Quelle importance peut-on accorder au stade fœtal dans le développement de l’enfant ?
Dissertation : Quelle importance peut-on accorder au stade fœtal dans le développement de l’enfant ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baboune0603 • 19 Septembre 2016 • Dissertation • 496 Mots (2 Pages) • 957 Vues
Quelle importance peut-on accorder au stade fœtal dans le développement de l’enfant ?
Dans notre société occidentale actuelle, l’âge d’un enfant n’est pris en compte qu’à partir du jour de sa naissance. En effet, un enfant a neuf mois, neuf mois après l’accouchement. Seulement, dans d’autres sociétés, d’autres cultures ou bien dans d’autres courants de pensées, l’enfant (lorsqu’il naît à terme) a déjà neuf mois le jour de sa venue au monde. Ce mode de pensée vient à défendre le fait que la vie commence dès la conception.
Aujourd’hui, même si la science ne le reconnaît pas officiellement, on commence à s’ouvrir à l’idée qu’il y a « une vie avant la vie »[1].
Françoise Dolto dit un jour :
« Il n’est jamais trop tôt pour parler à un être humain. C’est un être de parole, dès la vie fœtale... ».[2] Elle souleva donc l’hypothèse que le fœtus est déjà doué de perceptions et que la vie intra-utérine a donc toute son importance pour sa vie future.
Dans ce cadre, le fœtus peut être considéré comme une personne sensible à toutes les émotions et sensations qui lui parviennent de l’extérieur ou de sa mère.
Reconnaître au fœtus la capacité de perception c’est aussi reconnaître qu’il a une vie psychique. Partant de ce constat, les éléments de la période intra-utérine participent, façonnent et influencent les fondements de la personnalité future. On parle de « mémoire émotionnelle archaïque »[3]. En effet, le fœtus enregistre et inscrit en lui les souffrances et le bien-être de sa vie prénatale. Ce phénomène a donc toute son importance dans son développement extra-utérin futur. L’enfant naît déjà avec un bagage émotionnel composé des perceptions, des sentiments et des émotions.
Lorsque la « mémoire émotionnelle archaïque » est soumise à un moment douloureux insoutenable dans la vie prénatale, elle fait appel au refoulement pour « anesthésier » ce sentiment. Après la naissance, l’inconscient essaie de s’exprimer et on voit apparaître chez l’enfant, névroses, troubles du comportements, maladies et autres signes d’un mal-être inconscient issu de la vie fœtale.
C’est en cela que prend toute son importance le bon déroulement de la vie prénatale. Elle est primordiale et a un impact évident dans le développement de l’enfant, dans sa construction identitaire et dans l’évolution de sa santé physique et psychique.
Le fœtus est un être vivant, percevant, désirant, mémorisant et communiquant. Il est donc essentiel de comprendre et d’alimenter son monde psychique afin de répondre à ses besoins primordiaux : amour, désir et communication. Prendre en compte l’importance du stade fœtal revient à permettre à l’enfant de se développer de la façon la plus harmonieuse possible et par extension, de faire de lui un adulte sain et équilibré.
Bibliographie :
[1] Docteur Claude Imbert, L’avenir se joue avant la naissance, la thérapie intra-utérine, Paris, Éditions Visualisation Holistique, 2007
[2] Françoise Dolto, la difficulté de vivre, nouvelle édition annotée par Gérard Guillerault, Gallimard, 1995, p 35
[3] Docteur Claude Imbert, L’avenir se joue avant la naissance, la thérapie intra-utérine, Paris, Éditions Visualisation Holistique, 2007, p 27
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