Adsar

Analyse de situation n° 1

Stage du semestre n°2A

Du 05/02/18 au 09/03/18

Type de stage : Soins Individuels ou collectifs sur des lieux de vie

Thème traité : Le « bon » comportement à avoir face à un patient dément

Date de réstitutuion de l’analyse : 02/03/18

Lieu :

La situation s’est déroulée dans un établissement d’hébergement pour personnes âges dépendantes , de la région parisienne , lors de ma deuxième semaine de stage.

Le choix de la situation :

J’ai choisit cette situation car elle a été pour moi, à l’origine une source de nombreux questionnements professionnels, tant sur le plan émotionnel que personnel.

Présentation de la situation :

Pendant ma deuxième semaine de stage, il était 8H30 cela faisait 30 minutes que j’étais arrivée et je commençais donc les missions qui m’avait été confiées la veille par l’Infirmière.

En effet, je devais faire le tour des glycémies et des paramètres vitaux de certains résidents . J'avais donc commencer par les personnes les moins dépendantes et finis par les plus dépendantes car j’avais remarqué que chez ces résidents là le réveil était beaucoup plus compliqué que chez les autres car les aides soignantes devais prendre leurs temps, ils étaient souvent plus dépendant et il ne fallait pas les brusqué.

Lorsque que ce fut le tour de monsieur L , qui lui, avait 86 ans , ancien chirurgien orthopédique et chef de service ainsi que professeur enseignant en faculté de médecine , atteint de la maladie d’ALZHEIMER , donc de trouble de la mémoire , d’altération de ces fonctions cognitive, d’hallucination , d’irritabilité , et d’instabilité.

Il est donc 9h lorsque je viens frapper a la porte de monsieur L pour la prise des constantes quotidiennes. Ce dernier se présenté très serein et très souriant, je lui explique que je vais lui prendre sa tension , il coopère très rapidement sans me poser de questions..

J’essaie d’établir une relation de confiance en détournant son attention avec une discussion qui porte sur la météo de ces derniers jour.

Tout en discutant, je place le tensiomètre sur son bras et le préviens que ça risque de serrer un peu.

Monsieur L est très calme, il me parle de ses enfants, je suis relativement proche de lui afin de bien voir les données des constantes qui allaient d’une seconde à l’autre s’afficher.

Monsieur L d’un coup eu un comportement très violent , son attitude changea du tout au tout. Il m’attrapa le bras très fort avec sa main droite et enroula mes cheveux avec sa main gauche. Il me les tira très violemment. Monsieur L me faisait extrêmement mal, il fessait preuve d’une force que je n’aurai jamais pu imaginer chez un homme de ce gabarit là .

Effectivement Monsieur L était un homme assez menu et très grand de taille, il paraissait petit car il se déplacé en courbant le dos.

Monsieur L n’était pas décidé à lâché mes cheveux, il criait , s’énervait et était très agressif , démunie, je ne savais pas comment réagir, je ne voulais pas lui crié dessus par peur de l’énervé d’avantage.

J’était comme tétanisé, j’avais peur car il me faisait mal, je ne savait pas comment réagir. J’étais très confuse.

Puis j’entendis l’Aide soignante dans la chambre voisine . Elle m’entendit et rentra dans la chambre, elle haussa le ton sur monsieur L pour qu’il me lâche les cheveux mais ce dernier n’était pas décidé à vouloir les lâcher jusqu'à ce qu’elle prit ses mains de force et l’obligea par sa force a lâcher mon bras et mes cheveux .

Avec toute cette agitation, le tensiomètre avait atterri au sol et avait affiché « erreur » . Je l’ai donc ramassé et avec l’aide soignante, nous somme sorties de sa chambre afin de le laissé se calmé .

Par la suite, je suis immédiatement partie voir l’infirmière afin de lui expliqué ce qui venait de se passé.

je fis part, lors des transmissions au personnel soignants, de l’agressivité et de l’irritabilité de monsieur L .

Malgré cela, je fut donc très perturbé tout au long de ma journée par la violence de monsieur L envers moi , en essayant de remettre en question mon comportement ou ma façon d’avoir amener le soin que je devait faire ,

Je suis donc rentrée chez moi avec un mélange de sentiments. Honteuse et culpabilisée , angoissée, parce que je n’ai jamais été face à un patient agressif, mais surtout choquée et perturbée par l’attitude de ma collègue.

Une fois rentrée chez moi, j’ai commencé à réfléchir à la situation. Je voulais vraiment comprendre le patient , et surtout savoir surmonter la peur dans une situation comme celle décrite.

Le lendemain, dès que j’en ai eu l’opportunité, je me suis rendue dans chambre de monsieur L afin de discuter et surtout établir une relation avec lui . Mais j'ai vite compris que chez un patient comme Monsieur L , nous ne pouvons jamais anticipé leurs comportements car leur agressivité survient par pulsion seulement aussi vite qu’ils ont énervé, ils peuvent redevenir calme .

Cette « folie » n’est que passagère.

Remarques, questionnements :

Afin de mieux comprendre la situation, je juge pertinent de donner quelques informations sur Mr L. C’est un patient qui,

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