Est-ce qu'il est plus aisé de nous connaître nous-même ou bien il est plus facile de connaître l'autre ?
Recherche de Documents : Est-ce qu'il est plus aisé de nous connaître nous-même ou bien il est plus facile de connaître l'autre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arkane29280 • 31 Mars 2014 • 793 Mots (4 Pages) • 1 449 Vues
Nous avons tendance à penser que nous sommes les mieux placés pour nous connaître nous-même, nos traits de caractères, nos habitudes, nos manies. C'est «moi» qui vis ma propre vie au quotidien. Je connais mes goûts, ce que j'aime, ce que je n'aime pas, je sais comment je réagirais à telle situation ou à tel moment. Je sais comment je suis et comment je suis fait, je connais mon caractère dans les moindre détails puisque c'est de moi qu'il s'agit. Il nous est cependant possible, lorsque l'on connaît bien une personne, d'anticiper sa réaction à nos gestes, nos paroles. On arrive à détecter ses habitudes, ses «tocs», ses traits de caractère. Il nous est même possible de découvrir chez cette personne des traits de caractère qui lui étaient alors inconnus, auxquels elle n'avait pas prêté attention jusqu'alors. A partir de là, nous nous posons la question suivante : Est-ce qu'il est plus aisé de nous connaître nous-même ou bien il est plus facile de connaître l'autre ?
Puisque je suis dans mon propre corps, puisque c'est moi qui vis l'action au temps présent, et chaque action à chaque moment de la journée, je sais ce que j'aime que l'on me dise ou non, ce que j'aime que les gens fassent pour moi ou non. Je suis le plus à même de décrire mon caractère dans les moindres détails puisque je suis dans mon propre corps depuis ma naissance. Les personnes extérieures ne me connaissent pas toutes depuis ma naissance et ne passent pas leur temps à mes côtés. Mon côté conscient connaît chacun de mes mouvements, chacune de mes capacités, mes aptitudes, mes forces, mes faiblesses et mes limites. Je m'estime à ma juste valeur chaque jour, face à chaque obstacle je connais ma capacité à le surpasser ou non. Je sais ce dont je suis capable ou non, ce dont l'autre n'a pas forcément conscience. Les personnes extérieures peuvent se faire une idée de tout ce dont je suis capable ou non, sans pour autant en connaître l'exactitude, contrairement à moi. Les gens me surestiment, me sous-estiment, me jaugent en fonction de mes actes. C'est ainsi qu'ils procèdent également pour déceler mes habitudes, mes manies.
Cependant, si mon conscient est capable de me jauger et de me permettre de connaître chacun de mes traits de caractère, Qu'en est-il de mon subconscient ? Comment l'autre peut découvrir en moi des capacités dont je n'avais pas eu connaissance jusqu'à maintenant ? Comment peut-il me parler de traits de caractère, de «tocs» que je n'ai jamais remarqué ?
Nous ne sommes pas seulement doté d'un conscient mais aussi d'un subconscient, et le subconscient se charge d'exécuter des «tâches» naturellement, la première tâche étant de faire que l'on respire. En effet, nous respirons afin de rester oxygénés dans la journée sans y prêter attention. Nous effectuons des choses consciemment, puisque c'est notre intention de le faire, nous allons penser : «je dois faire cela», «je dois dire cela» et nous allons faire ou dire telle chose. Cependant notre subconscient nous envoie aussi des ordres auxquels nous ne prêtons pas attention. Une fille qui aura pris l'habitude de se passer la main dans les cheveux en aura fait une habitude et le fera inconsciemment, ou
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