LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le béhaviorisme

Étude de cas : Le béhaviorisme. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Décembre 2012  •  Étude de cas  •  926 Mots (4 Pages)  •  1 825 Vues

Page 1 sur 4

Béhaviorisme.

Mouvement de psychologie qui préconise l'utilisation de procédures expérimentales pour étudier les mécanismes psychiques à travers le comportement, considéré comme une réponse à l'environnement (ou aux stimuli). La conception béhavioriste de la psychologie plonge ses racines dans les études sur l'associationnisme des philosophes britanniques. Elle est également dérivée de l'école américaine de psychologie du fonctionnalisme et de la théorie darwinienne de l'évolution, qui, l'une comme l'autre, mettent en relief la façon dont les individus s'adaptent à leur environnement.

L'œuvre de Watson

Le béhaviorisme fut fondé au début du XXesiècle par le psychologue américain John B.Watson. La psychologie était alors considérée comme l'étude des états intérieurs ou des sentiments au moyen de méthodes subjectives d'introspection. Sans nier l'existence des états de conscience, Watson insistait sur le fait que, n'étant pas observables, ces états ne pouvaient être étudiés. Il était très influencé par les recherches pionnières des physiologistes russes Ivan P.Pavlov et Vladimir M.Bekhterev sur le conditionnement des animaux.

Watson proposait de faire de la psychologie une discipline scientifique en utilisant seulement des procédures objectives comme les expériences de laboratoire, en vue d'établir des résultats exploitables statistiquement. Cette conception béhavioriste l'entraîna à formuler la théorie psychologique du stimulus-réponse. Selon celle-ci, toutes les formes complexes de comportement -émotions, habitudes, etc.- sont composées d'éléments musculaires et glandulaires simples, qui peuvent être observés et mesurés. Il soutenait que les réactions émotionnelles sont le résultat d'un apprentissage au même titre que les autres aptitudes.

La théorie du stimulus-réponse de Watson suscita une immense vague de recherches sur l'apprentissage chez les animaux et les hommes, du jeune enfant à l'âge adulte.

De 1920 jusqu'au milieu du siècle, le béhaviorisme domina la psychologie aux États-Unis, tout en exerçant une puissante influence partout dans le monde. Dès les années 1950, ce nouveau mouvement avait produit une telle masse de données que des psychologues expérimentaux américains comme Edward C.Tolman, Clark L.Hull, et Burrhus F.Skinner purent formuler leurs propres théories de l'apprentissage et du comportement, en se fondant sur les expériences de laboratoire et non sur l'introspection.

L'œuvre de Skinner

À l'instar de Watson, Skinner, tenant du «!béhaviorisme radical!», considère que la psychologie est l'étude du comportement observable des individus dans leur interaction avec le milieu environnant. Contrairement à Watson, cependant, Skinner n'estime pas nécessaire d'écarter de la recherche les états de conscience comme les sentiments. Soutenant qu'il est possible d'appréhender ces processus intérieurs par les méthodes scientifiques habituelles, il accorde une grande importance aux expériences individuelles sur les animaux et les hommes. Ses recherches sur les animaux, axées sur le type d'apprentissage dit «!conditionnement opérant!», qui apparaît comme la conséquence des stimuli, ont montré la possibilité d'étudier scientifiquement des comportements aussi complexes que le langage et la résolution de problèmes. Skinner a élaboré un type de conditionnement psychologique appelé renforcement.

Recherches

...

Télécharger au format  txt (6.8 Kb)   pdf (88.6 Kb)   docx (10.4 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com