Architecture du fer

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Université PARIS 13

Introduction

Raisons du choix du matériau

      J’ai choisit le fer comme matériau pour réaliser mon scrapbook dans le cadre de mon projet de communication pour la 2ème année en IUT, pour différentes raisons :

• J’ai désiré faire des recherches sur la Tour Eiffel, car lors de mon arrivée en France, ce fut le premier monument que j’ai vu. Je suis resté  très impressionné par ce monument qui est construit entièrement en fer. Il fait partie des monuments qui sont les plus visités dans le monde. J’ai appris avec un grand plaisir que les clous utilisés pour sa construction ont été fabriqué en Roumanie, mon pays d’origine.
• J’ai voulu découvrir l’importance du fer dans l’histoire de l’humanité et dans l’architecture parisienne.
• Je souhaite enrichir mes connaissances sur le fer, car je ne sais pas beaucoup de chose sur ce matériel, même si je sais qu’il est utilisé depuis très long temps.

Présentation du matériau

      Le fer est un matériau très utilisé par l’humanité depuis longtemps. Le premier objet fabriqué en fer à été découvert en 4000 av J.C. Aujourd’hui on le trouve un peu partout. Il est utilisé surtout dans les constructions métalliques, mais aussi dans l’alimentation sous forme de fer non héminique ou fer héminique. Il est très résistant, mais en composition avec d’autres éléments (le carbone) il devient beaucoup plus résistant et dur et forme différents alliages comme l’acier, la fonte, etc.

      S'il est exposé a l'air libre ou dans l'eau salée, il rouille et s'il n'est pas entretenu, il va progressivement se dégrader jusqu'à ce que plus rien ne reste de son état solide naturel.

      Le fer est le métal le plus abondant sur la terre. Comme il se trouve en grosses quantités, sa production ne coûte pas cher.

      Le fer est un élément chimique, de symbole Fe et de numéro atomique 26. Il symbolise la solidité et dans le Moyen Age il représentait la planète Mars.      

Annonce du plan du scrapbook

       Le scrapbook est composé de l’introduction, une première partie qui se résume à un autoportrait, que le fer il le fait soi même dans un dialogue fictif, une deuxième partie, ou je vais présenter un reportage avec des photos sur l’utilisation de ce matériau dans l’architecture parisienne, (tour Eiffel, le Pont des Arts, Gare de l’Est, Les Halles), une troisième partie, où je vais rédiger un texte illustré, autour des lieux visités qui va être une fiction et au final une conclusion qui sera suscitée par le matériau.

1er Partie : On s’informe

      Dans la caféterie « Architecture Parisienne », plusieurs Mesdames et Messieurs discutent ensemble autour d’une table. Je me suis rapproché un peu plus pour pouvoir entendre ce qu’ils disent…

      « Monsieur le Fer, c’est à votre tour de vous présenter » dit Monsieur Bois.

      « Bonjour à tous. Moi je m’appelle Fer. Pour le début, je vais vous parler de ma naissance.  Je suis né après l’âge  de la pierre et l'âge du bronze. Je suis né dans les années 4000 av J.C en Egypte Antique. C’est à cette époque que j’ai crée les premiers objets. Entre 3000 et 2000 av J.C le nombre des objets que j’ai réalisé, agrandis de plus en plus en Mésopotamie, Egypte Indus et Pakistan. A cette époque j’ai été un métal très cher, même plus cher que Madame l’Or. J’ai voyagé partout dans le monde. En Asie j’ai commencé être utilisé entre 1800-1500 av J.C. C’est là que mon premier enfant, l’Acier est venu au monde …grâce à mon mariage avec Madame Charbon. En Europe, je suis arrivé dans les années 1000 av J.C et pendant 500 ans j’ai visité plusieurs civilisations.

      Maintenant je vais vous expliciter mes qualités et mes défauts :

      Mes qualités sont, tout d’abord : la dureté. Je suis très résistant et c’est pour cela que je suis souvent utilisé dans l’architecture. Une autre qualité est mon élasticité. Je me laisse modifier facilement. A la température de 1539°C je commence à fondre, et quand je suis mélangé avec différentes matériaux je deviens beaucoup plus fort. Je suis un bon conducteur de l’électricité.

       Mon principal défaut est la rouille. Je rouille quand je suis en contact avec l’oxygène, mais surtout avec de l’eau et je forme l’oxyde de fer. Pour me traiter contre la rouille je peux utiliser l’acide citrique ou l’acide phosphorique.

      Vous pourriez me retrouver sous différentes formes :

• Le fer doux, quand je suis le plus dur et très malléable. Je brûle facilement.
• Le fer métis, quand je travaille (contient) avec du soufre ou de l’arsenic. Je suis cassant quand j’ai chaud et je me soude facilement.
• Le fer brulé quand je proviens d’un chauffage trop énergique qui favorise la décarburation.

      Pour ma présentation, je préfère m’habiller en marron-gri, blanc argenté, mais j’ai une couleur spécifique, une rouille caractéristique. Je suis relativement lourd, mon poids est de 7860kg/m3, je suis un peux doux, ma dureté est de 60-70 HB, avec une plasticité assez bonne AS= 50% et une bonne résistance mécanique de Rm=250N/mm2.

      Je suis abondant, je suis le dixième élément en Univers et le quatrième sur la Terre (le 2eme métal, après l’aluminium). Je suis le plus abondant matériel sur la Terre.

Voila ma  présentation, pour que vous puissiez me connaitre un  peu mieux ».

    « Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de votre utilisation dans l’architecture »- dit Monsieur Bois.

     « Mon architecture est pratiquement né avec le XIXe siècle. Elle en constitue l’une des créations les plus spectaculaires et les plus originales. Mon usage fut d’abord réservé aux bâtiments où les risques d’incendie étaient élevés : théâtres, usines textiles entrepôts, etc. Moi, comme je suis incombustible, je limite à la fois les possibilités de déclenchement d’un incendie et sa propagation. Ma substitution au bois dans les charpentes fut bien souvent décidée après de graves sinistres, comme ceux du Théâtre Français en 1781, de la flèche de la cathédrale Rouen en 1822 ou des combles de la cathédrale  de Chartes en 1836. Victor Louis dota ainsi en 1787-1790 le Théâtre Français d’un comble de fer forgé soutenant un plafond isolant la salle des combles. Les planchers, les supports des loges et leurs appuis étaient également en fer. L’ensemble suscita l’admiration des contemporains et servit plus ou mois de modèle aux nombreux combles métalliques édifiés dans les théâtres parisiens à partir de 1820.

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