Johnny Mange En Australie
Mémoire : Johnny Mange En Australie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mocaislife • 19 Février 2015 • 444 Mots (2 Pages) • 801 Vues
The Covent-Garden Journal (également appelé The Covent Garden Journal), fondé le 4 janvier 1752, fut une publication périodique éphémère, surtout littéraire, éditée à Londres deux fois par semaine pendant la majeure partie de cette année. Il était presque entièrement financé par le dramaturge, essayiste et romancier Henry Fielding sous le pseudonyme de Sir Alexander Drawcansir, Knt. Censor of Great Britain (« Sir Alexander Drawcansir, Knt., censeur de la Grande-Bretagne »). Le magazine cessa ses publications le 25 novembre et, de ce fait, fut le dernier magazine de Fielding qui mourut le 8 octobre 1754.
La première originalité de cette entreprise journalistique est que, contrairement aux autres (Common Sense, The Champion, The History of Our Own Times, The True Patriot, Jacobite's Journal), elle n'était attachée à aucune cause politique. En revanche, et c'est-là sa deuxième originalité, elle avait une vocation commerciale puisque destinée à promouvoir le Universal Register Office, à la fois bureau de recrutement, agence immobilière et magasin d'antiquités, dans lequel Fielding et son demi-frère John étaient associés. Sans doute Andrew Millar, qui avait publié tous les romans de Fielding, avait-il lui aussi des parts dans l'entreprise.
La facture de la revue ne diffère guère de celle de ses prédécesseurs : même format de quatre pages, un article de fond ou une lettre émanant d'un contributeur, puis une plus petite colonne consacrée à Covent Garden, en général relayant les affaires judiciaires traitées par Fielding dans l'intervalle des numéros, suivie de quelques nouvelles trouvées dans d'autres journaux, souvent assorties d'un commentaire ironique ; enfin, au moins dans dix-sept des soixante-douze numéros, une page intitulée Court of Censorial Enquiry. Selon Bertrand A. Goldgar, la plus remarquable de toutes ces rubriques est celle dite Covent Garden, car Fielding met toute son ironie à traiter des cas individuels, tout en essayant de se donner une image de bon juge de paix, et s'en sert comme tribune éditoriale pour discuter de délinquance et de criminologie.
Fielding se veut aussi censeur et sous son pseudonyme aux allures bravaches emprunté à La Répétition (The Rehearsal, 1671), de Buckingham, pièce satirique visant John Dryden, il se donne un ample champ d'exploration, politique, social, judiciaire et littéraire. Son premier acte de défiance fut à l'origine d'une violente bataille dite « du papier ». D'autres controverses surgirent ensuite et il semble que le public commença à se lasser. Dès le milieu de l'été, les ventes ayant chuté, le magazine ne parut qu'une fois par semaine, et le 25 novembre, Fielding, malade, annonça la fin de l'aventure en déclarant qu'il entendait dorénavant se consacrer à la révision de ses œuvres et non plus à « correspondre avec les plus joyeuses muses ».
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