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Idéalisme Allemand

Dissertation : Idéalisme Allemand. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 551 Mots (7 Pages)  •  1 075 Vues

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Introduction

L’origine du terme idéalisme remonte au XVIIe siècle. Il  a été employé pour la première fois pars Leibniz pour désigner la philosophie de Platon en tant qu’elle est fondée sur la thèse selon laquelle la vraie réalité consiste dans les idées, par opposition aux choses matérielles dont la réalité changeante et précaire ne serait qu’apparente. D’un point de vue épistémologique, l’idéalisme surgit de façon formelle et explicite avec la pensée de Kant et sa rupture épistémologique même s’il a été préparé par d’autres courants philosophiques[1]. Pour l’idéalisme, les objets immédiats de la connaissance ne sont pas les choses réelles que nous voyons et qui existent indépendamment de nous ; mais ces choses sont nos « représentations », nos « idées ». Les plus grands représentants de l’idéalisme allemand sont : Kant, Fichte, Schelling et Hegel. Chacun de ses philosophes va essayer de définir son idéalisme. C’est ainsi que chez Kant, on distingue deux formes d’idéalisme : l’idéalisme problématique de Descartes et l’idéalisme dogmatique de Berkeley qui déclare que les choses de l’espace sont de pures imaginations. À ces deux idéalismes, Kant oppose son idéalisme qu’il nomme « idéalisme formel ». A l’opposer de ceci, Fichte oppose son idéalisme : idéalisme transcendantal. Schelling lui propose une véritable réforme de l’idéalisme Fichtéen. Hegel lui va critiquer ces différentes thèses en opposant  la raison à l’intuition. Notre travail, ne consistera pas à faire une apologie de l’idéalisme allemand ; mais plutôt à voir la conception de Kant, de Reinhold et de Fichte concernant le concept de système.

I-Kant et l’idée de système

Kant philosophe, idéaliste allemand, orientait ses réflexions autour des idées du système. Elles sont pour lui en cohérence avec  ses convictions ontologiques. Le système peut être considéré comme notre manière hautement rationnelle de saisir le monde possédant un caractère subjectif. Cette doctrine idéaliste de Kant se distingue de l’idéaliste objectif de Schelling. Kant entend par idée une forme purement subjective de notre esprit ; il nie l’existence des objets en soi, et il ramène tout au moi et à des formes de moi. Pour comprendre la doctrine de Kant il faut noter que son idéalisme est transcendant et subjectif associé à un réalisme empirique. La seule réalité connaissable est phénoménale, donnée dans le cadre transcendantal de l’espace et du temps, et seule l’expérience fournit un matériau valide par la connaissance : Réalisme empirique, la réalité en soi est inconnaissable.

II- La philosophie élémentaire de Reinhold

Philosophe allemand, formé dans l’esprit des lumières, Reinhold a contribué à la diffusion du criticisme kantien. Il cherche à en donner une systématisation au moyen de la « philosophie élémentaire », c’est-à-dire l’étude systématique des éléments fondamentaux de la connaissance.

Le point de départ de la philosophie élémentaire de Reinold a commencé par une question qui est celle de savoir : « par quoi devait commencer la philosophie, si elle voulait s’établir  comme science ? ».  Mais un problème se posait bien avant celui de Reinold et qui se situe dans la philosophie critique de Kant qui traitait essentiellement d’ « acte de conscience » appelez représentation et pour cela Reinold a du supprimer d’abord le problème soulevé par Jacobi qui apparait lorsqu’on s’interroge sur la cause d’origine de nos représentation, ensuite il consacre à l’analyse de ces représentations  le contenu transcendantale et les relation qu’elle nouent les unes avec les autres qui font l’ensemble de ce que Kant appelle « Genut » et que Reinhold nomme « faculté de représentation » et dans cette logique Reinhold laisse tomber le problème classique de l’induction et de l’abstraction et embrasse l’acte de réflexion de la conscience qui permettent une pure introspection de son propre « fait originaire », forme immuable, pérenne et nécessaire de la pensée. Cette réflexion de conscience est le principe qui fonde toute la philosophie de Reinold. Ce principe de la conscience qui fonde toute la philosophie élémentaire qui est pour Reinold, la vraie prima philosophia se définit comme suit : « à chaque représentation appartiennent un sujet représentant et un objet représenté, qui tous les deux doivent être distingué de la représentation à laquelle ils appartiennent. Autrement dit dans la conscience la représentation est distingué du représenté et du représentant et rapporté à l’un et l’autre. » De ce principe qui est la conscience en résulte deux autres : celui de la connaissance  et celui de la connaissance de soi. D’après le premier principe nous sommes conscient des objets représentés pour autant que dans la conscience ils sont distinctes de la représentation représenté et d’après le deuxième principe nous sommes conscients de nous-même comme celui qui se représente le sujet représenté, ce sujet est ce qui fonde toute connaissance a priori.et notons aussi que le représenté chez Reinold désigne la matière de la connaissance, représentant çà forme, la représentation, la réunion ou synthèse des deux.

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