Qu’est-ce qu’une théorie du développement de l’enfant?

RÉSUMÉ CHAPITRE 1

Section 1.2 – Qu’est-ce qu’une théorie du développement de l’enfant?

Chaque individu possède sa théorie du développement de l’enfant (psychologique et

physique). Son vécu, ses valeurs ses préjugés et son observation des enfants des

autres viennent l’influencer. Cela lui permet de répondre à plusieurs questions son

concernant le développement de l’enfant (punir ou non, encadrement strict ou non,

etc.). Cette théorie personnelle du développement de l’enfant permet donc à l’adulte

de comprendre ce qu’il observe chez l’enfant et de savoir comment réagir face à ses

observations.

Section 1.3 – Les questions importantes sur le développement de l’enfant

Les changements (physique, cognitif, affectif) ayant lieu durant l’enfance sont si

importants que les différentes théories du développement de l’enfant se concentrent

sur certaines facettes seulement (Freud et le développement psychosexuel, Piaget et

le développement cognitif). Les méthodes étant différentes, les conclusions divergent

tout autant.

Il y a aussi le développement qualitatif et quantitatif. Le quantitatif prend en compte la

quantité de choses (mots, objets, etc.) et le qualitatif prend en compte les

caractéristiques (couleur, forme, etc.) de ces choses.

L’inné et l’acquis sont également d’importance mais sont loin de faire l’unanimité. Les

préconceptions sociales, l’honnêteté intellectuelle et la rigueur des chercheurs teintent

les recherches sur le sujet. Cependant, certains avancent que l’inné et l’acquis

interagissent complètement ensemble pour donner un comportement observable.

Finalement, il existe 3 courants d’idées sur la nature humaine. Les mécanicistes

conçoivent l’Homme comme une machine biologique qu’on peut programmer. Les

organismiques, conçoivent l’être humain comme un organisme qui s’autorégule pour

suivre un plan régit par une horloge interne qui s’adapte selon les besoins et le milieu

de vie. Les nativistes, finalement, considèrent que l’enfant nait avec des

connaissances déjà acquises qui se développent.

Section 1.4 – Les conceptions historiques de l’enfant

Un enfant a toujours été considéré comme quelque chose de positif. Cependant, les

enfants avec un défaut de naissance, les filles ou bien ceux qui étaient « de trop »

étaient parfois assassinés par leurs parents. Plus tard, notamment chez les grecs et

les romains, les sévices subis par les enfants étaient réprouvés mais une discipline

stricte était prônée. La montée du catholicisme fit en sorte que les enfants furent

d’avantage pris en charge par l’église, car l’enfance était vue comme une phase

déterminante de la vie. Avec la Renaissance et l’industrialisation, des théories voulant

que l’enfant fût défini par son milieu (Locke) ou que le milieu même était dangereux et

qu’il fallait éduquer les jeunes de façon progressive et bienveillante (Rousseau)

arrivèrent. Le darwinisme, de son côté, amena que les comportements sont là pour

assurer la survie et se maintiennent naturellement, en opposition au béhaviorisme qui

postule qu’avec le conditionnement approprié n’importe quel enfant peut évoluer en

n’importe quel adulte.

RÉSUMÉ CHAPITRE 2

Section 2.2 – Le bagage héréditaire

La reproduction humaine reste partiellement mystérieuse pour la science moderne.

Au 18e siècle, la science stipulait que les êtres vivants primitifs apparaissaient grâce

à des composés présents dans les matières en décomposition, et qu’il était impossible

de combiner deux espèces ensemble pour en former une troisième. Chez l’homme on

a cru que le bébé était entier dès le début et qu’il ne faisait que grossir avant de naître.

Vint ensuite la conception que certaines structures apparaissaient (non transmises)

au cours du développement de l’embryon (épigenèse). Darwin et Lamarck travaillèrent

cette théorie en ajoutant le concept que certaines miniatures d’organes étaient

transmises au foetus (Darwin) et qu’elles étaient influencées par l’environnement

(Lamarck). Les caractéristiques des parents étaient ainsi transmises, incluant des

choses comme la force physique acquise.

La conception d’un être humain débute par la fusion d’une gamète (cellule de

reproduction) mâle (spermatozoïde) et d’une femelle (ovule), chacun contenant 23

chromosomes. Chaque mois, un ovule est libéré et, s’il est fécondé par un

spermatozoïde (un seul y arrivera), s’attachera à la paroi utérine et se développera en

structure appelée zygote, contenant les 23 paires de chromosomes.

Le code génétique, ou génome, d’un être humain est composé de 2 types

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