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Biographie de Freud

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Par   •  25 Mai 2020  •  Cours  •  1 622 Mots (7 Pages)  •  1 021 Vues

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Sigmund Freud

A. Biographie

Sigmund Freud est né le 6 mai 1856 à Freiberg, en Moravie, province de l'empire d'Autriche-Hongrie. Durant son enfance, il habite à Vienne, avec parents et ses huit frères et soeurs dans le quartier juif. Il étudie à l’université de Vienne à partir de 1873 jusqu’en 1881. Ensuite, il quitte ses parents et devient docteur en médecine. Il obtient par la suite son doctorat de médecine spécialisé en neurologie.

Ensuite, en 1885, Freud obtient une bourse de voyage pour partir à Paris rejoindre le célèbre neurologue français Jean-Martin Charcot. Là-bas, il s’intéresse particulièrement à la psychologie humaine. Notamment au fonctionnement du cerveau et à l’interprétation des rêves. En revenant à Vienne, il rédige ses premiers travaux sur l’hystérie et la névrose

traumatique. Peu après, en 1886, Freud introduit le mot “psychanalyse”, qu’il se met à pratiquer.

En 1902, il est nommé professeur titulaire à l’université de Vienne. Mais le monde médical reste hostile ses travaux. Certains de ceux-ci comme "Psychopathologie de la vie quotidienne" et "Trois Essais sur la théorie de la sexualité" ne font que creuser l’écart entre lui et la psychiatrie officielle de Vienne. “En effet, dans l’un de ses journaux, il a écrit que trois injustices, selon lui, avaient été commises tout au long de l’histoire :

  •         -  La première avec Copernic, lorsque le monde a douté de lui alors qu’il affirmait que la Terre tournait autour du Soleil.  
  •         -  La seconde avec Charles Darwin car beaucoup de personnes l’ont attaqué après la naissance de sa théorie de l’évolution.  
  •         -  Enfin, avec lui-même : après avoir démontré que « l’homme n’était même pas le maître de sa propre maison » (en raison du contrôle de l’inconscient sur l’esprit conscient), ses collègues lui ont attribué le surnom de « sorcier ».”

En 1923, Freud est atteint d’un cancer de la mâchoire. Il est donc nécessaire pour sa santé qu’il suive un traitement continu. Celui-ci était très douloureux. Il subit également plusieurs opérations chirurgicales. Malgré sa maladie et son traitement, Freud continue d’exercer, d’écrire et de rependre la psychanalyse.

Lorsque les allemands occupent l’Autriche en 1938, il s’enfuit à Londres avec sa famille. Freud ne voulait pas quitter Vienne car, d’après lui, ce signal aurait été interprété comme l’écroulement de la psychanalyse Freudienne. De plus, il ne voulait pas abandonner la langue de base de la psychanalyse. Finalement, à contre-coeur et résigné, il part pour l’Angleterre. C’est là-bas qu’il vit jusqu’à sa mort le 23 septembre 1939. 21

Dans une revue parue en 2002, Sigmund Freud est classé troisième psychologue le plus influent du XXème siècle.22

B. Freud face à la montée du nazisme

Lors des premières persécutions allant contre des juifs, Freud avait prédit qu’après les persécutions “physiques” viendrait la persécutions et la censure des pensées. À l’heure des premières mesures antisémites de 1933, Freud suit de très près la situation de l’Allemagne et de ses habitants. En effet, étant Juif, il s’inquiète de la potentielle expansion de ce régime qui pourrait rapidement arriver jusqu’à lui. Mais en plus de cela, il se préoccupe de l’état de la ville de Berlin. Il s’y intéresse spécifiquement car elle abrite l’Institut psychanalytique de Berlin. Cet institut est particulièrement important pour lui car il le considère comme un point décisif pour le futur de la psychanalyse. A partir de ce moment là, il entre en contacte avec les personnes qui gèrent l’institut afin qu’ils l’informent de la situation et de son évolution. Le directeur de l’établissement et Freud sont d’accord : il faut tout faire pour que l’institut psychanalytique de Berlin ne ferme pas. Parallèlement, il conseille de manière explicite qu’il ne faut pas céder et plier bagage sous la pression nazie. Il pense qu’il faut tenir bon jusqu’à la limite du supportable.

Face à l’idée de supériorité de la race aryenne par les nazis, Freud répond qu’il n’y a pas de race supérieure ni de race pure : il n’y a que le métissage et le mélange des hommes, des cultures, il n’existe pas d’humanité homogène.

En 1933 lorsque Hitler arrive au pouvoir, tous les livres écrit par Freud sont brûlés à Berlin. Il y a plusieurs raisons à la destruction de ses livres :

  •         -  Freud était juif et sa psychanalyse était déclarée comme une création judéo-marxiste par les nazis.  
  •         -  Ses théories étaient vues comme une menace pour le régime nazis. En effet, Freud a changé la mentalité d’une partie de la population et si ses livres continuaient d’être lus et s’il avait pu en publier de nouveaux, les allemands auraient pu mettre en péril les plans du gouvernement nazis.  
  •         -  Et l’hypothèse de l’inconscient introduite par Freud était une opposition à l’unité présumée de l’homme allemand. “La psychanalyse, considérée comme science juive, fut ravalée au rang de psychothérapie, sacrifiée sur l'autel de l'adaptation, du conformisme et de la soumission qui furent les valeurs d'asservissement de l'idéologie nazie. La race seule désormais suffisait à définir l’homme.”23  Peu de temps après la destruction de ses livres, l’appartement de Freud est perquisitionné par la Gestapo. Sa fille, Anna Freud, est arrêtée et questionnée. Il est terrorisé par les menaces que sa fille et lui ont reçus de la part de la Gestapo. “Avant de quitter Vienne, Freud fut en effet obligé de remplir un questionnaire nazi affirmant sa confiance dans le régime hitlérien. Il signa donc, puis ajouta tout en bas de la feuille une petite phrase insolente : « Je peux cordialement recommander la Gestapo à tous.»”24. C’est suite à cela qu’il quitte définitivement Vienne.  23 ZIMRA G,. 2002 24 Idem  

Un livre intitulé “Pourquoi la guerre?” est publié en 1933 et rassemble des échanges de lettres entre Freud et Albert Einstein. Dans ces lettres, Freud laisse entendre qu’il est contre la guerre et donne son avis sur la manière dont elle pourrait être évitée. Il explique notamment que l’on y parviendrait si on s’unissait contre un ennemi commun, “L’on peut rivaliser avec un plus fort par l’union de plusieurs faibles (...) L’union du nombre doit être stable et durable.

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