Développement Personnel
Cours : Développement Personnel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar evabhlr • 15 Janvier 2023 • Cours • 1 712 Mots (7 Pages) • 251 Vues
Communication personnelle
Comprendre ses émotions pour mieux les gérer
1/ Une émotion, qu’est-ce que c’est ? les émotions sont centrales pour le comportement humain. Sans elles, nous perdons la capacité à traiter les événements : il est normal de ressentir des émotions !
Il existe 6 émotions primaires qui se déclinent en émotions plus complexes, dites secondaires, en fonction des situations. Qu’elles soient agréables ou désagréable, les émotions ont pour caractéristique commune de ne pas rester purement cérébrales, mais d’être accompagnées de modifications physiologique, expressives et comportementale. L’émotion est donc une réponse brève et intense, propre à chaque individu.
Pour une même situation, deux personnes ne ressentiront pas forcément la même émotion. Elles sont directement liées à notre vécu et aux expériences de vie de chacun. L’émotion va agir comme un filtre dans l’interprétation des événements. Par exemple, si une personne est en colère et que quelqu’un lui pose une question, la première pourrait avoir l’impression que la deuxième lui parle de façons agressives, quand même ça ne serait pas le cas.
Les émotions agissent également comme des pilotes dans nos choix et dans nos comportements.
Malgré une croyance répandue, il n’existe pas d’émotions négatives. On pourrait croire que ressentir de la peur, de la colère, revêt un aspect négatif. Il n’en a rien bien au contraire.
Chaque émotion a une utilité même si elle est perçue comme « désagréable » ou pénible. La difficulté des émotions réside dans leurs conséquences : vivre en permanence des émotions négatives aura un effet délétère sur la santé physique, psychique et sociale, car, comme évoqué en introduction, les émotions génèrent des modifications physiques, physiologiques et comportementales.
Le Burn out fais partie des risques physio-socio
L’émotion vient questionner les besoins d’une personne : sont-ils satisfaits ou non ? Elle nous alerte sur notre état interne, comment l’on se sent par rapport à une situation donnée. Il existe 6 grands types de besoins qui seront plus ou moins importants pour chacun.
- Sécurité, sécurité physique, matérielle ou morale, protection, préservations, repos
- Stimulation physique ou mentale
- Affectif / social échanges avec les autres, appartenances à un groupe, proximité, soutien
- Estime / reconnaissance sentir qu’on a de la valeur, qu’on est compétant, considération
- Autonomie prise de décision, liberté dans les choix indépendance
- Sens / cohérence relié à nos valeur, sens de la vie, authenticité
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Les émotions correspondent à un système d’alarme et de protection, elles sont le reflet de notre état intérieur. Elles nous permettent de réagir rapidement face à un danger selon 3 réponses : l’attaque, la fuite ou le repli.
Si l’espèce humaine a pu survivre jusqu’à présent, c’est essentiellement grâce aux émotions. Elles nous permettent d’anticiper les conséquences possibles de certains événements et de s’adapter pour survivre :
- La peur joue un rôle d’alerte d’une situation potentiellement dangereuse et permet de réagir vite ;
- La colère prépare l’action et joue un rôle d’intimidation.
- La joie est associée au plaisir et/ou bonheur, elle active le circuit neuronal de la récompense, incitant à agir à nouveau de la même façon ;
- Le dégout aide à identifier ce qui peut être toxique
- La surprise informe qu’un événement n’était pas prévu et génère un traitement de l’information plus rapide pour mieux s’adapter ;
- La tristesse permet de créer du lien (avoir du soutien), de se recentrer sur soi pour réévaluer ses valeurs et ses objectifs.
Lorsqu’il ressent une émotion désagréable, l’être humain à tendance à l’éviter. Or, face aux émotions, l’évitement est peu efficace. Une émotion non prise en compte deviendra un problème, en augmentant le mal-être à moyen ou long terme.
De plus, les émotions désagréables permettent d’apprécier les choses agréables à leur juste valeur : vivre ses émotions parait donc nécessaire, dès lors que ce vécu ne devient pas problématique.
Les neurosciences s’intéressent aux émotions. Par exemple, les personnes ayant des lésions cérébrales empêchent de ressentir de la peur prennent des décisions qui peuvent les mettre en danger ou mettre en danger autrui, car elles ne sont pas conscientes des risques encourus.
D’autres recherchent ont montré que se fier uniquement à ses émotions pour prendre des décisions n’était pas forcément une bonne idée : lors d’une prise de décision, l’émotion joue un rôle prépondérant car elle vient activer le système récompense-punition, quelque chose d’ancré depuis tout petit. En réactivant des souvenirs, on active également les émotions qui y sont liés.
Bien qu’il ne soit pas toujours possible de vivre les mêmes émotions qu’autrui, l’être humain est en capacités de les comprendre. Les émotions guident les humains dans la façon d’interagir avec autrui. L’émotion est un moteur fort de la communication sociale. Chacun d’entre nous ressent le besoin de partager son vécu, qu’il soit positif ou négatif et ce pour plusieurs raisons :
- Avoir le sentiment d’être entendu et compris :
- Recevoir du soutien
- Renforcer les liens avec autrui
- Renforcer le sentiment d’appartenance à un groupe
- Rationaliser un événement, prendre de la distance : manière de retrouver un équilibre émotionnel par la mise en mots d’un ressenti en y trouvant une logique.
- Se valoriser
Ce besoin sera d’autant plus fort quand les émotions sont fortes, et en particulier dans le partage avec les proches, qui vivront les émotions intensément avec la personne. Ce partage social des émotions concerne autant les femmes que les hommes, il commence dès l’enfance et se poursuit tout au long de la vie.
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