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Le concept d'apprentissage social

Commentaire de texte : Le concept d'apprentissage social. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  590 Mots (3 Pages)  •  633 Vues

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Tout d’abord, il apparaît opportun de s’attarder quelque peu sur le concept de social learning. Ces termes désignent le développement des savoirs, des aptitudes et attitudes par la connexion aux autres – que ce soient les collègues, des mentors ou des experts – via les médias électroniques synchrones ou asynchrones. Autrement dit, le social learning n’est ni plus ni moins qu’une approche collaborative de transmission des savoirs.

Par ailleurs, la philosophie du social learning est en contraste avec la vision traditionnelle cartésienne de la connaissance de la formation. « La perspective cartésienne suppose que la connaissance est une sorte de substance et que l’apprentissage est un moyen de transférer cette substance des formateurs à leurs élèves. De son côté, au lieu de partir du principe cartésien du « Je pense donc je suis », à la vision sociale de l’apprentissage dit : « Nous participons donc nous sommes ». »

Par conséquent, les propos de Frédéric Domon soulignent l’aspect pour le moins innovant du social learning. La relation hiérarchique élève-enseignant est abandonnée. De même, la connaissance se transmet grâce aux relations informelles puisque chacun peut désormais partager son savoir. La simple logique de la formation formelle se trouverait ainsi dépassée.

Toutefois, le social learning ne constitue pas un concept fondamentalement révolutionnaire. En effet, il ne consiste qu’en la formalisation du constat – ancien – selon lequel il suffirait d’installer une machine à café dans une entreprise pour voir les salariés interagir et échanger les savoirs. En ce sens, le social learning existe spontanément au sein des entreprises. Dès lors, ce mode de formation représente une opportunité peu coûteuse, rapide et efficace de capitaliser les connaissances présentes à l’intérieur de l’entreprise et d’en favoriser la diffusion.

D’autant que les outils de l’Internet 2.0 permettent désormais d’organiser et de quantifier le temps d’apprentissage informel. Capitaliser le savoir informel requiert donc de créer des réseaux collaboratifs ; solutions simples et peu onéreuses pour les entreprises disposant d’un système informatique.

Par conséquent, il semble que la constitution de tels outils encouragera les salariés à chercher les réponses à leurs interrogations auprès de leurs collègues. Donc, il serait plus efficace de développer des environnements d’apprentissage qui donnent la priorité à l’action et à la connexion plutôt qu’au contenu.

La Formation Formelle Toujours Hégémonique.

En effet, l’apprentissage n’est pas un événement déconnecté du parcours professionnel. C’est ce qui est communément désigné sous les termes de continuum de l’apprentissage.

L’un des éléments primordiaux est le contexte de l’apprentissage tel que le met en exergue la courbe de l’oubli, concept attribué à Ebbinghaus en 1885. En vertu de ce concept, hors contexte, et après seulement une heure, nous oublions 50% de ce qui a été appris.

Or, la formation formelle est trop souvent un temps en dehors du travail. Et, les salariés sont constamment confrontés à des situations nouvelles et doivent trouver des solutions rapidement. En ceci, le social learning a connu

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