Les animaux malades de la peste

Le classicisme est un mouvement littéraire du XVIIème siècle qui ont eu un idéal commun, celui d’atteindre la beauté des œuvres antiques. De nombreux écrivains se sont intéressés au rapport de la littérature et de la morale. La Fontaine en fait parti et utilise la fiction, la satire et le rire pour faire passer une morale. Jean de La Fontaine s’est inspiré de l’écrivain Grec Esope, pour écrire de nombreuses fables à travers desquelles il communique ses idées et critique la société à l’aide des animaux. Cela lui permet d’éviter la censure. « les Animaux malade de la peste » est la première fable du livre VII situé dans le second recueil des Fables de la Fontaine, édité pour la première fois en 1678. Cet apologue raconte le rassemblement des animaux pour trouver une solution au problème de la peste. Les ressources du tragique sont utilisées pour faire satire de la cour fondée sur l’ironie. La loi du plus fort et le sacrifice du plus faible.

Quels sont les critiques formulés par La Fontaine ?

I- l’art du récit

II- l’art de la rhétorique à la cour soit la mise en scène de cour animale

III- la satire du pouvoir : la dénonciation du fabuliste

En quoi cette scène est-elle vivante ?

I- Dramatisation de la situation

II- une mise en scène théâtrale

III- la vivacité du récit

Pour conclure, La Fontaine dénonce l’injustice de la cour par le mépris des plus faibles. Les jugements se font par le rang social et on par le crime commis d’où la morale de la fable en parallélisme (« selon que vous serez puissant ou misérable / les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »). La morale dénonce l’arbitraire de la justice qui n’a pour seul but que de maintenir l’ordre social établi. De plus, la peste dont souffrent les animaux n’est pas seulement une maladie physique, c’est surtout une peste morale, qui fausse les valeurs et les jugements.

Ouvertures :

Textes :

= auteur ; = thème : « Le Loup et l’Agneau » à morale : la raison du plus fort est toujours la meilleure.

= thème ; =/ auteur : « l’albatros » Baudelaire

Mise en scène de Bob Wilson- Comédie française

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