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Latitude décisionnelle et épuisement émotionnel

Mémoire : Latitude décisionnelle et épuisement émotionnel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2017  •  Mémoire  •  3 558 Mots (15 Pages)  •  1 920 Vues

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INSTITUT D’ENSEIGNEMENT À DISTANCE

UNIVERSITE PARIS 8

Année universitaire 2016 – 2017

PROJET TUTORÉ SANTE ET HANDICAP (EN39SH4C)

PROJET DE RECHERCHE DE PSYCHOLOGIE CLINIQUE

Enseignant Aude Pachet

L’efficacité des Thérapies Cognitives et Comportementales sur l’empowerment des patients souffrant d’état de stress post-traumatique

CHARRIER Valérian

charrier.valerian.75@gmail.com

Table des matières

Introduction 3

1. Question de recherche 3

2. Le cadre théorique de la problématique 3

2.1. Développement des présupposés 3

2.1.1 Empowerment 3

2.1.2 État de Stress Post-Traumatique 5

2.1.3 Thérapies Cognitives et Comportementales 6

3. L’énoncé des hypothèses 7

3.1 Hypothèse générale 7

3.2 Hypothèses opérationnelles 7

4. Bibliographie Argumentée 8

Bibliographie 10

Sitographie 11

Annexes 12

- Annexe 1: Echelle de l'empowerment de Rogers, Chamberlin, Ellison & Crean (1997).

- Annexe 2: État de stress post-traumatique dans la CIM-10 (OMS, 2007).

Introduction

Tout individu peut un jour être confronté à un événement traumatique intense, que ce soit un accident, un viol, un incendie ou même un attentat et donc est susceptible de développer un état de stress post-traumatique ou ESPT en réaction à cet évènement (Auxéméry, 2013).

Selon Charlotte Connor (2014), le patient souffrant d’état de PTSD (post-traumatic stress disorder ou état de stress post-traumatique en français) vit un sentiment profond de « lack of empowerment », traduit en français par perte de l’autonomie. L’empowerment étant une des quatre dimensions du processus de rétablissement (Provencher, 2002), cette diminution du pouvoir d’agir des sujets souffrant d’ESPT nécessite d’être prise en charge.

Pour lutter contre cette perte d’empowerment, il existe plusieurs dispositifs de soins thérapeutiques dont la thérapie cognitivo-comportementale, qui d’ailleurs est la thérapie ayant reçu le plus d’appuis empiriques quant à son efficacité sur le traitement de l’ESPT (Germain, 2008). Cette présente recherche relevant du champ des thérapies cognitives et comportementales a pour but de mettre en lumière l’impact de la thérapie cognitive et comportementale sur le renforcement de l’empowerment des sujets souffrant d’état de stress post-traumatique.

Faire ressortir son intérêt personnel de faire cette recherche

1. Question de recherche 

Observe t’on une amélioration de l’empowerment des patients souffrant d’état de stress post-traumatique suite à une prise en charge thérapeutique comportementale et cognitive?

2. Le cadre théorique de la problématique

2.1 Développement des présupposés

Nous présenterons trois points clés liés à notre question de recherche. Nous commencerons par l’empowerment puis l’état de stress post-traumatique et enfin la thérapie cognitivo-comportementale.

2.1.1 L’Empowerment

Le concept anglo-saxon d’empowerment a fait son apparition en France au cours des années 2000 sous une notion d’émancipation, de responsabilisation, d’autoréalisation des individus (Bacqué & Biewener, 2015). Bien que « pouvoir d’agir » soit la traduction française la plus utilisée dans les écrits qui lui sont dédiés, il n’existe pas de terme français qui rende compte de l’ensemble des 2 dimensions de l’empowerment qui sont le « pouvoir et le processus permettant d’y accéder » (Bacqué & Biewener, 2015). Si pour Ensing et Young (1999), l’appropriation du pouvoir d’action est un processus personnel : « l’appropriation du pouvoir est un processus à l’intérieur duquel l’individu assume davantage de responsabilités dans l’orientation de sa vie, croit davantage en sa capacité d’exercer un plus grand contrôle sur son environnement, et développe des stratégies concrètes lui permettant de jouer un rôle plus actif dans l’atteinte de ses objectifs de vie », pour McLean (1995) c’est également un processus politique consistant en la promotion et la défense des droits des usagers.

Bouvet définit l’empowerement comme « la faculté d’agir en son propre chef pour œuvrer dans le sens de ses aspirations » (2016, p 52). Selon Provencher (2002), l’empowerement est un processus construit multidimensionnel qui est une étape vers le rétablissement. Bacqué et Biewener (2015) définissent l’empowerment comme le lien entre le bien-être individuel et l'environnement social et politique. En 1995, Zimmerman décrit trois niveaux d’empowerment. Premièrement le niveau psychologique qui est le plus présent dans les écrits scientifiques sur le rétablissement (Provencher, 2002). Le pouvoir d’agir de niveau psychologique se décompose en trois composantes qui sont la composante intrapersonnelle, c’est à dire ce que l’individu perçoit du contrôle qu’il a sur son environnement, puis la composante interactionelle, c’est à dire ce que l’individu comprends des facteurs socio-politiques qui ont une influence sur ses propres objectifs, et enfin la composante comportementale qui correspond à « une attitude proactive dans l’exercice de ses choix » (Provencher, 2002).

Ensuite le niveau organisationnel qui fait référence aux règles, valeurs et structures qui permettent

l’appropriation du pouvoir et finalement le niveau communautaire, qui se rapporte

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