Elaboration D'un Système D'alertes Précoces Suite Aux Inondations Du Pakistan En 2010

GIE-6030

Intelligence économique

Projet de groupe :

Elaboration d’un système d’alertes précoces suite aux inondations du Pakistan en 2010

Travail présenté à :

M. Karuranga

Faculté des sciences de l’administration

Université Laval

30 avril 2012

Table des matières

Table des illustrations 1

Introduction 2

Définitions: 2

Intervention et réponse adéquate : 2

Problématique observée : 2

Analyse externe : 2

Économique 2

Financement de l’aide : 3

Politique 4

Gouvernement 5

Environnement 6

Technologie 7

Situation du Pakistan face aux technologies de l’information 7

Capacité à prévoir la catastrophe 7

Infrastructure en place pour gérer les inondations 8

Dimension démographique 9

Populations vulnérables 9

Inondations de 2010 et situation actuelle 9

Dimension socio-culturelle 9

Discrimination basée sur le genre 10

Disparités sociales et situation actuelle 10

Compétitivité 11

Bibliographie 13

Chaîne de valeur 21

Annexe 18 :Populations vulnérables du Pakistan – Chiffres prévisionnels du UNCHR pour 2012-2013 38

Introduction

En 2010, les organisations humanitaires internationales ont fait face à des deux défis majeurs qu’ils devaient gérer en parallèle. L’année a débuté avec le tremblement de terre en Haïti qui a capté l’attention et a choqué la population mondiale de par sa destruction et sa brutalité en termes de morts. Six mois plus tard, ce sont les inondations au Pakistan, inondations sans précédent qui ont surchargé les autorités locales comme internationales. Après deux mois d’inondation, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, donne le regrettable titre aux inondations du Pakistan de 2010 de pire catastrophe naturelle à laquelle l’ONU a dû faire face dans son histoire (UN (2), 2010). Par conséquent, il en appelle à un financement majeur, l’appel au financement le plus astronomique jamais demandé, à savoir deux milliards pour les millions de victimes pakistanaises (UN (2), 2010). Paradoxalement, la crise pakistanaise n’a pas retenu autant d’attention qu’Haïti malgré que sa destruction en termes d’infrastructures matérielles dépassent largement celle de la Perle des Caraïbes. De fait, les commentaires que suscite l’intervention au Pakistan sont plutôt négatifs alors qu’on reproche au gouvernement local son inaction, un gouvernement dont la capacité d’action déjà limitée étant occupée à contenir la violence des groupes extrémistes (UN (1), 2010). Quant à la qualité de la réponse humanitaire des organisations internationales, on regrette une mauvaise coordination entre les organisations et la présence accrue d’organisations inexpérimentées qui ont brouillé l’autorité de l’ONU, particulièrement en matière de gestion des clusters (International Developement Committee, 2011).

En égard de cette évaluation, à titre de consultants pour l’UNESCO, nous avons été sollicité afin d’évaluer la qualité de la réponse de l’organisation afin d’orienter l’instance sur la poursuite de son intervention et la mise sur pied d’une seconde phase d’un projet orienté vers la prévention des risques de désastre. Ainsi, dans le présent document, une définition d’une intervention et d’une réponse adéquate sera développée de manière à fixer dès le départ, une lecture de notre analyse. Puis, l’analyse externe sera détaillée à l’aide de la matrice à neuf composantes de manière à brosser le contexte particulier et les variables qui ont impactés sur l’intervention et sur les futures interventions suggérées. Ensuite, le système d’alertes précoces que nous recommandons sera explicité suivi des impacts et des bénéfices qu’il entraîne. Puis, un tableau de bord sera présenté, tableau de bord utilisant certains des indicateurs qui se retrouvent dans le système d’alertes précoces et ce de manière à démontrer la pertinence d’effectuer une veille pour prévenir les désastres et réduire les dommages autant physiques que matériels. Enfin, afin d’inscrire notre proposition dans son environnement et son contexte, des recommandations tenant compte des contraintes seront élaborées. Finalement, le présent travail sera clôt une conclusion rappelant les points fondamentaux.

Définitions:

Intervention et réponse adéquate :

Avant toute chose et puisque le présent travail vise à s’interroger sur la qualité des interventions et des réponses humanitaires, il importe de définir ce qui est entendue comme une intervention adéquate. Ainsi, Oxfam dresse sa definition autour de quelques axes à savoir, le temps, les ressources, l’assistance et la coordination :«an effective humanitarian response is one that is timely, adequately resourced, provides sufficient, appropriate assistance on the basis of need, and is well coordinated with unhindered access for aid recipients and providers» (Oxfam, 2011).

Problématique observée :

Maintenant, en évaluant la performance du gouvernement pakistanais et des ONG internationales, Oxfam identifie que les autorités ont failli dans la préparation et la prévention des risques de désastre dont la fréquence et l’importance est appelée à augmenter de par les changements climatiques (Oxfam, 2011). Pour ce faire, l’organisme renchérit en déclarant que les autorités en question devraient priorisé ce secteur et

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