La Théorie De L'apprentissage

La théorie de l’apprentissage social de Bandura.

Il y a plusieurs théories de l’apprentissage social, mais le pionnier de cette théorie a été créé par le psychologue canadien Albert Bandura (1925 —). Cette théorie est le prolongement du behavioriste et du néo — béhavioriste avec quelques influences du cognitivisme et gestaltiste.

En 1962 Bandura s’intéresse à la provenance sociale de la pensée et investigue sur l’apprentissage par imitation. Il indique que le comportement n’est pas inné à part les réflexes élémentaires, l’être humain se développe plutôt dans une expérience directe qui donne des résultats positifs et négatifs dus aux actions commises. Et ce au quotidien, quelques fois avec des réponses positives, neutres et à d’autres moments négatives. C’est à partir de ces différents processus que la personne se développe un comportement en ne prenant que les résultats efficaces et en éliminent ceux qu’il ne veut pas retenir.

En 1971 Bandura suggère une théorie des caractéristiques sociales de l’apprentissage dans « Social Learning theory » par la suite en 1986, une théorie appelée «socio cognitive interactionnelle», qui renferme les relations entre l’environnement, l’action et la pensée appelée « Social Fondations of toughtand ».

Depuis 1989 cette théorie est appelée « théorie sociale cognitive par Bandura ». Il accorde un lien d’une grande importance sur les fonctions du cognitif aux développements de l’apprentissage. Il mentionne que lorsqu’on reproduit les comportements observés, nous faisons travailler plusieurs aspects de notre cognitif, «comme l’attention, la mémoire, l’organisation cognitive, la mémoire des sens et la mémorisation».

Nous avons développé des mécanismes d’apprentissage que nous appelons «la théorie sociocognitive». Nous pouvons aussi être influencés par notre environnement à notre insu. En considérant cet apprentissage, efficace, puissant qui découle sur la prise de conscience de l’être humain, ce qui peut apporter des conséquences à leurs gestes. Il y a aussi « les nouveaux patrons de réponse » qui correspond à une habitude. C’est lorsque la prise de conscience n’est plus essentielle, les gestes se font automatiquement sans être obligé d’y réfléchir. Exemple : C’est comme lorsqu’on conduit une auto, à partir du moment que les comportements sont bien enracinés, ils se réalisent sans l’aide de la conscience.

Les gens apprennent, choisissent d’imiter ou modeler des comportements d’autrui, leurs conséquences ainsi que les traits pertinents qui les entourent. Les médias ont aussi une grande influence sur les comportements. Les gens apprennent, se forgent un comportement en reproduisant leurs observations. Exemple : L’idole d’une jeune fille est une chanteuse, la jeune fille peut décider de vouloir imiter le comportement, s’habiller, se coiffer, se maquiller de la même manière que son idole. Ce qui veut dire que la personne à partir de ses observations, de ses fonctions cognitives, de ses motivations ainsi d’une sensation d’autosatisfaction qui lui permettra de développer de nouveaux comportements.

L’apprentissage se fait dès notre jeune âge. L’enfant observe leurs parents, frères, sœurs, amis, ils sont leurs premiers modèles et imiteront leurs comportements, leurs manières.

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