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Critique De L'athéisme

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Par   •  29 Avril 2015  •  2 312 Mots (10 Pages)  •  1 547 Vues

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L’athéisme est une attitude, une manière de penser et d’agir qui nie l’existence d’un quelconque dieu, d’une quelconque divinité. C’est une croyance comme une autre et plusieurs l’ont choisie pour être la leur. Yannick Villedieu est un de ces hommes, puisqu’il ne croit pas que Dieu ou qu’une ou des autres divinités transcendantes puissent exister. Il ne cherche pas à le découvrir et assume pleinement son opinion et sa courte existence. S’il croit en l’évolution de l’humain et en toutes les lois scientifiques qui nous régissent sans croire à ses existences passée ou future, je suis personnellement en désaccord avec lui puisque pour ma part je suis catholique croyante et pratiquante.

Yannick Villedieu a adopté sa vision actuelle des choses pour plusieurs raisons. Tout d’abord, dès son enfance, il n’a pas compris le concept et l’influence de n’importe quel être nous transcendant. Il n’en avait pas besoin pour comprendre le monde qui l’entourait et ce qui composait ce monde. L’explication scientifique qui lui était et est toujours fournie lui suffisait amplement. Selon ces «lois de la nature», il peut donc expliquer le monde qui l’entoure, comment il en est arrivé là et pourquoi il fonctionne ainsi et il n’a rien besoin d’autre pour l’expliquer. Même s’il nous reste toujours une incompréhension du fonctionnement de notre cerveau, M. Villedieu n’est pas pour le moins du monde troublé. Si nous ne savons pas comment nous pouvons penser, réfléchir ou ressentir, nous pouvons faire ces trois actions et nous les faisons. Et de ces actions, nous en comprenons plus sur le cerveau chaque jour, il n’est pas nécessaire de tout savoir tout de suite. Sa vision plus matérialiste des choses influence donc probablement sa perception du «surnaturel» puisqu’il peut tout interpréter grâce à la science. Ensuite, il mentionne la «vie après la mort» et ajoute qu’il n’y croit pas, car il ne peut s’imaginer possédant une âme capable de se dissocier de son corps. Il croit fermement que toutes les expériences et souvenirs qu’il a accumulés resteront à jamais gravés dans son cerveau, et dont le contenu pouvant être partagé sera indissociable de sa vie et de sa propre conscience. Finalement, il dit implicitement que la religion, les religions ont été créées dans la tête des hommes et que par conséquent cela ne signifie rien. Pour ajouter à cela, il énonce que toutes ces religions sont contradictoires puisqu’elles se disent toutes vraies et pour lui, il est facile d’en arriver à cette conclusion logique, car elle correspond déjà à sa vision antérieure et actuelle des choses (voir les arguments précédents).

Selon moi, l’adoption de la philosophie athée par une ou plusieurs personnes peut en effet influencer la manière de penser, d’être et d’agir d’un individu, mais cette «transformation» de l’attitude, appelons ça comme cela, d’une personne survient beaucoup plus tôt. Ce qui signifie donc qu’aucun changement ne survient après la décision de s’afficher comme tel, comme athée. Tout d’abord, laissez-moi expliquez mon point de vue par un exemple, en faisant une certaine analogie. Lorsque vous prenez une décision importante, lorsque vous avez un dilemme, souvent, il n’y a que deux options majeures, chacune d’elles en comportant des mineures. Dans la présente «situation», ces deux options, disons trois, avec l’agnosticisme sont le théisme et l’athéisme. Pour revenir à la décision importante, vous faites des recherches, si besoin y est, cherchez à savoir les conséquences de tel ou tel choix et finissez par vous décidez selon, je l’espère, l’option qui correspond le plus à vos valeurs, qui vous convient le mieux. Ce que je crois, c’est que la décision relative à nos croyances suit ce même «trajet» (oui, je sais que je mets beaucoup de guillemets). Néanmoins, je pense qu’il y a une différence notable. Sans dire que la croyance ou la non-croyance que l’on choisira sera un choix irrévocable, nous avons toujours un doute concernant cette décision. Il est impératif de se lancer à fond dans une voie, sans quoi, nous serons un peu rejeté (e) de tous ces groupes, si on peut s’exprimer ainsi. Alors, au préalable, sans même le faire consciemment, je crois que nous testons un peu toutes les options qui s’offrent à nous. En tout cas, c’est ce que je crois, parce que pour l’instant, je n’ai pas trouvé d’autres explications plausibles à toutes ces personnes qui décident d’orienter leur vie différemment. Après tout, ce n’est si différent d’un choix de métier pour l’avenir, si c’est ce que l’on aime auquel on croit. Par conséquent, pour reprendre le fil de ma pensée, parmi les choix, celui qui nous convient le plus et nous correspond le mieux sera testé plus longtemps et jusqu’à ce que nous soyons sûrs de ce choix, nous continuerons à agir, à penser et à être tel que nous le préférons. Le choix de l’athéisme, du théisme ou de l’agnosticisme s’imposera donc naturellement et il n’y aura aucun changement notable du comportement de la personne concernée.

Maintenant que j’ai expliqué cela, je peux aussi dire qu’il est évident que cela influencera les manières de penser d’être et d’agir de chaque individu, puisque j’ai la certitude que personne ne pense agit et est, tout simplement, comme une autre. Il m’apparait donc évident que chaque personne voit les choses différemment. Quand à votre question, il m’est donc difficile d’y répondre puisque je perçois une réalité différente de celle des athées, de la vôtre, de celle de mes camarades de classe ou de celle de toute autre personne sur la Terre et dans le reste de l’univers. Mais puisque vous posez cette question c’est donc que vous désirez un portrait global, une esquisse de ce que M. Villedieu et tous les autres athées pourraient penser. Je pense, pour débuter, que qu’importe la manière dont ils voient le monde, ils sont heureux ou capables d’atteindre leur bonheur, je l’espère et le leur souhaite. Ensuite, pour entrer dans le vif du sujet, l’influence qu’a l’athéisme sur une personne est semblable à celle de toutes autres croyances. Néanmoins on peut imputer à l’athéisme un certain manque de références éthique et morale que les «convertis», si je peux les nommer ainsi, doivent chercher et choisir par eux-mêmes. Par exemple, dans le christianisme, la référence morale peut se contenir en une seule phrase, mais est expliquée par dix commandements. Pour un athée, cette référence, non pas qu’il ne la respecte pas, mais c’est simplement, qu’il ne la connaît pas. Par conséquent, lui, se référera plutôt aux lois, aux droits et aux règles de la société dans laquelle il vit pour déterminer sa conduite. Alors que la notion de bien et de

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