Journal d'étude clinique cas
Mémoire : Journal d'étude clinique cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar latitegrande • 26 Janvier 2016 • Mémoire • 2 886 Mots (12 Pages) • 1 291 Vues
Introduction
Ce dossier appelé Journal d’Étude Clinique s’appuie sur une situation socio-éducative pour étudier le travail réalisé en équipe. Il s'agit d'une étude de l'équipe qui permet de montrer de quelle façon celle-ci a fonctionné autour de cette situation et comment elle s’est organisée et coordonnée pour apporter des réponses. J’ai choisi d’aborder une situation que j’ai rencontrée lors de mon stage de deuxième année et qui s’est déroulée dans un foyer d’hébergement accueillant des adultes en situation de handicap mental.
Afin de respecter l'obligation de discrétion et d’assurer la confidentialité des données et l’anonymat des personnes choisies, leur identité, le lieu d’hébergement et le nom de l’établissement au sein de ce dossier sont fictifs.
1. Cadre juridique
- Loi du 30 juin 75, relative aux institutions sociales et médico-sociales.
- Loi 06 janvier 86, adaptant la législation sanitaire et sociale aux transferts de compétences en matière d’aide sociale et de santé.
- La loi de rénovation sociale 2002-2 du 02 janvier 2002 a changé la façon de travailler des travailleurs sociaux au sein des institutions sociales et médico-sociales. Cette loi est aussi appliquée au foyer d’hébergement auprès de chaque usager :
• Le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité.
• Une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité, favorisant son développement, son autonomie et son insertion adaptée à son âge et à ses besoins, respectant son consentement éclairé.
• La confidentialité des informations le concernant.
L’accès à toute information ou document relatif à sa prise en charge (sauf dispositions législatives contraires).
• Une information sur ses droits fondamentaux et les protections particulières légales dont il bénéficie.
• Sa participation directe à la conception et à la mise en œuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui le concerne.
- La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
2. Présentation du cadre d’intervention
Le foyer de vie C. composé de deux structures distinctes géographiquement, créé en 1994 : l’hébergement et le centre d’activités adaptées de jour. Il peut accueillir 58 personnes : 40 internes répartis en 4 Unités de Vie (UV) et 18 externes et fonctionne en internat continu, ouvert 365 jours par an.
Le foyer d’hébergement est agréé pour accueillir des adultes déficients intellectuels avec ou sans troubles du comportement associé dont la pathologie ou l’évolution pathologique ne permettent pas une insertion dans la vie active.
Les personnes accueillies doivent avoir obligatoirement une notification d’orientation de la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) et posséder une certaine autonomie dans les actes de la vie quotidienne et les déplacements.
Elles doivent pouvoir s’inscrire dans les activités structurées proposées par le Centre d’Activités de Jour, à temps plein ou à temps partiels.
Le foyer d’hébergement dispose d’une équipe pluridisciplinaire dense (administratif, équipe paramédicale, personnel éducatif). J’ai intégré une équipe éducative composée d’une éducatrice spécialisée, de deux moniteurs-éducateurs et d’un Aide Médico Psychologie (AMP).
Ces professionnels et moi-même sommes présents au quotidien. L’équipe éducative assure l’accueil, l’accompagnement et la prise en charge d’adultes déficients intellectuels. Notre travail auprès de ce public consiste à maintenir leurs acquis en proposant un accompagnement tant sur le plan collectif qu’individuel, avec une prise en charge unique par un éducateur référent. Nous devons leur proposer, dans le même temps, la mise en place et la réalisation de projets personnalisés contribuant entre autre à favoriser leur autonomie aussi bien physique que psychique, la socialisation, l’expression de leur statut d’adulte. A travers les actes du quotidien nous leur permettons d’acquérir de l’autonomie dans la gestion de leur emploi du temps et de leurs activités ; Exemples : au moment du lever, lors des temps de repas, lors des achats d’hygiène et vestimentaire.
3. le travail en équipe
A. Présentation de la situation
La réunion d’équipe réunissant la chef de service, les éducateurs, la psychologue et le médecin psychiatre, a lieu une semaine sur deux permet à l’équipe d’aborder la situation actuelle des usagers. Chaque participant revient sur les faits marquants en fonction de la prise en charge de chaque résident ainsi que sur les échéances à venir. Ensuite l’équipe échange, confronte ses idées et points de vue afin d’harmoniser leurs actions et d’apporter des réponses adaptées à une meilleure prise en charge individuelle et collective. Les informations de cette réunion sont retranscrites dans le cahier de réunion.
Le chef de service qui est présent durant l’intégralité de cette réunion l’anime et décide, après échanges et éclairages des situations, des interventions à mettre en place.
Cette réunion est un moyen que l’équipe utilise pour échanger et partager toutes les informations qu’elle détient. Ainsi la totalité de l’équipe possède le même niveau informations avec un effet régulateur d’action et d’information. Ce partage d’informations permet-il à l’équipe de tout savoir sur les résidents et leur prise en charge favorisant alors une action commune ?
Dans la situation exposée, je vais mettre en évidence que la prise de décision peut différer d’un professionnel à l’autre malgré le partage et le même niveau d’informations.
Lors d’une réunion, il a été évoqué la difficulté pour les personnes travaillant le soir de savoir quelles toilettes ont été effectuées le matin. L’éducatrice évoque le fait que certains résidents abusent de ce manque d’information de notre part et que certaines choses passent « à la trappe ». Un moniteur éducateur ne trouve pas que la situation soit réellement problématique dans la vie quotidienne, selon lui ils
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