Analyse D'une Situation De Dueil
Dissertation : Analyse D'une Situation De Dueil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titus29 • 16 Janvier 2013 • 803 Mots (4 Pages) • 2 042 Vues
Analyse de la pratique n°2 STAGE N°3 Partie 1
Observations, étonnements :
Cela fais 2 semaines que je fais les injections de Mr N, il a toujours était souriants et semble aimait parler, mais il ne m’avait encore jamais parlé de son fils décéder. J’ai été très étonné de le trouver triste et ayant visiblement pleuré. L’infirmière, Mr N et moi nous sommes installés dans la salle à manger et nous avons incité Mr N à nous raconter ce qui ne va pas.
Très vite il nous explique avoir pensé toute la nuit à son fils décédé depuis 2 ans, à l’âge de 35ans d’un cancer ORL, et avoir très peu dormit. Il nous dit avoir essayé d’en parler à sa femme, hors Mme N a mal supporté la mort de son fils et n’a toujours pas fait le deuil. Elle s’énerve dès qu’on lui en parle, se replis sur elle-même et fuit la situation. Mr N nous raconte donc c’être disputer avec Mme N en début d’après-midi et à cause de cela et Mme N à préférer sortir. Mr N nous dit se sentir seul dans ses moments et ne pas savoir à qui se confier alors qu’il en a besoin et pense que cela l’aiderait beaucoup.
L’infirmière a donc proposé à Mr N de voir son médecin traitant pour éventuellement pouvoir consulter par la suite un psychologue ou un psychiatre selon le choix du médecin. Elle lui explique également que lorsque nous passons matin et soir pour les injections d’insuline nous pouvons aussi nous asseoir 5-10minutes pour l’écouter et discuter s’il le désire.
Puis, elle lui parle de différentes associations qui peuvent lui proposer une écouté, un soutien ou des rencontres avec d’autres personnes vivants ou ayant vécu les même difficultés et où il pourrait trouver soutien et accompagnement.
Enfin, Mme N est rentré avant que l’on s’en aille. L’infirmière lui a proposé d’aller discuter dans la cuisine, je les ai accompagné. L’infirmière lui as demandé si elle souhaiter en parler et à mon grand étonnement elle a accepté de se confier à nous. Mme N nous dit ne pas avoir supporté de voir son fils partir si jeune, elle nous dit refuser d’en parler à son mari car elle sent les larmes monter à chaque fois mais qu’elle se doit de rester forte et préfère donc fuir la situation. L’infirmière se met face à elle, lui prend les mains et lui explique qu’il est normal d’avoir du chagrin, que ce n’est pas honteux de pleurer la disparition d’un fils. L’infirmière lui parle des solutions proposer à Mr N peu avant, elle leur propose d’en parler ce soir et de nous dire le lendemain ce qu’il en pense.
Mr et Mme N ont décidé de voir leur médecin traitant et ont tous deux été diriger vers un psychiatre, un suivi a été mis en place pour les 2 et aucun traitement n’a été prescrit. De plus, ils ont pris contact avec l’association « Parentel » qui est une association de soutien aux parents et qui développent des actions d’accueil et d’accompagnement des parents en deuil à Brest, avec laquelle ils ont obtenu un rendez-vous et ou ont leur a proposé de participer à des groupes de paroles.
Difficultés et points à approfondir :
J’ai trouvé difficile d’être confronter à la tristesse et au deuil.
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