Anatomie intraveineuse

(vestige = Marque, trace laissée par quelque chose qui a été détruit)

Il existe des organes qui ne servent à rien (appendice et coccyx chez l’homme et petits doigts au cheval). Il faut donc supposer que ces organes avaient une utilité mais que l’espèce a évolué de telle manière que ces organes sont devenus inutiles mais sont encore présent à l’état de vestige.

IV. Anatomie comparée

Comparons la structure anatomique d’espèces différentes (homme, chauve-souris, grenouille, baleine). Nous constatons des ressemblances remarquables (bien que de forme et de fonction différentes) qui ne s’expliquent que par un ancêtre commun (héritage d’une même structure squelettique). Cette structure est parfois parfaitement inutile (le bras de la baleine) mais c’est son héritage.

V. Imperfections de la nature

Les indo-européens

La linguistique commune de nombreux peuples tend à envisager l’existence d’un peuple originaire commun : les indo-européens.

L'hypothèse kourgane : le foyer originel des Indo-Européens serait localisé en Europe de l'Est, dans la steppe pontique située au nord de la mer Noire. De ce berceau, l'expansion se serait faite à partir d'environ -4000 selon un mode guerrier, par soumission de populations d'agriculteurs préexistantes, vers l’ouest pour les Européens actuels, vers le sud pour les anciens Anatoliens et vers l’est pour une partie des Indiens actuels, pour les Iraniens actuels, et pour le peuple disparu des Tokhariens.

L'hypothèse anatolienne : localiserait le foyer originel des Indo-Européens en Anatolie (actuelle Turquie), dans la zone où le blé pousse toujours à l'état sauvage. Les proto-Indo-Européens auraient été à l'origine de la domestication du blé. De ce berceau, l'expansion indo-européenne se serait faite à partir d'environ -8 000 de manière beaucoup plus pacifique, soutenue par l'explosion démographique que permet l'agriculture, qui aurait submergé les populations environnantes de chasseurs-cueilleurs mésolithiques peut-être cinquante fois moins nombreux, à raison d'une trentaine de kilomètres par génération.

L’art celte

Destiné à décorer les objets utilitaires et transportables ; Modèle animal et végétal : motifs empruntés aux animaux et à la végétation + méditerranéens (grâce aux échanges) ; Stylisation, déformation et transformation ; Utilisation des formes géométriques ; Courbes (impression de mouvement) et entrelacs complexes (à partir du 6ème s)

Nous devons aux celtes : tonneau cerclé, savon, matelas, villes (Paris), vocabulaire (cheval, if, cervoise,…), art contemporain d’inspiration celtique, fêtes,…

Art symbolique œuvre imaginaires, proches de la nature et du surnaturel. Remarque : facteur d’unification entre les celtes (les mêmes techniques et motifs sont repris dans l’ensemble des territoires celtes.

Art abstrait L’art abstrait est une forme d’art qui essaie de représenter le monde sensible. La peinture peut se passer de modèle et n’est pas fidèle à la réalité visuelle.

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