Le manuel Etudes efficaces
Chronologie : Le manuel Etudes efficaces. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexbutin • 7 Février 2016 • Chronologie • 1 773 Mots (8 Pages) • 707 Vues
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Développer le plaisir d’apprendre, voici la philosophie diffusée par les universités en général et par HEC depuis mon arrivée à Montréal. Tout étudiant de première année va acquérir des compétences « transversales » tout au long de sa vie étudiante et professionnelle. On peut parler ici de compétences cognitives et d’habiletés techniques. Depuis ma première séance à HEC, j’ai dû prendre connaissance de moi-même, identifier mes manières d’apprendre, appréhender mon nouvel environnement, de nouvelles pédagogies d’enseignement et j’ai dû développer mes habiletés d’organisations. Ces 5 grandes préoccupations ont représenté un enjeu personnel majeur, qui m’ont demandé la mise en place de différentes stratégies afin d’atteindre mes objectifs et de mener à bien mes projets. En cette fin de première session, il m’est important de dresser un bilan de mon évolution au niveau scolaire mais aussi personnel, puisque selon moi ces deux aspects sont en corrélations constantes. [pic 5]
Le développement cognitif suppose l’acquisition de multiples compétences telles qu’utiliser de bonnes méthodes de travail, résonner efficacement ou encore savoir gérer ses émotions. Depuis mon passage aux études supérieures, je m’assure de comprendre ce qu’on attend de moi face aux travaux, je choisis un rythme de travail qui facilite ma concentration et mon efficience intellectuelle, de façon à ce que mes travaux soient de qualité. La rupture entre la pédagogie du lycée et celle de l’université a été telle, qu’elle m’a forcé à revoir toutes mes méthodes de Travail ; Comment me préparer ? Comment améliorer mes prises de notes ? Mes synthèses … ? Le manuel Etudes efficaces : méthodologies du travail intellectuel de Sylvain St Jean(2006), a été un des facteurs de mon évolution à tous ces niveaux. En effet, grâce à ce dernier, je suis parvenue à améliorer ma prise de note, avant, pendant et après le cours. On ne s’en rend pas forcément compte, mais la prise de note est une étape critique de tout apprentissage. Je suis amenée à prendre beaucoup de notes que ça soit pendant la lecture d’un document ou pendant mes cours. Et cela demande la mise en œuvre d’aptitudes particulières. Par conséquent, au fur et à mesure que les semaines passées, je prenais de plus en plus de temps sur la préparation de mes cours à la maison, pour être en mesure de me situer dans le cours. Ma prise de note s’en est avérée que plus pertinente. Enfin, après quelques expériences, j’ai pris connaissance que je ne pouvais pas tenir pour acquis mes prises de notes de cours. En effet, lors de la rédaction du Journal 1, je me suis retrouvée plusieurs heures sur une seule et même question dû à mes notes qui n’étaient pas assez claires. Néanmoins ces quelques échecs m’ont permis d’obtenir multiples résultats, notamment lors de la séance 9. Nous avons eu un exercice de prises de notes durant une conférence sur la culture informationnelle dans le cadre de la préparation du devoir 3 et j’ai pu ressentir que mes prises de notes étaient de plus en plus fluide, grâce à mes lectures préparatoires. S'ajoute à cette première compétence, la schématisation de mes cours. Après la réalisation du devoir 2, qui consistait à réaliser une carte conceptuelle, j’ai réalisé que cette méthode était un moyen très utile pour synthétiser l’information, à mettre en ordre cette dernières, afin d’avoir une vue d’ensemble sur le cours. Comme il l’est mentionné et je le cite dans le chapitre 8 Synthétiser l’information du manuel Etudes efficaces : méthodologie du travail intellectuel (Sylvain ST-Jean, 2006), « l’organisation de l’information est essentielle, car elle permet de repérer les liens entre les éléments d’une question, d’avoir une vue d’ensemble et d’élaborer une synthèse ». Désormais c’est sur la base de cartes conceptuelles ou de schémas, que je confectionne mes Journaux.
Afin que cet engagement cognitif se maintienne sur la durée, j’ai dû apprendre à gérer mes conditions de travail, mon temps et mon stress. Un manque d’organisation à HEC aurait pu faire obstacle à ma réussite scolaire. J’aurai davantage procrastiné en voyant la charge de travail que j’avais. Donc avant d’établir toutes les méthodes de travail que je viens d’énumérer, j’ai dû dresser le portrait de l’utilisation de mon temps pour ensuite allouer à chacune de mes tâches une portion de temps. C’est lors du devoir 1, qui consistait à réaliser un calendrier et de la lecture du texte La procrastination ou la folie de la dernière minute (Marie-Andrée Linteau, 1998), que je me suis rendue compte de l’importance majeur de l’élaboration d’un emploi du temps. Désormais je suis complétement paniquée sans ce dernier, sans lui je ne peux pas visualiser les tâches que j’ai à faire. S’ajoute à cela, la gestion de mon stress, j’ai appris à y faire face et à le contrôler. C’est le texte de Béatrice Beaucage, L’anxiété de performance ou la réussite à tout prix, qui m’a permis de mieux relativiser face aux examens. En cette fin de session je m’aperçois que ce qui me paraissait irréalisable en termes de charge de travail au début de l’année a bien changé. Surement dû au développement de mon autonomie et de ma maturité qui m’a permis d’apprendre à gérer tout à la fois.
En ce mois de décembre, ai-je évolué depuis mon arrivée en août ? Et bien ma réponse est plus que positive. J’ai fini par développer diverses compétences qui ont eu à la fois des répercussions évidentes sur mes méthodes de travail mais aussi sur la façon de gérer ma vie en tant qu’étudiante.
Comment développer le plaisir d’apprendre ? De nombreuses recherches ont prouvé que le plaisir d’apprendre contribue à l’apprentissage. Or aujourd’hui les valeurs ancrées dans notre société font que tous les étudiants ne prennent pas soin de développer par eux même un intérêt et n’éprouvent donc pas forcément du plaisir. En ce qui me concerne, le choix de venir à HEC a été personnel, dès que j’en ai entendu parler, j’ai voulu intégrer cette école. C’est sûrement le fait que ce choix n’ait pas été extérieur, que mes études m’intéressent et me donnent envie de m’y investir autant. Néanmoins, est ce que je m’attendais à avoir un tel choc au niveau de l’apprentissage ? Il est évident que non, mes quelques mois à HEC, m’ont déjà bien changé.[pic 6]
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