L'inflation selon les néoclassiques et les monétaristes

Pour les auteurs néoclassiques et monétaristes (dont le chef de file est Milton Friedman, Prix Nobel d’Economie), l’inflation résulte d’une émission de monnaie trop importante. La justification de cette idée repose sur l’existence d’une relation économique, appelée « Théorie Quantitative de la Monnaie » ou équation d’Irving Fisher. Cette dernière s’exprime ainsi :

M.v = P.Y ou M.v = P.T

Où M représente la masse monétaire en circulation (demande de monnaie)

v la vitesse de circulation de la monnaie

P le niveau général des prix,

Y le volume de production ou de transactions (T)

Cette équation souligne qu’une augmentation de la quantité de monnaie provoque de façon mécanique une hausse du niveau général des prix. Elle justifie l’idée d’une dichotomie (sphère réelle - sphère monétaire) dans la théorie néoclassique. En d’autres termes, l’évolution de la masse monétaire doit être corrélée à l’évolution du volume de la production (et pas l’inverse).

3

institutions financières monétaires (IFM) et qui représentent des avoirs dont le degré de liquidité est élevé avec peu de risque de perte de capital en cas de liquidation (OPCVM monétaires, certificats de dépôts)

M4 : M3 + les bons du trésor, les billets de trésorerie et les bons à moyen terme émis par les sociétés financières.

EIT : il est encore possible de surveiller un agrégat de financement (Endettement intérieur total).

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M3 agrégé dans la zone euro

Source : Banque Centrale Européenne

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Les ménages

Les entreprises Accroissement non autofinancé de leur investissement

Etat

Environne ment Des facteurs accidentels (guerres...) peuvent provoquer des pénuries temporaires

Etat

Entreprises

Hausse de la consommation ou acquisition de logements financés à crédit

Politique de soutien à l’activité économiq ue financé par le déficit budgétaire

Manque d’infrastructures Formation insuffisante de la main d’oeuvre

Capacités de production insuffisante Techniques de production trop rigides

B. L’inflation par la demande (la théorie keynésienne)

Demande globale > offre globale

Excès de demande

Insuffisance de l’offre

6

Le coût du facteur travail

En

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