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Légalisation de l'euthanasie

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Par   •  18 Mai 2018  •  Dissertation  •  2 792 Mots (12 Pages)  •  839 Vues

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L’Euthanasie

Légalisation

[pic 7]

5/17/2018

Institut Universitaire technologique de l’OISE

Mariam Bathily- Rania Hajji

 


Table des matières

I.        DÉFINITION        2

1.        L’euthanasie active        3

2.        L’euthanasie passive        3

II.        LA LÉGALISATION DE L’EUTHANASIE        3

1.        En France        3

1.        Dans le monde        4

III.        ARGUMENTS (moraux, juridiques, religieux…)        4

1.        Arguments juridiques        4

2.        Arguments religieuses        5

3.        Arguments sociaux        6

Conclusion        8

Une pratique a vu le jour lors de ces dernières décennies, l’euthanasie. L’euthanasie consiste à abréger les souffrances et les derniers moments d’une personne victime d’une maladie incurable par un médecin ou un tiers. Si certains considèrent l’euthanasie comme une mort dans la dignité parce qu’ils choisissent de ne pas souffrir. D’autres par contre la considèrent comme un suicide assisté voire même un homicide. C’est dans ce sens que nous nous posons la question à savoir si a-t-on le droit de demander de mourir. Ainsi dans un premier temps nous allons essayer de différencier les formes d’euthanasie ensuite parler de sa légalisation en France et dans le monde. Et enfin nous parlerons des avantages et des inconvénients de cette pratique.

  1. DÉFINITION

Le mot « euthanasie » a dû se conformer à l’évolution des mentalités et a changé de sens depuis l’Antiquité en passant par le Moyen-âge et l’époque contemporaine où nous vivons.

Pendant l’antiquité l’euthanasie était pratiquée pour aider les personnes à mourir. En effet cela consistait à alléger les souffrances d’une personne atteinte d’une maladie irrémédiable ou d’une malformation. Nous pouvons prendre à titre d’illustration le philosophe Plutarque qui  rapporte qu’à Sparte l’infanticide est pratiqué sur les enfants qui sont dépourvus de santé et de force d’après un blog qui traite de l’euthanasie : www.laquestiondeleuthanasie.unblog.fr . De plus Socrate comme Platon admettent certaines formes d’euthanasie et affirment : « on laissera mourir ceux dont le corps est mal constitué ».

Plus tard au Moyen-âge l’euthanasie devient une bonne mort, le salut de l’âme. Autrement dit, il s’agit de réciter des versets religieux pour la personne agonisant pour faciliter son passage vers l’au-delà. C’est ainsi que fut créés deux textes latins l’Ars moriendi. Ces textes sont regroupés en séquences qui présentent des conduites à tenir et les prières qu’il faut lui dire.[pic 8]

Enfin dans le monde contemporain, vers le dix-neuvième siècle l’euthanasie est tout d’abord perçue comme une pratique meurtrière et eugénique dans la mesure où des populations jugées indésirables sont éliminées ou des méthodes limitant de façon passive leur existence étaient envisagées : stérilisation, enfermement, avortement… Enfin c’est vers le vingtième siècle que le mot euthanasie reprend son sens originel : Provoquer la mort d’une personne malade atteinte d’une maladie chronique arrivée à un stade critique. Ainsi nous pouvons distinguer principalement deux formes d’euthanasies : l’euthanasie passive et l’euthanasie active.

  1. L’euthanasie active

Elle peut être directe ou indirecte. Lorsqu’elle est directe, cela consiste à injecter une substance qui provoque la mort immédiate de la personne. Quant à l’euthanasie indirecte, elle repose sur le fait d’injecter des substances mortelles au malade qui se plaint de douleurs insupportables. Ceci est considérée comme un homicide car la plupart du temps la personne n’a pas donné son avis ou en est incapable.

  1. L’euthanasie passive

La jurisprudence dans certains pays accepte cette méthode. C’est le fait d’arrêter médicalement les éléments qui maintiennent la personne en vie par sa propre décision ou celle de ses proches. A savoir le renoncement à ses traitements ou les techniques qui le maintiennent en vie plongeant la personne dans le coma ou la mort dans quelques jours.

En dehors de ces deux formes il en existe d’autres :

  • Le suicide assisté : c’est une forme de suicide légale avec acceptation de la personne où c’est au médecin de prescrire l’injection à la personne mais ne le lui administre pas.
  • Le testament de vie : c’est un document signé par une personne en bonne santé qui jouit de toutes ses facultés physiques et morales pour déterminer son choix de fin de vie.
  1. LA LÉGALISATION DE L’EUTHANASIE

  1. En France

En France, l’euthanasie n’est pas formellement interdite. En effet une loi appelée loi Léonetti a été votée en avril deux mille cinq. Á savoir des pratiques d’euthanasie active ne sont pas autorisées chez le malade. Cependant, elle permet l’arrêt d’un traitement jugé très lourd mais de façon très précise. Cette résolution doit être prise tantôt par le malade lui-même tantôt par une personne de confiance ou un proche. Ainsi des soins palliatifs sont administrés au malade pour alléger sa souffrance. Toutefois si ces derniers ont un effet secondaire sur la santé du malade à savoir l’abréviation de sa vie, il doit par conséquent en être informé ou un proche à lui à défaut lui faire reprendre son traitement.

  1. Dans le monde

La politique de légalisation de l’euthanasie n’est pas partout la même dans le monde. Certains pays comme les Pays-Bas ont voté une loi en deux mille deux, autorisant les deux formes d’euthanasie ; celle active et le suicide assisté. D’autres par contre comme la France n’autorisent que l’euthanasie passive ou une forme d’aide à la mort c’est-à-dire infliger des soins de soulagement au malade qui est arrivé en phase terminale.[pic 9]

Enfin selon le site de l’actualité des pays de l’Europe, www.touteleurope.eu  il existe des pays où l’euthanasie est formellent interdite. C’est le cas de la Bosnie, de la Croatie et de la Serbie qui condamne l’euthanasie au même titre qu’un homicide. Dans des pays comme la Grèce, l’Irlande et la Pologne toute personne qui contrevient cette loi sera condamnée à des années de prison. Par contre en Islande les trois quarts de la population adhèrent à cette loi mais aucune mention n’a été faite dans le code pénal.

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