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Psychologie de l'enfant

Compte rendu : Psychologie de l'enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Avril 2020  •  Compte rendu  •  1 463 Mots (6 Pages)  •  904 Vues

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Psychologie de l’enfant TD 7

Courants théoriques, méthode, auteurs :

La neuropsychologie est la psychologie qui s’intéresse aux relations entre le cerveau et le fonctionnement psychologique (cognitives, comportementaux et émotions) or dans cet article on cherche à comprendre comment marche le principe de l’attention qui dépend de l’activité de réseaux cérébraux. L’attention est un mécanisme global de sélection Le courant théoriques de cet article est donc la neuropsychologie. La méthode utilisée pour cet article est la méthode clinique, car il n’y a pas d’expérience. Cet article est basé sur la compréhension des différents mécanismes de l’attention, il n’y a pas d’expérimentation. L’auteur se base sur son expérience personnelle, il parle notamment d’une entreprise qu’il a visité. L’auteur de cet article est Jean-Philippe Lachaux, il est directeur de recherche à l’Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Il est chercheur en neurosciences cognitives, il a créé avec son groupe le programme ATOLE qui permet d’aider les enfants à comprendre ce qu’est vraiment l’attention et comment elle fonctionne. Il a notamment écrit « Le cerveau funambule ».

Résumé :

Cet article écrit par Jean-Phillipe Lachaux a pour sujet le fonctionnement et les mécanismes de l’attention ainsi que les facteurs qui augmentent notre inattention. L’attention a pour fonction principale de sélectionner à tout moment ce qui est important et nécessite un peu de « temps de cerveau disponible ». Tout ceci se fait à l’aide de certains processus cérébraux. L’un des principaux enseignements des récentes recherches est qu’il est temps de réviser notre conception de l’attention, ce n’est pas un phénomène purement mental que l’on peut contrôler par la volonté si on a la force psychique nécessaire. Cette vision dérive d’une conception ancienne et naïve du cerveau. La réalité est bien plus complexe, le cerveau est un tissage très dense de vastes réseaux de neurones interconnectés, animé chacun par une dynamique constante, déterminé par leur propre état interne et les contraintes du monde extérieur. Tout est donc affaire d’équilibre entre les réseaux, l’effort d’attention est donc une subtile recherche de stabilité. Il existe un plafond de verre de l’attention, on le ressent lorsque on veut rédigez une lettre importante dans un open space animé, alors que l’on a en tête les dix e-mails de retard auxquels on doit répondre. Il y a quelque chose qui coince, c’est tout simplement que les choses que l’on essaye de faire en même temps nécessitent la participation des mêmes régions du cerveau, a qui on demandent des actions différentes et contradictoires. Nous ne pouvons pas être attentif à deux choses en même temps. Les publicitaires essayent donc de placer des messages sur les endroits libres des espaces public afin de capter notre attention. Pour capturer l’attention, il faut adapter son message à ce qui intéresse la personne en ce moment. Dès lors, l’attention de notre société est monopolisée par les médias les mieux conçus pour la retenir. Nous utilisons de plus en plus notre attention pour atteindre une sensation de plaisir rapide : le circuit de la récompense. Les smartphones nous donnent la possibilité nouvelle de nous autostimuler dans les moments qui jusqu’alors était consacrer à rêvasser. Le temps de sommeil est en diminution dans notre société car il est l’archétype du moment vide ou il ne se passe rien. Il est donc facile de comprendre que le système scolaire doit jouer un rôle important dans ce reversement d’attitude par rapport a l’attention. Dans le contexte scolaire le professeur fait office de derniers soldats du genre humain. Il faut expliquer aux enfants ne que nous sommes pas des demi-dieux capables de tout voir, de tout faire, de tout ressentir, et de tout vivre.

Notions importantes :

Plafond de verre de l’attention : C’est les limites difficiles a montrer du doigt mais pourtant réelles de l’attention, on ne peut pas se concentrer a 100% sur deux choses différentes.

Réseaux cérébraux : L’attention dépend de l’activité de ces réseaux, ils doivent s’ajuster en fonction des stimuli, infos et des besoins.

Surchauffe cérébrale : Lorsque nous sommes inondés d’une quantité invraisemblable de contenus numériques qui semblent important, le système attentionnel qui est dans le cerveau est en surchauffe.

Circuit de la récompense :  C’est le circuit auquel est soumis l’attention pour atteindre une sensation de plaisir rapide. Entre deux stimuli auxquels nous pourrions nous intéresser, le plus excitant est favorisé.

Manipuler l’attention :  Les publicitaires connaissent ce qui captent notre attention et l’utilisent afin d’amener l’attention du public sur ses produits et les garder plus longtemps possible.

Analyse critique :

Nous allons tenter de faire une analyse critique de cet article. Tout d’abord, cet article se base sur l’expérience personnel de l’auteur, il n’y a pas d’expérience. Le niveau de preuve n’est donc pas très élevé cependant il appuie bien ses arguments de différentes manières. Tout d’abord il y a un schéma qui nous permet de mieux comprendre les différents mécanismes de l’attention et ou il se situe. Dans son article il change totalement la vision de l’attention, avant les gens pensait que l’attention était un phénomène purement mental que l’on pourrait contrôler avec notre force psychique. Or il explique que c’est beaucoup plus complexe et que le cerveau est un tissage très dense de vastes réseaux connectés. Il ne se contente pas de nous dire que ce sont des processus cérébraux mais il explique aussi leur fonctionnement. L’attention est attirée par les stimuli les plus saillants physiquement, brillants, bruyants et en mouvement. Il ne se contente pas d’expliquer la forme, il explique aussi le fond. On peut le voir notamment avec la notion de circuit de récompense qui est très bien expliqué et qui facilite la compréhension du texte. De plus il utilise de nombreux exemples qui nous permet aussi de mieux comprendre le texte. On peut le voir par exemple lorsqu’ il compare l’ancienne vision de l’attention a « un tigre fougueux contraint par le fouet de son maître » ou encore quand il compare la nouvelle vision a « un numéro de funambule ». Ce sont des comparaisons simples mais qui nous permet de mieux comprendre l’article. Il propose aussi des alternatives au surplus de technologie qui nous entoure avec la méditation. De plus, il a créé avec son groupe un programme d’éducation et de développement de l’attention en milieu scolaire (ATOLE). Il essaye de trouver des alternatives aux problèmes qu’il rencontre. Cependant son article n’est pas vraiment complet, il le dit lui-même « En attendant, nous pouvons déjà déduire de leurs premiers résultats forcément incomplets des réponses partielles ». En conclusion cet article est très bien expliqué il rentre dans le détail tous en nous facilitant la compréhension d u texte, cependant le niveau de preuve n’est pas très élevé et il dit lui-même que son article n’est que partiel.

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