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Freud: l'inconscient

Mémoire : Freud: l'inconscient. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Septembre 2014  •  771 Mots (4 Pages)  •  1 540 Vues

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Freud:

Introduction.

- Freud rappelle quels sont les inconvénients rencontrés dans la méthode des traitements par suggestion (il n’est pas toujours facile de réussir à faire parler un patient de l’événement inconscient qui est à l’origine de ses troubles).

Première partie : La cure psychanalytique.

- Le psychisme selon Freud est déterminé par l’inconscient ; (rappel du principe du déterminisme psychique). Pour atteindre cet inconscient il faut vaincre des forces qui résistent à sa compréhension, qui empêchent le refoulé d’accéder à la conscience. Si la résistance est faible, le souvenir vient facilement à la conscience, si la résistance est forte, l’inconscient déforme alors les souvenirs qui accèdent à notre conscience : la déformation de l’objet est donc d’autant plus grande, dit Freud, que la résistance est forte. L’idée qui peut surgir du malade lorsqu’on l’interroge peut alors être considérée comme un signe, « une traduction dans un autre langage » du refoulé.

- Pour faire comprendre cela, Freud utilise l’exemple du « mot d’esprit » : dans la vie courante, nous connaissons des cas semblables d’expressions acceptables qui masquent une injure ou un mépris (exemple page 33 des commerçants et du tableau).

- De même il existe des idées ou des fantasmes qui surgissent à la conscience mais qui demandent un effort d’analyse pour être compris (déguisement).

- Freud rappelle la méthode qu’il suit : l’association libre : on laisse parler le malade en lui demandant de parler de tout ce qui lui passe par la tête : ce qui viendra à son esprit finira par révéler quelque chose : les idées émises spontanément dans l’association libre permettent d’obtenir des enseignements sur l’inconscient.

Seconde partie : il existe deux autres moyens d’accéder à l’inconscient : les actes manqués (erreur, oubli, lapsus), et les rêves.

a)Les rêves.

- Le rêve est la « voie royale qui mène à l’inconscient » (page 36) à condition à ne pas s’arrêter au seul contenu manifeste du rêve. Les rêves nous semblent parfois absurdes, étranges, et nous les rejetons, les oublions ou les fuyons, pour des raisons parfois morales, mais souvent ils ont un sens assez clair et sont compréhensibles et révèlent leur fonction : le rêve exprime ce que nous désirons. Mais s’ils sont incompréhensibles il faut penser qu’ils cachent un sens latent.

- Le rêve n’est pas étranger à la vie du rêveur : chez l’enfant le rêve exprime souvent des frustrations ou des contrariétés de la vie ordinaire. Les rêves sont pensés ici comme des compensations directes aux désirs ou aux pulsions qui n’ont pas été satisfaites.

- Chez l’adulte le rêve est souvent déformé et déguisé  en raison de la censure du surmoi qui veille à ce que le refoulé ne fasse pas irruption dans la conscience. L’objectif de l’interprétation des rêves est donc de passer du contenu manifeste au contenu latent. (voir la page 38 –39). Le rêve est définit comme la réalisation déguisée d’un désir refoulé (page 40).

Comment fonctionne ce « travail onirique » ? Freud évoque les mécanismes de condensation, de déplacement, et de

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