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Observation d'une situation de groupe ou d'équipe.

Étude de cas : Observation d'une situation de groupe ou d'équipe.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2016  •  Étude de cas  •  2 298 Mots (10 Pages)  •  1 079 Vues

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THOMAS

Pierre                                                                                         DC3 – Module 12

ES Se App1

     

                              AXE PSYCHO-SOCIALE

       Observation d'une situation de groupe ou d'équipe

                                                                                            06/06/16

INTRODUCTION 

        J'ai choisi une violente confrontation entre une collègue et trois usagères qui s'est passé dans l'enceinte de la structure. Dans un premier temps, je vous parlerai du cadre dans sa globalité, de la mission, des objectifs qu'elle propose, du public accueilli, de l'équipe avec laquelle je travaille et du fonctionnement, l'organisation de la structure mais aussi de l'équipe. Dans un second temps, je vous énoncerai mon observation dans son contexte. Et enfin, je vous ferai part de quelques hypothèses en rapport avec ma propre analyse de la situation.

        

I] CADRE 

        Le type d'établissement est une maison d’accueil, elle se situe en face du Centre Pénitentiaire de Nancy-Maxéville, à environ une vingtaine de mètres de la porte d'entrée principale.

Je suis actuellement en stage court dans cette maison d'accueil, plus précisément dans l'association qui ce nomme « Le Didelot ». Celle-ci à pour mission d'accueillir les familles, les amis et les proches des personnes détenues en attente de parloir. Cette association est en partenariat avec le « SPIP » (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) et, partage les locaux avec un prestataire privé « GEPSA » (Gestion des Établissements Pénitentiaires et Services Annexes), l'accueil est du mardi au dimanche soir dans l'espace prévu par l'Administration Pénitentiaire.

        Pour assurer la mission, les accueillants se forment avec des psychologues, s'informent des intervenants du monde pénitentiaire juridique et social, permettant la facilitation des liens entre les personnes détenues et leur famille, accompagner les enfants au parloir. Être une passerelle et permettre une reconnaissance des familles et être à l'écoute dans la tolérance, le non jugement et la discrétion. Il n'y a pas de public spécifique, celui qui a un proche, un ami en prison, ayant l'intention de lui rendre visite sera forcément concerné et passera par la maison d'accueil. Mais selon les statistiques de l'année 2015, on aperçoit alors qu'il y a majoritairement des femmes qui vont au parloir.

        

        L'équipe est essentiellement formée de bénévoles, d'un certain âge, ils sont, pour la plupart à la retraite, certains ont exercés le métier d'éducateur spécialisé, d'autres ont exercés des métiers qui ne sont pas dans la branche du social. Nous sommes en totalité une trentaine d'accueillants bénévoles, un planning est envoyé par mail chaque semaines afin que chaque personne s'organise pour leur permanence. Le fonctionnement est simple, on arrive à l'heure de notre permanence, on s'identifie par le port du badge « Bénévole – Accueillant – Didelot », on prépare notre journée grâce aux écrits de chacun, dans le livre du Didelot, on prépare le café, les collations qui sont gratuits pour les familles et on les écoute quand ils veulent nous parler, parfois de la pluie comme du beau temps, mais certains ont besoins de se dévoiler. Alors, on fait preuve de discrétion, d'authenticité et de patience. Nous ne donnons jamais notre avis personnel sans que la personne nous le demande. On travaille beaucoup en équipe (avec notre binôme de la journée), on se réparti les tâches, par exemple : S'occuper d'enfants, les accompagner jusqu'au parloir, jouer avec eux, les accompagner dans leur réflexions et surtout échanger, dialoguer et créer du lien éducatif.

Les personnes d'un certain âge sont eux aussi à accompagner, les aider à se déplacer, écouter leurs histoires. Il est important d'expliquer aux nouvelles personnes, familles, comment se déroule le fonctionnement du parloir, ce qu'il faut faire pour le bon déroulement.

II] CONTEXTE

        

        Nous étions le Mercredi 20 Avril 2016, il était 8:30 du matin lorsque j'ai entendu trois dames (usagères) parler inhabituellement forts entre elles. A cette heure-là normalement, dans la maison d'accueil, le climat est pourtant doux. Celles-ci se disputaient avec une de mes collègues qui travaillent pour le prestataire privé GEPSA. Je me suis mis assis à une table en buvant mon café à environ cinq mètres d'elles, je me suis dit que ça n'allait pas bien se passer, cette intuition s'est avérée juste. Je vais préserver l'anonymat des trois usagères et celui de mes collègues :

→ Première usagère : Sylvie Lemoine

→ Seconde usagère : Sandra Lemoine

→ Troisième usagère : Sophie Lemoine

(Elles ont le même nom de famille, étant donné que Sylvie est la fille de Sandra et Sophie est la cousine à Sylvie).

→ Collègue principale : Laura Lemaître

Le conflit à durée environ 15 minutes, il n'y a pas eu de déplacement particulier en dehors de la Maison d'Accueil. L'ambiance était vraiment tendue, dès que Sylvie, Sandra et Sophie ont franchies le pas de la porte, j'ai ressenti une tension, une atmosphère malsaine. Comme si elles avaient manigancer quelque chose contre ma collègue qui se trouvait à l'entrée.

III] OBSERVATION

        

        J'étais dans la pièce principale de la Maison d'Accueil, assis à une table en train de boire un café, en observant la scène de conflit au loin. Dès qu'elle ont franchis le pas de la porte, j'ai compris ce qu'il allait se passait, mais je ne m'attendais pas à ce genre de comportement puéril entre adultes... J'entendais Sylvie Lemoine parlait discrètement à Sandra et Sophie :

« Je ne l'aime pas elle ! Elle me saoule à faire sa belle comme ça ! Pourquoi elle veut jamais que je vois mon homme aux parloirs ?! ». Alors Sylvie se rapproche de plus en plus, avec sa mère et sa cousine, de ma collègue, Laura Lemaître. Elles étaient à environ 1 mètre de ma collègue qui se trouvait derrière, dans son bureau fermé quand Sandra dit à Sylvie :

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