Pour Philosopher
Note de Recherches : Pour Philosopher. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar neo26700 • 5 Février 2014 • 536 Mots (3 Pages) • 959 Vues
Pour philosopher, on peut s’inspirer des expériences des autres soit on suit nos apprentissage de notre vie. Doit-on parler d’unité ou de diversité de la philosophie ?
La notion d'unité est une des plus importantes de l'esprit humain. Aristote la considérait comme inséparable de la notion d'être. Cependant la philosophie moderne s'est progressivement éloignée du point de vue ontologique où se plaçait à peu près exclusivement la philosophie ancienne; et à mesure que s'accomplissait cette évolution, le problème de l'unité se transformait. Kant nous a appris à considérer l'unité, ainsi que toutes les autres catégories, moins comme des formes de l'être que comme des formes de la pensée; ou du moins si ce sont des formes de l'être, nous savons qu'il ne les revêt que par l'intermédiaire de la pensée. De ce nouveau point de vue, l'unité nous apparaît tout à la fois comme une des catégories particulières de l'entendement, et non la moins importante, puisqu'elle est la base des mathématiques, et comme le principe générateur de toutes les catégories, leur forme commune et nécessaire, la loi suprême de l'entendement. Qu'est-ce en effet que penser, sinon ramener à l'unité de la conscience une diversité de représentations ou d'idées? Et si l'on prétend que les représentations et les idées contiennent elles-mêmes une certaine diversité, qui ne voit que les éléments de cette diversité consistent en d'autres représentations ou d'autres idées plus simples, lesquelles ont dû être aussi ramenées à l'unité de la conscience par cette même opération de la pensée? Il existe donc, selon les propres paroles de Kant, une unité synthétique de l'aperception qui est, en quelque sorte, la clef de voûte de la connaissance humaine tout entière; et les différentes catégories, qualité, quantité, relation, modalité, etc., ne sont que les différents moyens de réaliser cette unité.
Dapres Hagel, Ce qu'il faut à présent remarquer, c'est que la nature se présente elle-même et d'elle-même comme une multiplicité que rien n'unit : ce que les sens nous offrent, c'est une suite sans fin et sans unité de « figures et de phénomènes singuliers ». La réflexion permet alors, par comparaison et abstraction, de dépasser la singularité de la sensation et de faire du phénomène quelque chose de particulier, c'est-à-dire l'illustration d'un concept universel. Cela, tous les hommes le font, et même ceux qui n'ont pas du phénomène de la foudre une connaissance physique exacte : il leur suffit de parler et de nommer l'éclair pour attester qu'ils ont ramené la diversité à l'unité, c'est-à-dire qu'ils sont passés du singulier au particulier par la médiation de l'universel. Il y a donc derrière la connaissance un « besoin », nous dit Hegel, le « besoin d'apporter de l'unité dans cette multiplicité variée ». La question cependant se pose de savoir de quoi ce besoin est le besoin.
Unité ne veut pas dire : uniformité, standardisation. Il ne s'agit pas de devenir tous pareils. Nos origines, nos cultures, nos expériences sont diverses. Mais l'image de la pyramide nous invite à nous retrouver en un même point élevé : le bien commun.
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