaîtra la douleur (Lc 2,21-35). Plus tard se produit l’épisode de la disparition de Jésus à l’âge de douze ans (Lc 2,41-51), lors de la montée annuelle au Temple de Jérusalem : alors que ses parents repartaient pour Nazareth, l'enfant était resté dans le Temple pour discuter avec les "docteurs de la Loi", c'est-à-dire les érudits de la Torah.
Marie apparaît à nouveau quand Jésus assiste aux noces de Cana (Jn 2,1-11), puis une fois où elle était à sa recherche alors qu’il enseignait (Mc 3,31-35), enfin au moment de la crucifixion. Son fils la confie avant de mourir à son disciple préféré. « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. »B 1
Elle se trouve parmi les disciples lors de la Pentecôte (Ac 1,14).
Les traditions postérieures au Nouveau Testament concernent la suite de sa vie ainsi que sa mort, supposée avoir lieu à Éphèse.
Marie dans les écrits Apocryphes
Marie est l'objet de diverses traditions apocryphes. C'est de ces écrits que viennent la plupart des traditions qui la concernent. On y trouve notamment le nom de ses parents, Anne et Joachim, le récit de sa nativité, de son adolescence, ceux de sa vie à Éphèse, de sa Dormition et de son Assomption. Bien qu'elles soient issues de textes qui ne font pas partie du canon biblique, ces traditions ont continuellement bénéficié d'autres formes de reconnaissance chez les catholiques comme chez les orthodoxes. Outre que certaines fêtes liturgiques des calendriers catholique et orthodoxe se rapportent directement à ces récits, les églises sont pleines de fresques et de peintures représentant des épisodes de la vie de Marie tirés des apocryphes, notamment du Protévangile de Jacques, de La Nativité de Marie et de La Dormition de Marie.
Si dans leur ensemble les écrits apocryphes ont été rédigés plus tardivement que ceux retenus pour former le Nouveau Testament, il semble que ce ne soit pas le cas de la totalité des éléments qui se rapportent à Marie dans les apocryphes. Selon Enrico Norelli, « certains apocryphes contiennent des traditions plus anciennes que la composition des récits de naissance de Jésus chez Matthieu et Luc5 ». Norelli estime que, si l'étude de ces traditions anciennes ne fournit aucune indication d'ordre historique, ni sur la naissance de Jésus, ni sur la vie de Marie, elle renseigne sur la place de Marie dans le christianisme ancien et permet de comprendre pourquoi les traditions sur Marie n'ont pas été intégrées dans les écrits canoniques, alors même que Marie continuait d'occuper une place importante dans les prédications et la tradition chrétiennes.
Marie dans la tradition Chrétienne
Selon le catholicisme et l'orthodoxie
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place essentielle à Marie, qu'elles appellent Marie de Nazareth6,7, Sainte Vierge, Notre Dame (plus souvent chez les catholiques) ou Mère de Dieu (chez les orthodoxes comme chez les catholiques), et qui est l'objet d'une hyperdulie particulière : le culte marial, que les protestants qualifient de « mariolâtrie ».
Dans les religions catholiques et orthodoxes, Marie est l'objet d'une vénération qui est très différente de l'adoration due à Dieu seul8. Cette pratique, qu'on trouve pas dans la bible provient de certaines traditions culturelles et des livres apocryphes. On y trouve notamment le nom de ses parents, Anne et Joachim, le récit de sa nativité, de son adolescence, ceux de sa vie à Éphèse, de sa Dormition et de son Assomption. Bien qu'elles soient issues de textes qui ne font pas partie du canon biblique et qu'elles soient éloignées des enseignements de la bible, ces traditions ont été adopté chez les catholiques comme chez les orthodoxes.
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place spéciale à la Vierge Marie, qui est l'objet d'un culte particulier, le culte d'hyperdulie qui est le culte rendu à la Vierge Marie, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges (dulie). Ce terme est à distinguer de celui d'adoration (ou latrie) qui ne convient que pour Dieu.
Une grande partie de la spiritualité mariale (l'adjectif n'est utilisé que par les catholiques) a été développée
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