L'art de l'Islam

I. L’islam et l’art musulman

1) Introduction

A partir du VIe siècle de notre ère, apparition et essor de la religion musulmane qui

donne naissance à un empire qui va s’étendre de l’Espagne à l’Inde. Sur ce vaste

territoire, se développe une civilisation extrêmement riche et unifié par des traits

communs qui va se métisser d’un point de vue ethnique et culturel.

Contrairement à une idée reçue, les traces matérielles ne sont pas uniquement

architecturales. Si les mosquées dominent le patrimoine bâti, les objets d’arts

musulmans sont majoritairement laïcs, laïque avant d’être religieux.

Son développement est lié à un mécénat très développé de la part des élites du

monde musulman, une élite religieuse appelé les califes et des élites laïque (les

sultans ottomans particulièrement)

Les commandes de ces mécènes vont être à l’origine de l’exploitation et de la

diversification de l’offre et des commandes artistiques.

A l’origine de nouvelles techniques qui existait pas comme l’art de la faïence, le

travail du métal, la façonnerie, l’art du verre, du bois, du tissu et du papier. On va

voir se développer un grand nombre d’atelier d’artiste et une augmentation de la

commande privée. Ces ateliers dont certain très renommé vont développer l’art de

la calligraphie, de la peinture, vaisselle, tapis ect…

Les arts d’islam ont séduit les occidentaux dès le XIXe siècle. Pourtant ils ont mal

compris le sens de cet art. En effet, ils vont vu les arts d’Islam comme un art

essentiellement décoratif. Pourtant nuance, ce n’est pas le cas. En effet, les écritures

calligraphiques ou les scènes sculptés peintes représentées sont porteuses de

signification. Elle donne une image subjective du réel ce qui les rend complexe mais

aussi fascinante et permet de les interpréter de différentes manières.

Par exemple les mosquées ottomanes sont en fait des métaphores des jardins du

paradis ou image terrestre, image du délice, de sensualité et de culture. Les

problématiques sur les arts d’islam sont multiples :

Quelles sont les grands traits de la civilisation islamique et ses principales formes

d’expressions artistiques ?

Comment s’articule les dimensions religieuses et esthétiques ?

Dans quelle mesure les arts d’islam témoignent -il des croisements avec d’autres

cultures y compris avec la culture européenne ?

2) Naissance et expansion de l’islam

Le coran est la parole du prophète du dieu

Allah, révélé au prophète Mohamed au

début du VIIe siècle de notre ère. Cette

parole de dieu donné au prophète constitue

la base de la civilisation islamique. C’est à l’issu de cette révélation que naît la première dynastie islamique : les omeyyades qui

va régner sur le monde arabe de 651 à 750 et qui va conquérir une partie de la Syrie.

La dynastie des abbassides : s’installe en 750 et va perdurer en 1258. Il édifie leur

capital à Bagdad. D’autres dynasties vont s’imposer dans ce monde musulman

comme la dynastie des fatimides de 909 à 1171.

Ce monde musulman va connaitre des influences de l’est. En effet à partir du XIIIe

siècle, les mongols déferlent sur la chine, l’Asie centrale et sur l’Iran. Il apporte avec

eux leurs traditions, leurs arts qui va se mêler à l’art préexistant. Il s’agit donc d’un art

chargé d’influence asiatique puisque les mongols ont envahi la chine et ont été

influencé par l’art chinois comme les dragons, les lotus….

Cette première vague d’invasion mongole sera suivi d’une deuxième vague entre le

XIV et XVe siècle. Elle sera menée par tarerman qui va s’imposer en Iran et dans

l’Anatolie. Ils apportent avec eux leurs arts et leurs artisans. Dès lors l’Anatolie

ottomane va découvrir la porcelaine et s’en inspire.

Il ne reste plus que 3 grands empires qui

domine le monde ottoman dominé par

les sultans, un des empires le plus

puissants qui prend pour capitale

Constantinople ou on fera construire les

plus prestigieux palais.

Le deuxième empire, l’empire safavides.

L’équivalent de l’empire perse et qui va

le devenir. Les safavides ont conquis

l’Iran en 1501 et ont installé leurs

capitales à Ispahan. Place aux grandes

places royales, aux grands marchés, et

un palais constitué par une succession de jardin. La particularité de cet art d’Iran

c’est la mosaïque.

Le dernier empire, le dernier gros bloc du monde ottoman, l’empire moghol, installé

à

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