JESUS-CHRIST Est SEIGNEUR
Rapports de Stage : JESUS-CHRIST Est SEIGNEUR. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mars 2014 • 10 576 Mots (43 Pages) • 1 120 Vues
Jésus est ressuscité !
Vous avez ouvert la Bible : cherchez le Christ.
Livre d’histoire, livre de sagesse, livre de la prière, la Bible est Parole de Dieu qui révèle à l’homme son destin et l’appelle à la vie.
Venez écouter sans préjugés des témoignages très divers sur ce que Dieu a fait au milieu des hom¬mes. Ce n’est pas un catéchisme, une philosophie : les événements y tiennent la première place. Et l’événement central vers lequel tout converge, d’où ensuite tout surgit, c’est Jésus, il y a 2000 ans, en Palestine.
La Croix de Jésus et sa Résurrection se trouvent au cœur même de la Bible. Nous sommes nés de l’Amour de Dieu, sortis de rien pour terminer dans une communion totale avec Celui qui Est. Mais pour arriver au but, les personnes, les peuples et l’humanité doivent passer par une mue, une refonte qui est mort et Résurrection.
La Bible
A qui tourne les pages du Livre, l’Ancien Testament se présente comme une succession de récits qui tantôt se répètent, tantôt se suivent avec plus ou moins de cohérence, qui souvent nous étonnent, et parfois nous scandalisent. Entre ces récits dont certains paraissent plus proches de la fable que de la réalité, se glissent des discours, des règles de morale, de liturgie ou de vie sociale, des reproches sévè¬res, des paroles d’espérance ou des cris de tendresse. A ce titre-là, l’Ancien Testament fait partie des plus beaux textes de la littérature universelle.
Mais dans ce livre, ou plutôt dans ces livres, Dieu est partout présent, comme nommé à chaque page ; en effet l’Ancien Testament nous dit comment Dieu prépare les hommes, et tout particulière¬ment le peuple d’Israël, à reconnaître et à accueillir en Jésus celui qui accomplit sa mystérieuse et mer¬veilleuse Alliance avec les hommes.
La Bible est inséparablement parole de Dieu et parole d’homme. En délaissant l’une de ces dimen¬sions aux dépens de l’autre on prend le risque de les réduire à de simples documents d’histoire, ou au contraire en oubliant que Dieu s’est dit à l’homme (et se dit aujourd’hui encore) au cœur même de son histoire, nous transformons cette parole de Dieu en un recueil de lois religieuses ou de maximes édi¬fiantes.
La Bible n’est pas un livre qui nous parle de Dieu, mais le livre dans lequel Dieu nous parle de lui par les témoins qu’il s’est choisis lui-même au milieu de son peuple Israël. Les premiers chrétiens ne s’y sont pas trompés : “Dieu dans le passé avait parlé à nos pères à bien des reprises et de bien des fa¬çons par les prophètes, mais en ces jours qui sont les derniers, il nous a parlé par le Fils” (Lettre aux Hébreux, chapitre 1, verset 1).
La Résurrection de Jésus laisse derrière elle un sillage de vie. Elle est à l’origine de la prédication des Apôtres, elle est à l’origine des premières communautés de l’Église du Christ. Les témoignages écrits de ces commencements, approuvés par les responsables de l’Église, forment le Nouveau Testa¬ment. Nouveau Testament, livres de la Nouvelle Alliance, où le livre ne fait qu’aider le travail en nous de l’Esprit de Dieu, lequel communique la vérité totale, unique, qui se fait en nous évidence.
...et la Tradition
Les livres de la Bible ne communiquent tout leur message qu’à ceux qui viennent partager l’expérience de la communauté dans laquelle ces livres sont nés. Il y a une manière de comprendre la Bible qui est propre au peuple de Dieu : c’est ce que nous appelons la Tradition du peuple de Dieu. Jésus a reçu cette tradition de sa propre famille et de son peuple. Ensuite il a enseigné aux apôtres une nouvelle manière d’interpréter cette histoire sacrée. C’est pourquoi nous parlons de la Tradition des Apôtres ou de la Tradition de l’Église.
Pour comprendre la Bible, nous ne pouvons pas nous fier à n’importe quelle interprétation d’un prédicateur ou d’une secte. Nous devrons la recevoir de l’Église fondée par les apôtres et toujours fi¬dèle à leurs normes.
Vous avez la Bible en main…
Dans cette Bible pastorale nous avons respecté l’ordre habituel des livres pour le Nouveau Testament : après les quatre Évangiles le lecteur trouvera les Actes des Apôtres, suivis des lettres (ou épitres) de Paul, la lettre aux Hébreux, les lettres de Jacques, Pierre, Jean et Jude, et enfin l’Apocalypse de Jean.
Pour l’Ancien Testament, il nous fallait faire un choix. Tandis que l’ordre des livres dans le Nouveau Testament n’a jamais été discuté, les vieux manuscrits nous présentent des classifications différentes pour les livres de l’Ancien Testament. Fait beaucoup plus notable, la liste des livres qu’ils incluent parmi les écrits inspirés n’est pas la même.
En effet, déterminer quels livres sont ou ne sont pas parole de Dieu, c’est toucher aux bases mêmes de la révélation, et seuls, ceux qui avaient été choisis pour guider le Peuple de Dieu pouvaient prendre une telle décision. Elle n’avait pas encore été prise par les autorités juives au temps de Jésus et des apôtres. Il y avait une Bible hébraïque, utilisée en Palestine, et une Bible grecque traduite de la pre¬mière, utilisée par les nombreuses communautés juives du monde grec, mais aussi parfois en Palestine. Cette dernière incluait des livres plus récents qui avaient été rédigés en grec.
Ce n’est qu’après la première révolte contre Rome (66-72) que les Juifs fixèrent la liste officielle, ou “canon” de leurs Écritures, en l’an 95. Ils rejetèrent alors les livres écrits en grec. Mais de son côté l’Église, sans fixer une liste officielle, utilisait la Bible grecque comme l’avaient fait les auteurs du Nouveau Testament, sans distinguer entre livres grecs ou hébraïques. Plus tard, au 16º siècle, dans un souci de “retour aux sources” qui marquait la Renaissance, les protestants éliminèrent de leurs Bibles les livres écrits en grec ceux que nous appelons “deutérocanoniques” et que les protestants appellent “apocryphes” — et ils se replièrent sur le “canon” de la Bible juive.
Dans cette Bible nous publions l’Ancien Testament tel qu’il a été fixé par l’Église. Cependant nous avons gardé dans ses grandes lignes la distribution des livres selon les trois catégories de la Bible juive, telles que nous les trouvons en plusieurs endroits du Nouveau Testament, tout spécialement en Luc 24,44 : “La Loi, les Prophètes et les Psaumes”, ou, selon l’expression juive : la Loi, les Prophètes et les Écrits.
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