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Devoir Communication: Ben Laden

Mémoires Gratuits : Devoir Communication: Ben Laden. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Mars 2014  •  743 Mots (3 Pages)  •  898 Vues

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Mauvaise surprise pour les Pakistanais lecteurs de l'édition internationale du New York Times du 22 mars. Un immense espace blanc s'affichait à la une. Il remplaçait un article, visiblement jugé trop critique pour être imprimé, de Carlotta Gall sur les liens entre Ben Laden et l'ISI, les services secrets pakistanais.

Dans son article, Gall, qui vient de publier un livre intitulé The Wrong Enemy: America in Afghanistan, 2001-2014 [Le mauvais ennemi : les Etats-Unis en Afghanistan, 2001-2014], accuse l'ISI d'avoir créé une cellule spéciale pour protéger Al-Qaida et son chef, Ben Laden. Selon elle, les Etats-Unis se sont trompés de cible en envahissant l'Afghanistan et auraient dû regarder plus à l'ouest...

La journaliste pakistanaise Bina Shah, qui avait lu l'article de Carlotta Gall avant sa parution, a livré dès le 19 mars son contrepoint dans l'édition américaine du New York Times. Elle a également republié une version légèrement amendée de cet article sur son blog. Selon elle, l'article censuré est "rempli d'allégations de bas étage et l'argument est fondé sur des spéculations et des ragots avec très peu de preuves concrètes".

Pas étonnant, selon Bina Shah, car Carlotta Gall a des comptes à régler avec le Pakistan, dont elle a un jour été expulsée. De plus, les Etats-Unis sont en train de revoir leur alliance avec le Pakistan, à l'heure du retrait des troupes de l'Afghanistan voisin.

A regarder aussi : [DOCUMENT] - "J'ai tué Ben Landen" La vidéo en français

VU DE NEW DELHI — Les services secrets pakistanais montrés du doigt

Le mécanisme antiterroriste conjoint indo-pakistanais vient de connaître son baptême du feu. Quatre jours après l’explosion des bombes contre le train Samjhauta Express [voir CI n° 851, du 22 février 2007], qui a fait 68 morts, un Pakistan irascible vient d’exprimer son manque de confiance dans les enquêtes menées par les autorités indiennes. Signe de ce mécontentement, il a rapatrié par avion tous les blessés qui séjournaient à l’hôpital Safdarjung de Delhi, y compris des témoins clés. Pour les services de renseignements indiens, qui tentent d’identifier le cerveau des attentats, les soupçons s’orientent vers des éléments dévoyés de l’ISI [services secrets pakistanais], et non vers une unité de fedayins [“ceux qui font le sacrifice suprême”, nom que le groupe militant Lashkar-e-Taiba, impliqué dans de nombreux attentats en Inde, donne aux kamikazes], comme on l’avait cru dans un premier temps. Des responsables du renseignement ont déclaré que de récents rapports remis au conseiller à la sécurité nationale avaient averti de la “menace émergente” d’un groupe d’officiers de l’ISI opérant pour leur propre compte.

Ils affirment que l’attentat survenu le 19 février, près de Panipat, avait pour but de faire échouer le processus de paix engagé entre l’Inde et le Pakistan. Les deux valises bourrées d’explosifs récupérées dans le train comportent des indices qui vont dans ce sens. “Le câblage complexe des bombes suppose la participation de personnes ayant accès à des moyens importants, qui travaillent pour une institution comme l’ISI. Il ne s’agissait

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