L'éducation dans le roman Gargantua de Rabelais

L’éducation de Gargantua

Support : Gargantua ch. 21 à 23

Objectif : découvrir l’idéal éducatif des humanistes

I – L’éducation des sophistes

Les sophistes n’hésitent pas à invoquer la Bible pour justifier leur laxisme dans l’éducation de

Gargantua, qui se lève tard, n’a aucune hygiène (« il se peignait avec le peigne d’Almain »),

évacue ses « humeurs », se goinfre et suit la maxime suivante : « Lever matin n’est pas

bonheur/Boire matin est bien meilleur ».

Il accomplit ses devoirs religieux, en allant à l’église, mais n’a aucune attention : « son esprit

était à la cuisine » !

Sa journée se poursuit sur le même modèle : il ne fait que boire, manger et jouer à une

multitude de jeux évoqués par Rabelais.

Ponocrates lui « remontre » que c’est là un mauvais régime que de « boire après avoir dormi »

mais le bon géant n’a cure dans un premier temps des remarques de son nouvel éducateur !

II – L’éducation de Ponocrates

Ponocrates ne rompt pas brutalement avec les habitudes de Gargantua, il commence par le

faire « purger » par un médecin, on croyait à l’époque que les mauvaises humeurs

encombraient le corps et l’esprit. Le bon géant, soigné à l’ellébore, oublie tout de son

ancienne éducation.

Dès lors pour Gargantua commence une nouvelle existence, basée sur une bonne hygiène de

vie (il se lève tôt), sur le goût de l’instruction (il fréquente des savants) et l’émulation.

Sa foi s’améliore, il lit la Bible et révère, adore, prie et supplie « le bon Dieu ».

Son alimentation change, ses jeux lui exercent le

corps et il ne cesse de réciter ou de commenter des

textes issus de l’Antiquité qui développent en lui la

vertu (force et morale).

Enfin il s’exerce dans toutes

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