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Comparaison Entre le Système D'éducation Français Et Finlandais

Mémoire : Comparaison Entre le Système D'éducation Français Et Finlandais. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2012  •  2 019 Mots (9 Pages)  •  4 854 Vues

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Adulé pour l’un de ces deux pays et largement critiqué pour l’autre, le système éducatif finlandais est bien loin devant celui de la France. Ces deux pays pourtant riches en similitudes se démarquerons par leurs variances qui, après observation des résultats en terme d'échec et réussite scolaire, est en large faveur pour la Finlande. Le succès du système éducatif en Finlande fut confirmer par le classement du programme PISA en 2009 ou elle fut placé premier pays européen1 en terme de performance scolaire dans chacune des trois matières évaluées qui sont les mathématiques, les sciences et la lecture. La Finlande possède de par l’efficacité de son système éducatif un très faible taux d'échec. La France quant à elle est selon le programme PISA plus loin dans ce classement, le redoublement quant à lui, que les systèmes d'éducation latine persiste à exercé, reste important et le taux d'échec s’affirme avec 12,7 % de jeunes entre 18 et 25 ans sortant du système scolaire sans aucun diplôme2 (CAP, BEP, Baccalauréat qui est équivalent au DEC québécois). Malgré les difficultés qu’éprouve la France dans le domaine de l’éducation, ce système n’est pas pour autant rejeté a l'étranger, la France étant un des rares pays à avoir un rayonnement mondial en terme d’éducation, comptant 480 établissement français a travers le monde3. Les différents facteurs créant un clivage entre ces deux systèmes pourtant similaires au départ seraient la manière différente dont les gouvernements utilisent le budget dédié à l’éducation, de l’utilisation de ressources, du lien entre le gouvernement et les établissements et enfin d’une approche pédagogique différente.

Nous nous demanderons pourquoi le système éducatif français ayant un rayonnement mondial et d’une structure semblable a celle de la Finlande suscite tant de désir de changement de la part de son gouvernement en vue d'amélioration de ses résultats et que fait de la Finlande un leader en matière d’éducation. Bien que beaucoup d’aspect serait à étudier pour entièrement comprendre ces clivages, nous allons dans ce travail de comparaison nous intéresser plus particulièrement aux facteurs économiques puis aux facteurs culturels, après avoir dans un premier temps justifié le choix de ces deux cas.

Justification de la comparaison

La comparaison entre le système éducatif français et le système éducatif finlandais est assez intéressante du fait que cette comparaison est faite en France depuis maintenant presque une décennie (depuis 2003, la parutions des premiers résultat du programme PISA) par les politiciens, les membres des équipes pédagogique des établissements, et tout simplement par le peuple français, une analyse approfondie de cette comparaison peut être donc meilleure que de se baser sur l'opinion populaire et les préjugés classant souvent ces deux pays de façon très archaïque donnant à l’un la médaille du parfait système d'éducation et à l’autre le bonnet d'âne, plutôt que de chercher la source de ces différences de résultat et d’adapter la politique d’éducation française en gardant les points positifs et s’inspirant de ceux de la Finlande. Cette comparaison est d’autant plus intéressante par le fait que les deux pays comparés possède une structure de base assez semblable. Premièrement par sa gratuité, en France comme en Finlande toutes personnes habitant le pays ont le droit à une éducation entièrement gratuite. Deuxièmement par le schéma des cycles éducatif, tout comme la France, la Finlande oblige les enfants de 7 à 16 ans à être scolarisé et est structurée de 5 phases d'éducation : l’éducation préscolaire (maternelle, garderie ou jardin d’enfant de 3 à 5 ans, non obligatoire) l’enseignement fondamental, l’enseignement secondaire, l’enseignement supérieur et la formation continue. Tout comme en France le choix de la filière se fait à la fin du secondaire. Le choix de ces pays pour cette comparaison a donc été motivé par les ressemblances de ces deux systèmes éducatifs, du moins, comme nous l’avons pu voir plus tôt dans la forme, mais l'idée était aussi de pouvoir comparer deux pays dont un était dans la première moitié du classement européen et l’autre dans la deuxième moitié, sachant que ces pays sont tous deux des pays développés. Le choix a aussi été orienté vers ces deux pays par l'important intérêt des médias et de l’opinion publique à se positionner par rapport a cette comparaison, au point de presque devenir une question sociale, la France doit-elle importer le système éducatif finlandais.

Le facteur économique

Le facteur économique prend incontestablement une place très importante dans les clivages existant entre le système éducatif français et finlandais. Il ne faut toute fois pas se méprendre, la France et la Finlande ont toutes deux une prospérité économique permettant de trouver les financements nécessaires à une politique d'éducation convenable. Nous nous intéresserons donc ici à la façon dont est utilisé le budget attribué à l’éducation et non au financement en lui-même. Car est particulièrement intéressant de d’observer que la Finlande arrive a produire un système d'éducation d'excellence à des couts plus bas que celui de la France. En effet en 2009 le budget attribué à l'éducation en France était de 6,9 % du PIB, et celui de la Finlande de 6,1 %4. Ces couts réduits pourraient s’expliquer par la décentralisation en Finlande chose que ne fait pas la France mis a part pour les écoles primaires. Les établissements scolaires ne sont pas gérer par l'état mais par les municipalités cela permet de cibler de façon plus efficace les besoins de ceux-ci. Cela permet de fournir le budget exact dont chaque établissement a besoin ni plus ni moins, les dépenses étant ainsi ciblées aucune ne sont injustifiée, et toute pertinente. La France elle, mis a part pour les établissements dit de zone d’éducation prioritaire, ne finance pas les établissements de façon individuels et ciblé. Un modèle de décentralisation comme en Finlande démontre qu’une proximité aux établissements permet de mieux connaitre les attentes et les besoins, et évite de ce fait les dépenses superflues pour les uns ou le manque de financements pour les autres. De plus le chef d'établissement fait aussi office de gérant il décide du budget dont il a besoin pour ensuite en faire part à la commune. Une fois encore la proximité a son effet bénéfique en ciblant la quantité de travail nécessaire aux élèves, non pas comme en France où celle-ci est uniforme dans tous les établissements,

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