Les schèmes

Il y a plusieurs schèmes qui sont rélies ente eux,  le schème s’accomode et s’assimule et cela se modifie et ça arrive à un moment donné qu’il puisse se reproduire lui-même la sensation plaisante qu’il avait par exemple : les doigts dans la bouche. Des processus cohérents qui se complexent avec le temps.

Le schème a trois principes :

L’assimilation : Avec l’assimilation on n’a pas besoin de développer notre schéme. Ca ne demande pas de la reconfiguration de schème. Donc, nous n’avons pas besoin de transformer le schème pour comprendre l’objet présent. Il y a la présentation de quelque chose de nouveau, il y a donc un évènement qui se passe, soit on peut l’intégrer dans notre schème (assimilation). Soit on ne peut pas l’intégrer telle quelle dans notre schème, et là il faut modifier et étendre le schème. Dans un cas on bouge, et dans l’autre cas on ne bouge pas mais dans les deux cas, il y a un nouvel objet à la source de processus.

L’accommodation : quelque chose qu’on apprend

L’équilibration : consiste à stabiliser et se positionner par rapport au monde et de nouveau être avec l’objet, donc l’équilibration c’est  ce moment d’intégration, de stabilisation, de nouveau schème qu’on a réussi à régler à partir de l’accommodation. C’est un processus d’autorégulation.

La méthode de Piaget : c’est une méthode scientifique dans des stades, les parents ne sont pas là, les enfants sont dans une pièce, il y a des objets qui sont disposés sur la table, la personne utilise un vocabulaire d’enfant et elle cherche deux choses : la manière de penser par la manipulation et l’explication de sa manipulation. Méthode scientifique d’un cadre normalisé, cela demande un opérateur et ils interrogent l’enfant, les objets sont disposés sur la table, puis ce que cherche Piaget c’est : quelles sont les raisons que l’enfant peut donner pour expliquer ce qu’ils ont fait, et en regardant les explications que l’enfant donne en face des mêmes expériences qu’il arrive à créer et c’est universelle donc cela atteint le statut de la science. C’est-à-dire s’il y a une règle qui s’implique systématiquement. C’est une règle scientifique. En fonction de ce que Piaget cherche, il trouve un certain nombre de réponses. Piaget dit : il n’y a pas une réalité quelque part il y a une ensemble des schèmes qui font qu’on peut s’entendre dans des choses.

Innéisme : C’est le postulat que l’idée est déjà dans l’individu par rapport au l’objet, donc l’objet ne transmet rien à l’individu parce que l’individu a déjà cette information. L’innéisme part de principe que les structures au fond sont déjà construites. Elles n’ont pas besoin de passer à travers tout un processus. L’objet a déjà acculé  cette capacité qui existe déjà. Les propriétés de l’objet, l’élément déclencheur existe déjà sur lui. L’objet ne fait que déléguer, typiquement le langage. Il n’y a pas d’échanges.

Constructivisme : Le fait que le sujet a déjà une base par rapport à des choses pour expérimenter ou sa perception, il pose ces perceptions sur l’objet et il tire des conclusions par rapport au l’objet. D’une part on a des structures qui sont capables de mettre en ligne des perceptions de sujets, et d’autre part cette structure va donner à l’objet des conclusions. Ce que dit Piaget : on a une structure dans notre tête et on rapporte cette structure à l’objet et par rapport à ce qu’on en déduit, on construit les structures derrière. C’est une relation d’échanges entre sujet et l’objet. Développer une connaissance de plus en plus grande de l’objet. La réalité n’existe pas, elle n’est pas donnée mais elle est construite, les activités intelligentes c’est justement de construire. La connaissance n’est jamais une copie, l’idée sera que ça sera un acte créatif. Notre connaissance sera toujours limité par l’objet, par la partie qu’on considéré pour l’a comprendre par ex : comprendre l’arbre comme un arbre on n’arrive pas. On ne peut pas faire l’expérience subjective de l’arbre. Mais on peut connaitre qqch de l’arbre par ex : les racines. Ex quand la fille répondait à pk l’avion vole ? Parce qu’il a un moteur.  Piaget : L’idée c’est qu’il y a qqch qui va relier le sujet à l’objet, tous les objets qu’on va pouvoir rencontrer dans notre vie ne sont pas authentiques et elles sont capables d’être le déclic de notre intelligence et de notre connaissance (schèmes), mais ici c’est la manipulation des objets. L’objet lui-même nous envoie des informations et quelque part ici se passe l’opération et l’intelligence. Pour Piaget : nous avons un objet et un sujet, l’objet envoie une action qui est un comportement observable, cet action en retour va développer son schème. Donc, il y a un échange qui se fait entre l’objet et le sujet par l’inter média de l’action, on va pouvoir intégrer des nouvelles infos. La 1ere chose que l’enfant fait c’est essayer des choses avec les sens. Par exemple on prend un objet, après je le dépose et je le reprends et par les sens etc on va construire nos schèmes.

Empirisme : l’objet transmet tous les informations au sujet mais que le sujet a rien de base. Empiristes : des gens qui vivent par notre mental, et ils ont rien. Il n’y a pas d’échange. Ils n’ont pas de schème  On recoit des infos de l’extérieur et la répétition de ces perceptions fait qu’on les associe. L’information part de l’objet c’est tjrs lui qui envoie. La partie prie philosophique/psycho – on reçoit de l’objet des impressions et ces impressions on va les traiter par l’habitude. Il n’y a pas de schème, elle va être sensuelle et après cela sera intellectuelle. Tout vient de l’objet. C’est lui qui envoie les informations.

Égocentré : l’enfant rapporte tout à lui-même, le monde de vie de l’enfant selon Piaget c’est d’abord au fond lui et monde, et la phase égocentré c’est la phase où il se relie au monde à partir de ce qu’il ressent. C’est une des premiers stades entre la fusion avec l’enfant et le monde et l’individuation qui reviendra plus tard. Tout ce processus d’individuation commence par fusion et dans le stade égocentré l’enfant se sépare du monde en fonction de ce qu’il est.

L’acquisition de langage pour Piaget est un marqueur qui fait passer de la phase sensori-moteur à la phase préopératoire. Le langage pour lui c’est un premier mouvement d’individuation. Egocentré : Mécanisme interne que l’enfant développe. Ce qui ne concerne pas la communication. Le langage égocentré : suit un moment pour le processus de dev. Qui permet à l’enfant d’avoir des representations mais de ce qui concerne le dev. d’intelligence vers la logique

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