Qu'est ce qui explique une paraphilie?

Table de matière

Introduction        3

Développement -Concepts théoriques        3

Cognition sociale et Perception sociale        3

Le Soi        3

Attitude        3

Agression        3

Relation interpersonnelle        3

Conclusion        3

Bibliographie        3

Introduction

Il n’y a personne d’identique à une autre personne sur terre (même les jumeaux identiques sont différents sur le plan intellectuel). Similaire, oui. Cependant, ils ne sont certainement pas identiques, non. Il y a plusieurs facteurs qui permettent de montre que nous sommes tous différents. Il y a notamment le physique de chaque personne, la manière de penser de chaque individu, les qualités et les défauts de chacun, etc. Un autre élément qui fait en sorte que nous sommes tous différents est ce qui nous attire sexuellement chez un partenaire. En très grande partie, les gens sont attirés par les attitudes physiques et les attitudes psychologies d’un individu ou du partenaire. Cependant, certaines personnes souffrent de ce qu’on appelle un désordre sexuel ce qui est communément appelé la paraphilie. La paraphilie est un groupe de comportement ou des objets inhabituels, des rites ou des situations spécifiques qui sont nécessaires afin d’atteindre une satisfaction sexuelle. (BÉDARD, L., DÉZIEL, J., LAMARCHE, L., 2012) Il y a plusieurs sous-catégories à la paraphilie, mais principalement cela comprend l’exhibitionnisme, le fétichisme, le frotteurisme, la pédophilie, le masochisme sexuel, le sadisme sexuel, le transvestisme fétichiste et le voyeurisme. (MEDICO, D., 2006) Ce travail sera basé sur la compréhension des comportements des personnes qui ont des paraphilies. En fait, il vise à comprendre pourquoi il y a des personnes qui sont attirées sexuellement que par des actes qui sont de nature paraphilique?

Il y a plus de cinq cents différentes paraphilies. De nos jours, elles sont toutes classées en huit grandes catégories. (WIKIPÉDIA, 2018) Il est très rare de voir une femme se faire diagnostiquer avec un trouble de paraphilie. La professeure Denise Madico de l’Université de Genève propose plusieurs explications aux hommes qui sont attirés par des actes du style paraphilique. Il y a notamment le désire de poursuivre une puissance orgastique et excitatoire, une défense contre l’anxiété, une défense contre les traumatismes vécus durant l’enfance, une défense contre la délation narcissique, etc. (MEDICO, D., 2006)

Développement -Concepts théoriques

Afin d’être en mesure de comprendre pourquoi il y a des personnes qui sont attirées par la paraphilie, des concepts théoriques de la psychologie sociale seront abordés dans ce travail. Il est notamment question de la cognition sociale et la perception sociale, du soi, de l’attitude, de l’agression et des relations interpersonnelles. Ces cinq concepts permettront d’expliquer pourquoi il y a des personnes qui sont excitées que par des comportements paraphiliques.

Cognition sociale et Perception sociale

La cognition sociale et la perception de sociale sont des facteurs qui permettent d’expliquer l’attirance de certains individus envers des pratiques sexuelles hors normes. La cognition sociale, tout d’abord, détermine la façon dont une personne va choisir, interpréter, se souvenir et utiliser l’information sociale pour apporter un jugement. Il y a deux types de processus cognitifs, soit le processus contrôlé qui sont des pensées conscientes intentionnelles qui demandent une volonté et requièrent un effort et il y a le processus automatique qui est une pensée inconsciente, non intentionnelle, involontaire et sans effort. (BÉDARD, L., DÉZIEL, J., LAMARCHE, L., 2012) Il y a des études qui se concentrent sur ce nouveau phénomène communément appelé le sadomasochisme qui est une forme de paraphilie. Cette pratique attire plusieurs personnes à la grande surprise de plusieurs. Étonnamment, ces désirs se développent principalement entre 18 et 20 ans. (MEDICO, D., 2004) Ces personnes chez qui cet intérêt nait vont avoir leur première expérience durant leur jeune vingtaine. (MEDICO, D., 2006) « L’inconscient fait partie des zones obscures de l’humanité. […] Freud était convaincu que l’inconscient était porteur de désirs sexuels. » (CRÉPAULT, C. 2003) Par ce fait, on peut déduire que ce qu’on pense et ce qui nous attire, d’un point de vue sexuel, sont dictés par notre inconscient. Personne ne choisit ce qui l’attire, quand elle en ressent l’attirance et où qu’elle est ressentie. Cependant, tout le monde peut choisi d’en succomber à la tentation ou d’y résister. (MONEY, J., 1981)

