ADS transport pédiatrique
Rapport de stage : ADS transport pédiatrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paolina Goncalves • 6 Juillet 2017 • Rapport de stage • 925 Mots (4 Pages) • 945 Vues
GONCALVES Paolina
Promotion 2016-2019
Stage 4 S3
ADS 1
Version 2
Référent du stage : I. KEDDOU
Description de la structure :
Mon stage s’est déroulé dans le service de transport pédiatrique d’un hôpital d’Ile-de-France qui effectue des transports d’enfants de 3 jours à 16 ans en état de prématurité ou à terme qui nécessite un changement de service d’hôpital en hôpital ou qui rentre chez eux avec des aides médicales. Ces transports sont sous la charge d’un ambulancier et d’un infirmier minimum dans le camion et d’un agent à la régulation pour relayer les appels des hôpitaux vers les équipes mobiles.
Description de la situation :
Ma situation se passe un mardi après-midi, dans le service de réanimation néonatal d’un hôpital d’Ile-de-France où l’on vient chercher une petite fille de 3semaines que l’on appellera Nina en raison du secret professionnel. Elle est à J10 d’une opération à cause d’une TGV (Transposition des Gros Vaisseaux) et a aujourd’hui l’artère pulmonaire reliée à l’artère aorte. Elle a donc une saturation dite normale entre 75% et 85%. Nous devons la transporter en incubateur dans un autre hôpital situé hors de la région parisienne pour une suite de prise en charge et le transport dure environ 1H40. Avant de partir, l’infirmier demande les transmissions du nourrisson à l’équipe soignante prend ses paramètres vitaux et fait une évaluation de la douleur avec l’échelle « EVENDOL Néonatal » (score : 1/15) avant de l’installer dans l’incubateur. Pendant ce transport, l’infirmier et moi-même devons surveiller tous les paramètres vitaux et refaire une évaluation de la douleur (score : 2/15). Arrivé au milieu du transport, Nina commence à désaturer à 70% et nous sommes obligés de lui administrer de l’oxygène à 0,2L/min selon le protocole de détresse respiratoire du NN, de la mettre en proclive pour que les voies respiratoires ne soient pas obstruées et de la stimuler en levant et baissant sa jambe pour faire circuler le sang plus facilement. Au bout de 3/4 minutes, elle remonte à une saturation de 78%, nous lui retirons donc l’oxygène et elle reste stable. A l’arrivée, nous refaisons une nouvelle fois une évaluation de la douleur avec la même échelle (score : 2/15), le score n’étant pas entre 4 et 5 (le seuil de traitement) le protocole de douleur ne nous permet pas de mettre en place une prise en charge de la douleur. Nous déposons Nina dans son nouveau service de néo-natalité et faisons les transmissions à l’équipe soignante, expliquons comment s’est passé le transport et la sortons de l’incubateur et l’installons dans son nouveau lit avec l’infirmière qui s’occupera d’elle puis nettoyons l’incubateur et le matériel utilisé pendant le transport.
Analyse de la situation :
A la fin de ce transport, j’ai réfléchi à cette situation et j’ai pu remarquer que l’infirmier et moi-même avons pu déceler immédiatement la baisse de saturation en oxygène de Nina et avons su réagir de la bonne manière grâce au rôle propre infirmier et sur prescription médicale avec le protocole du service.
Je me suis donc demandé quel était le cadre législatif de ces transports paramédicalisés ? Qu’est-ce qu’un protocole ? Pourquoi un protocole est appliqué dans certaines situations spécifiques ? A quoi sert-il ? Comment aide-t-il les soignants dans leur pratique ? Et qui les met en place ?
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