La Bolivie aujourd’hui

3) Conclusion : La Bolivie aujourd’hui 

Depuis les années 2000 et jusqu'en 2005, la Bolivie à connu de nombreuse crises sociales et politiques.

En 2000, un énorme gisement de gaz naturel est découvert dans la région de Tarija (sud du pays).

Les autorités, pour la construction du gazoduc, hésitent de passer par le Chili ou par le Pérou. Le choix s'oriente en faveur du Chili, ce qui raviva, dans le cœur de la population, les rancœurs d'une guerre passée.

La Guerre du Pacifique, qui opposa le Chili, le Pérou et la Bolivie entre 1879 et 1884. Cette guerre fit perdre à la Bolivie son seul accès à la mer, la province de Litoral. Celle-ci appartient désormais au Chili.

Suite à cette décision, la population se mobilisa, refusant que leur gaz vienne enrichir leur ennemis. On assista à un mouvement protestataire nationale, qui força le président Sánchez de Losada à démissionner en 2003. Ce fut le début de la guerre du gaz.

Le pouvoir est alors remis au vice-président Carlos Mesa, qui ne parvient pas non plus à calmer les tensions sociales. Il démissionne donc en 2005, en laissant sa place au chef du Tribunal Suprême.

Malgré la baisse des tensions, le peuple continue de se mobiliser. Ils demandent que les sources de gaz et de pétrole soient (re)nationalisées, et n'appartiennent plus aux Américains, et/ou autre firmes étrangères.

En 2005, des élections présidentielles sont organisées. Evo Morales les remporte avec 53,7% des voix. Il est le premier président d'origine amérindienne à gouverner le pays depuis le XIXe siècle.

Son partit, le MAS (Movimiento al Socialismo, mouvement socialiste) remporte aussi les élections législatives.

Le 1e mai 2006, Morales met en place une réforme économique. Celle-ci vise à la nationalisation des hydrocarbures. L'objectif de cette réforme est que 82% des revenus produit par l'exploitation et la vente de ces hydrocarbures soient réservés à l’État.

En juillet 2006, se déroule en même temps, un référendum sur la question de l'autonomie départementale revendiquée par la population vivant dans la région de Santa Cruz. Cette région abrite l'élite du pays et les deux grandes sources de gaz. D'un autre coté se déroule l'élection des représentants à une Assemblée Constituante. Le MAS remporte 50,7% des voix au niveau national. En ce qui concerne l'autonomie départemental, du point de vue national, cela n'aboutira à rien, mais à une échelle locale, on observe une fracture territoriale opposant l'Est et l'Ouest du pays.

En 2006, l'Assemblé Constituante met en place une réforme constitutionnelle. Suite à de nombreux enjeux politiques, celle-ci ne sera approuvée qu'en 2009 par référendum, avec 58,7% des voix.

Les nombreuses réformes économiques et politiques misent en place par Morales et son partit, ont étés fort remise en question et contredite par l'élite économique et social de l'Est du pays. Région qui concentre quasi toutes les richesses du pays.

Ces oppositions au pouvoir central se sont manifestées par

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