Le Soi

Le soi englobe l’ensemble des caractéristiques individuelles qui font qu’une personne est différente des autres ou semblable à eux. Le soi comprend aussi le concept de soi qui est les croyances qu’une personne entretient à propos d’elle. Il y a aussi la conscience réflexe qui est l’acte de penser à penser à soi-même. (BÉDARD, L., DÉZIEL, J., LAMARCHE, L., 2012) Cet acte de penser à soi-même permet à tout individus d’être en mesure de faire une introspection sur son comportement, ses qualités/défauts et sur ses relations. Bref, sur elle-même en général. Les personnes qui vont faire une réflexion de soi d’une manière honnête et totalement ouverte ont un pas d’avance sur la compréhension de ce qui les attire sexuellement. Dans la sexualité, il y a une pyramide du niveau de sexualité qui permet de comprendre les différentes étapes de celle-ci. L’avant-dernière case, avant d’arriver au sommet qui est la performance sexuelle, il y a l’intérêt personnel. Cet intérêt personnel est l’attirance physique et psychologique qui nous attire face aux autres individus. Cet intérêt caractérise les préférences des individus par rapport aux activités sexuelles. (BÉDARD, L., DÉZIEL, J., LAMARCHE, L., 2012) Quand une personne va justement avoir une conscience réflexe par rapport à ce qui l’intérêt sur le plan sexuel, elle saura ce qui crée son désire et son excitation. Ce sont deux éléments qui composent le sommet de la pyramide du niveau sexuel. Il est bien plus facile d’avoir une meilleure relation sexuelle avec ceux qui nous entourent lorsque les personnes impliquées savent ce qu’elles veulent. Cependant, lorsque ce qui attire la personne est considéré comme quelque chose d’inhabituel et étrange, il faut agir afin d’aider l’individu en l’encadrant. (DESOUHANT, E. 2014) Dans les choses hors norme, il y a par exemple ce qu’on appelle le fétichisme où la personne est attirée sexuellement par des parties du corps non sexuelles comme les pieds. Les personnes qui sont attirées par ce type de pratiques ont dû « apprendre » à aimer cela. « L’apprentissage est un changement relativement permanent dans le comportement d’un organisme provoqué par l’expérience. L’apprentissage modèle nos pensées et notre langage, nos motivations et nos émotions, notre personnalité et nos attitudes. » (MYERS, 2007) Il y a plusieurs formes d’apprentissage. Les plus employées sont l’apprentissage par association et l’apprentissage par observation. L’apprentissage par association nous apprend à associer deux stimulus (lors d’un conditionnement classique qui est un type d’apprentissage dans lequel un organisme en vient à associer deux stimuli) ou une réponse et ses conséquences (lors du conditionnement opérant qui est un type d’apprentissage dans lequel le comportement s’accroit s’il est suivi par un renforcement ou s’atténue s’il est suivi par une punition).  (MYERS, 2007) Les personnes qui sont attirées par des parties du corps non sexuelles ont associé la partie en question à une réponse sexuelle. De sorte à expliquer pourquoi elles sont attirées par cette partie qui normalement ne déclenche pas de réponses sexuelles. Même si cette association s’est produit qu’une seule fois, l’individu en question associe désormais ce membre du corps comme une source d’excitation. Il y a aussi les personnes qui sont attirées par des partenaires pré pubère (les pédophiles) rentre aussi dans la catégorie des paraphilies sévères et qui doivent être encadré.   La sexoanalyse est un traitement qui vise à acquérir une meilleure santé sexuelle. Cependant, afin que cela soit possible, il faut que la personne ayant un trouble sexuel « soit capable d'introspection, de « réfléchir de l'intérieur » sur le sens de ses affects, de ses attitudes, de ses conduites, de son dérèglement sexuel. Les individus qui sont coupés de leur monde interne ne sont pas de bons candidats à la sexoanalyse. » CRÉPAULT, C. (2003) Être en mesure de faire de la conscience réflexe permet de comprendre ce qui plait à la personne tout à la fois de lui permettre de réaliser qu’il a besoin d’aide si ces intérêts dépassent la normale.

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