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Le réalisme fantastique

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Par   •  14 Mars 2014  •  1 385 Mots (6 Pages)  •  1 181 Vues

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Introduction

Sujet amené:

Le réalisme fantastique se développe au XIXe siècle. L’apparition de ce genre littéraire se veut une réponse à un monde ultra réaliste et rationalisé. Les récits fantastiques se présentent comme un journal intime et la perception est un thème récurrent qui met en évidence la nécessité de représenter l’innommable et l’indéfinissable.

Sujet posé

L’extrait du roman La main de l’auteur Guy de Maupassant et l’extrait du roman Des murmures confus de Théophile Gautier décrivent des expériences insolites propres au réalisme fantastique.

Sujet divisé

1ère idée principale

On constate à la lecture des deux œuvres un désir de la part des auteurs de transmettre une description précise des observations de leur personnage principal.

2e idée principale

Puis on remarque que les deux œuvres poussent le lecteur à hésiter quant à la nature d’un évènement étrange.

Développement

1ère idée principale

Les deux récits présentent une situation initiale plausible.

Explication culturelle et littéraire

Le réalisme fantastique présente un contexte, des lieux, des personnages et une situation initiale crédibles. Les œuvres sont inspirées par une époque ou la photographie et les microscopes font leurs entrées. Les descriptions détaillées prennent alors tous leurs sens et offrent une vision bien réelle de l’évènement raconté.

1ère idée secondaire

Maupassant utilise un narrateur présent pour raconter l’évènement. Il utilise le pronom personnel « je » pour décrire des observations et des sentiments. L’utilisation de ce type de narration facilite l’identification du lecteur qui partage la peur et les interrogations du héros. Le protagoniste décrit le moment ou il apprend la nouvelle du drame, « matin », « fin novembre », « une demi-heure », avec précision. L’utilisation d’adverbe de temps donne de la vraisemblance au propos et renforce ainsi l’illusion de réalisme. Dans son récit, le personnage relate très lucidement les observations qu’il fait du cadavre sur la scène du crime, « gilet déchiré », « manche arrachée », « figure noire gonflée », à son arrivée. L’utilisation d’un champ lexical de la violence, « déchiré », « arrachée », « figure noire », souligne le sentiment d’inquiétude qui s’installe progressivement chez le narrateur. Le protagoniste utilise des verbes attributifs, « sembler », « penser », après avoir expliqué de façon rationnelle le crime. Le récit ponctué de ce type de verbes marque le changement de perception du personnage et souligne l’atténuation de sa certitude.

2e idée secondaire

Gautier quant à lui utilise un narrateur absent. Il utilise le pronom personnel à la troisième personne « il » pour raconter l’histoire. L’utilisation de ce type de narration souligne l’objectivité du récit et permet au lecteur d’être témoin d’une situation. L’histoire nous situe dans la chambre du héros et une voix anonyme décrit les bruits, « sonnerie de pendule », « pétillement d’étincelles sous les cendres », « craquement de la boiserie », « son de la goutte d’huile tombant de la lampe », « souffle de l’air attiré par le foyer », perçu par le personnage qui souffre d’insomnie. L’énumération de détails précis des sons perçus accentue la véracité du récit. Il poursuit en mentionnant que son « ouïe était surexcitée » à un tel point qu’il « entendait les pulsations de ses artères » et les « battements de sont cœur retentirent jusque dans sa gorge ». Le pléonasme met en relief la force d’expression utilisée. Ainsi, « entendait les pulsations de ses artères », donne à voir le martèlement de ses pulsations qui traduit la sensation de peur qui s’installe; « battement de son cœur » ressenti jusque dans la gorge, évoque l’intensité du malaise qui le saisit. Les deux expressions communiquent donc la terrible inquiétude de l’homme devant cette dissonance qui brise le silence.

Mini-conclusion

Les deux auteurs présentent une réalité banale, un décor réaliste et des sentiments éprouvés par un personnage crédible. Chez Maupassant, le narrateur est confronté à une situation troublante qui met en scène les angoisses les plus profondes de l’homme : la mort. Gautier quant à lui présente un protagoniste qui, confronté à l’insomnie, observe attentivement tous les recoins de sa chambre dans les moindres détails.

Transition logique

Au cœur d’une réalité tangible, des évènements inexplicables feront irruption.

2e idée principale

Les

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