Synthèse du film « Shutter Island » de Martin Scorsese

Synthèse du film « Shutter Island » de Martin Scorsese.

Ce film est un thriller psychologique. On y retrouve Leonardo Di Caprio, jouant le rôle de l’acteur principal : Teddy Daniels. Ce dernier est un Marshall (un membre du FBI) envoyé avec son collègue à Shutter Island dans les années 50, afin d’élucider une affaire concernant une patiente qui s’est échappée de l’hôpital psychiatrique.  

Seulement nous pouvons constater à un moment donné que toute cette enquête n’est une mise en scène. Le but étant de faire en sorte que le Marshall Teddy Daniels affronte les terreurs qui le rongent et qu’il accepte enfin la vérité. Cette vérité n’est autre que le fait qu’il ait commis un crime horrible : celui d’avoir assassiner sa femme et ses enfants et qu’il est lui-même interné dans cet hôpital psychiatrique. Mais rien de tout cela ne semble être réel à ses yeux, c’est-à-dire que le Marshall pense surtout ne pas être arrivé au bon moment pour sauver sa famille et s’en veut terriblement.

De plus tout au long du film, les scènes de « flashback » ou hallucinations nous donnent à penser que Teddy est victime d’un coup monté par l’Etat ou un organisme similaire. Des démences qu’il ne montrait pas au début de cette fausse enquête commencent à apparaitre dans son comportement… la réalité est que les médecins mettent en place des jeux de rôle afin d’essayer de le soigner. Le Marshall, dans sa névrose, se prêteras au jeu sans s’en rendre même compte car pour lui, il est toujours cet homme faisant respecter les lois.

Le but de tout cela est enfin de compte d’éviter la mort à un patient, en essayant par tous les moyens de le soigner. Tout va enfin se dégoupiller pour Teddy à la fin du film qui se retrouve face aux clichés photographiques de ses enfants, morts. A ce moment précis il se demande s’il devrait encore vivre après les atrocités qu’il a commise, mais dit-il cela pour faire en sorte que les médecins le croient guérit et raisonné afin qu’il puisse continuer son enquête ou car il l’est vraiment ?

...