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Photogrammetry

Analyse sectorielle : Photogrammetry. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2018  •  Analyse sectorielle  •  676 Mots (3 Pages)  •  446 Vues

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Capture d’une pièce en intérieur 

Faire le tour d'une pièce, dos au mur, permettra de s'assurer que l'on varie les points de vue, mais aussi d'optimiser la profondeur de champ (qui se réduit si le sujet est proche).

Inversement, il faudra éviter absolument de se placer au centre de la pièce puis de tourner sur place : la parallaxe trop faible augmentera les erreurs de reconstruction.
De même, faire le tour de la pièce face au mur sera souvent problématique : profondeur de champ plus faible, nombre de photos à prendre plus élevé.


Ci-contre : le plus souvent, on capturera une pièce en formant un ovale ou carré arrondi. Ici, les bords de l'image correspondent aux murs.

[pic 1]


3 règles fondamentales sont à respecter pour obtenir une bonne photogrammétrie :

  1. Il est impératif de réaliser l’ensemble des photos dans un intervalle de temps le plus court possible. Plusieurs facteurs peuvent nuire, en effet, si l’on se trouve dans un milieu extérieur un déplacement trop important des ombres, une voiture en déplacement ou encore un passant présent sur une photo et pas sur les autres vont générer des défauts lors de la construction du modèle. Les différents objets en mouvement vont aboutir à des pixels dont les coordonnées ne refléteront pas la réalité géométrique de la scène.

  1. Il faut éviter le « zoom » le plus possible. En effet le fait de zoomer sur certaines photos et pas d’autres va créer une différence de pixels entre les différentes captures. Pour que le logiciel de photogrammétrie puisse travailler avec précision, il faut que les photos présentent le plus de pixels en commun possible. Il est donc recommandé de privilégier le grand-angle afin de capter la scène dans son intégralité.

  1. Il faut éviter la parallaxe et donc diversifier au maximum les points de vue. Il faut partir du principe que l’on ne connaît pas le terrain que l’on capture. Il faut essayer de construire une image mentale en 3D du sujet, à partir des photos réalisées, jusqu’aux plus petits détails.

« Etes-vous capable sur cette seule base de visualiser la géométrie, la profondeur de la porte située à l’arrière du bâtiment ? De la cheminée ? Le logiciel ne fera jamais mieux que votre cerveau. Si vous-même n’êtes pas capable de comprendre une partie du sujet, c’est qu’il manque des prises de vue à ce niveau-là. »

Il faut donc combiner les deux méthodes.

La première consiste à prendre tout l’intérieur de la pièce en longeant les murs de celle-ci.

Pour plus d’optimisation il adviendrait de faire trois tour de la pièce. Le premier avec un angle de caméra à 90° par rapport au sol. Un second à 45° et pour finir un dernier tour à 135°.

Ainsi on ne passe pas qu’un balayage du sol mais également du plafond de façon optimale.

Pour éviter d’éventuels reflets, avec les fenêtres notamment, il serait judicieux de fermer tous les volets pour se plonger dans le noir et d’éclairer toute la pièce avec des éclairages artificiels.

Ainsi la pièce serait éclairée de manière uniforme.

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