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Le Stress Face Aux Indicateurs Scientifiques

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Par   •  14 Mars 2013  •  1 725 Mots (7 Pages)  •  1 429 Vues

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Qu'est-ce que le stress ?

Un bien petit mot pour exprimer de bien grands maux. Nous avons tous, au moins une fois, employé l'expression « cela me stresse » pour traduire notre anxiété face à une situation donnée. Nous sommes soumis de loin en loin au stress, nous en parlons, mais saurions-nous vraiment le définir ? Selon Hans Seylie, endocrinologue canadien, le stress est l'ensemble des mécanismes physiologiques qui permettent de stabiliser les fonctions vitales de l'organisme dans des conditions extérieures perpétuellement changeantes (principe de l'homéostasie). Le mécanisme du stress est donc parfaitement naturel. Et quel que soit le type de sollicitations que nous envoie l'extérieur (qu'il s'agisse ou non d'une agression), le stress déclenche les mêmes mécanismes cérébraux, emprunte les mêmes circuits métaboliques et sécrète les mêmes hormones et médiateurs divers permettant l'adaptation organique. Or, pour rester en vie, en bonne santé et ne pas trop nous éloigner de la norme sociale, nous devons perpétuellement nous adapter (à l'heure actuelle plus et plus vite que jamais !). Le stress est donc synonyme d'adaptation au changement. Il est provoqué par la nécessité de s'adapter physiquement, mentalement et émotionnellement à une situation nouvelle. Contrairement à l'idée reçue, ce n'est donc pas obligatoirement un processus négatif. Cependant, à partir de là, deux cas de figure sont possibles : soit cette adaptation est facile, et dans ce cas Seylie parle de eustress, soit elle est difficile, voire impossible, et dans ce cas, il parle de dystress.

L'eustress

Si vous obtenez le résultat pour lequel vous avez travaillé, il s'agit bel et bien d'un état agréable, qui remplit d'aise, de satisfaction et donne envie de recommencer l'expérience. Ce stress-là peut donc être utile, accorder à l'existence un intérêt supplémentaire et stimuler l'envie d'aller de l'avant. Cet aspect positif du stress est accessible à tout individu qui aime le changement, qui y est habitué et qui puise dedans sa joie de vivre.

Le dystress

À l'inverse, lorsqu'une modification est vécue comme excessive, elle influence négativement le quotidien ; notre envie d'apprendre de cette situation nouvelle et notre capacité d'adaptation s'en trouvent considérablement réduites. La notion de «trop d'un coup» ou, si l'on reste dans le domaine scolaire, de « surcharge cognitive », est ici déterminante. Mais force est de constater que, le plus souvent, lorsque nous parlons de stress, c'est au dystress que nous faisons allusion et lorsque nous parlons d'apprentissage, c'est aux difficultés d'apprentissage que nous pensons. La vie, de notre naissance à notre mort, nous présente des situations nouvelles auxquelles nous devons nous conformer et desquelles nous devons apprendre : marcher, parler, lire, écrire, s'exprimer en public, respecter un délai professionnel, conduire, voyager, déménager, se marier... Nous sommes, toute notre vie durant, des «apprenants» en puissance. Alors que nous pourrions évoluer dans la joie de l'eustress, c'est trop souvent le dystress que nous subissons. Nous sommes-là dans le même cas que bien des élèves pour qui les cours, et pas seulement les contrôles, sont source d'anxiété. N'est-ce pas regrettable quand on sait que tout apprentissage nouveau peut-être effectué de façon agréable et naturelle ?

Le cerveau humain

Nous commençons seulement, grâce aux techniques nouvelles, à mieux savoir ce qui se passe physiologiquement dans le cerveau humain.

Le cerveau est symétrique. Il est constitué de deux moitiés, les hémisphères cérébraux, et de trois parties : le cerveau reptilien (tronc cérébral, bulbe rachidien, pont, cervelet), le cerveau limbique (amygdale, hippocampe, thalamus, hypothalamus) et le cortex (contenant la matière grise). Au cours du développement embryonnaire, c'est le cerveau reptilien (siège des mécanismes de survie) qui se forme en premier ; ensuite, c'est le tour du cerveau limbique (siège des émotions) ; enfin, se mettent en place les deux hémisphères cérébraux (siège de la pensée consciente) ; ceux-ci sont reliés entre eux par le corps calleux et le cerveau limbique.

L'importance de l'hémisphère droit

On a longtemps pensé que seul l'hémisphère cérébral analytique (le gauche pour la plupart des gens) travaillait lors du processus d'apprentissage. Or, grâce à l'évolution des techniques d'investigation, on s'est aperçu que l'hémisphère gestalt (le droit pour la plupart des gens) était lui aussi nécessaire à un apprentissage réussi. Si l'hémisphère gauche joue un rôle important dans la saisie des informations, c'est, en effet, l'hémisphère droit qui stocke ces nouvelles acquisitions, via le cerveau limbique. D'où l'importance que les deux hémisphères cérébraux soient connectés entre eux, ce qui, sous l'effet du dystress, n'est plus le cas.

L'importance du cerveau limbique

Contre toute attente, le rôle du cerveau émotionnel (limbique) est lui aussi capital : il ne peut y avoir d'apprentissage réussi sans implication émotionnelle. L'émotion, en effet, intervient dans la mémoire et donc dans l'apprentissage, d'où la nécessité de faire apprendre avec plaisir. Car, si une charge émotionnelle positive est mobilisée par le cerveau du sujet, celui-ci est prêt alors à un nouvel apprentissage. Cependant, pour que ce mécanisme puisse se faire, il faut que les deux hémisphères cérébraux fonctionnent ensemble. Le cerveau est ainsi «intégré». La personne «

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