L'étymologie du mot COQ

L’étymologie du mot COQ en français n’est pas certaine, c’est soit une onomatopée proche du « cocorico », le cri du COQ, soit un mot deriv d’une racine celtique « kog » qui signifie rouge qui la couleur de l’aurore et que l’on retrouve dans « coquelicot»

Oiseau faisant partie de la famille des gallinacés, et présent dans la plupart des cours familiales africaines ; le coq est vénéré depuis les temps les plus lointain. Symbole solaire, parce qu’aussi appelé oiseau de Lumière comme le surnommait les Chrétiens dans le premier millénaire, il est l’animal qui annonce la séparation des ténèbres à la l’arrivée de la Lumière. Ainsi, le coq chante à l’aube, en interpellant l’humanité à prendre conscience que le Soleil se lève.

J’ai toujours été fasciné et inspiré par cet oiseau, son chant matinal nous réveille et nous rappel notre droit quotidien : Le Travail.

Il passe toute sa journée à chercher de la nourriture, à picorer ça et là, à veiller sur son entourage. Tout comme un bon initié, sa vie n’a pas de repos.

Le COQ symbole religieux : Dans la tradition Chrétienne, l’expression « au chant du COQ » signifie « tôt le matin ». Avant l’apparition des cloches, la présence du COQ au sommet des églises symbolisait l’obligation de la prière matinale. Le COQ, pour les chrétiens est celui qui rappela à son devoir l’apôtre Pierre qui venait de renier Trois fois son maître le Christ.

Il devint aussi un Symbole de la résurrection, il symbolise en effet le prédicateur qui doit réveiller ceux qui sont endormis ; de même qu’il annonce le jour nouveau, de même le Chrétien attend le jour où le Christ reviendra.

Le COQ dans l’Islam est aussi symbole de Lumière et du jugement dernier. Il est l’avertisseur. Le Prophète MAHOMET aurait dit : « le COQ blanc est mon ami ; il est l’ennemi de l’ennemi de Dieu ». Cet ennemi est sans doute celui qui empêche au croyant de se lever pour faire sa prière matinale. Une croyance populaire voudrait qu’au paradis musulman un coq immense et d’une blancheur immaculée se dresses sur ses pattes et lance des louanges à ALLAH.

En réponses, les coqs des basses-cours terrestres se mettent à lancer leur « cocorico » en chœurs.

Le COQ est un oiseau sacré chez de nombreux peuples. Chez les Bantous tout comme chez les amérindiens ; les plumes d’oiseau représentent un cadeau provenant du Grand Esprit, ainsi que l’oiseau lui-même qui, ce faisant, avec le don d’une plume, nous offre une partie de son essence.

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