L Assertivité

Assertivité

L’assertivité est définie comme une attitude dans laquelle on est

capable de s’affirmer tout en respectant autrui. Il y s’agit de se

respecter soi-même en s’exprimant directement, sans détour, mais

avec considération. Cela conduit à diminuer le stress personnel, à ne

pas en induire chez autrui et à augmenter l’efficacité dans la plupart

des situations d’entretien. Cette attitude est particulièrement

importante dans toutes les situations de la vie, mais elle l’est

particulièrement dans toutes les situations d’entretiens

professionnels et notamment dans le management (domaine où elle

est trop souvent ignorée).

L’affirmation de soi inclut donc la capacité de faire respecter ses

droits naturels, et ce, dans un respect mutuel.

Par peur de ne pas plaire au gens, de donner une mauvaise image de soi, de devoir refuser, on peut être inconfortable dans certaines situations. Et ceci peut nous mener à rendre la communication avec autrui quasiment impossible, soit en nous créant un blocage, soit en attaquant une personne, ou encore en fuyant.

Et c’est pour faire face à ces situations qui sont les problèmes de la majorité qu’est né le mot « ASSERTIVITE ». Le défaut de l’assertivité c’est qu’il peut être confondu avec l’agressivité, alors que l’assertivité c’est n’être ni agressif ni passif.Donc comment peut-on définir le mot assertivité? Comment ce comportement se distingue-t-il des autres ? Comment être assertif ? Quels sont les avantages du quel peut benefier une personne assertif?Ce sont des questions auxquelles nous éssayerons de répondre ici.

L’assertivité est un mot que l’Académie française n’a jamais retenu, il est donc un mot du jargon. Il est tiré du mot anglais « ASSERTIVNESS » qui vient du verbe « to Assert » qui veut dire « affirmer ». Ce concept a été initié au siècle dernier à New York par le psychanalyste Andrew Salter. En partant des théories de Pavlov (prix Nobel en 1904) selon lesquelles un certain nombre de réflexes sont préprogrammés, Salter a déduit que certains blocages psychiques pouvaient avoir comme origine ces réflexes innés, qui ne permettaient pas toujours de se comporter selon ses désirs conscients.

Être assertif c’est être en mesure d’exprimer ses propres sentiments, et convictions, ainsi défendre ses droits en toute liberté. Mais comme toute chose a une limite la liberté elle aussi a ses limites, c’est-à-dire il ne faut tout de même pas empiéter les autres, car on doit respecter leurs droits, leurs sentiments et leurs convictions.

« On peut définir l’affirmation de soi comme la faculté

d’être soi-même, d’exprimer ce que l’on ressent,

ce que l’on désire, et ce que l’on refuse. »

L’assertivité est définie comme une attitude dans laquelle on est

capable de s’affirmer tout en respectant autrui. Il y s’agit de se

respecter soi-même en s’exprimant directement, sans détour, mais

avec considération. Cela conduit à diminuer le stress personnel, à ne

pas en induire chez autrui et à augmenter l’efficacité dans la plupart

des situations d’entretien. Cette attitude est particulièrement

importante dans toutes les situations de la vie, mais elle l’est

particulièrement dans toutes les situations d’entretiens

professionnels et notamment dans le management (domaine où elle

est trop souvent ignorée).

L’affirmation de soi inclut donc la capacité de faire respecter ses

droits naturels, et ce, dans un respect mutuel.

2. C A R A C T E R I S T I Q U E S D E L’ A S S E R T I V I T E

- Pouvoir formuler et assumer un refus :

Dire « non » quand quelque chose ne me convient pas me permet d’éviter l’accumulation de frustrations et de dire « oui » à plus de choses qui me conviennent.

Un conseil : se justifier un minimum !

Le refus partiel :

Toujours commencer par le positif, ce qui est possible.

« Je veux bien … (ceci), à condition que … »

« Je suis d’accord pour …, mais… »

« Je veux bien …, si … »

Le refus total :

Soyez compréhensif envers votre interlocuteur qui doit résoudre son problème ; expliquez brièvement que vous ne pouvez/voulez pas et proposez-lui éventuellement une autre solution (sans vous).

« Je comprends que tu aies besoin de …, mais je ne peux (ou ne veux) pas…, par contre, tu peux peut-être … »

Si malgré votre refus la personne insiste votre ton doit devenir plus ferme :

« Je comprends que tu désires … mais je regrette que tu insistes. Je trouve que tu ne respectes pas ma décision. »

Et plus ferme encore :

« J’aimerais vraiment que tu cesses d’insister ! »

- Pouvoir être en désaccord sans agressivité;

- Défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres ;

- Etablir des relations gagnant-gagnant ;

- Être capable d’accepter le point de vue de l’autre, de changer d’avis;

- Pouvoir formuler une critique et provoquer un changement de comportement :

Provoquer un changement de comportement, responsabiliser

- Dire « Je »

- Traiter

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