Revue de presse : élections présdentielles russes 2018
Discours : Revue de presse : élections présdentielles russes 2018. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 0Notos0 • 25 Mars 2019 • Discours • 332 Mots (2 Pages) • 421 Vues
Sujet : Les élections présidentielles russes.
Pbtq : Pourquoi est-il probable que Vladimir Poutine soit réélu ?
Depuis bientôt deux décennies (18 ans pour être plus précis), de nombreux observateurs occidentaux se répètent la même question : pourquoi Vladimir Poutine est-il élu et réélu mandat après mandat ?
Les élections présidentielles russes auront lieu le dimanche 18 mars 2018.
Bien que le président russe et son bilan soient loin d’être parfaits, au regard des contestations des élections législatives de 2011 par exemple, il n’en reste pas moins qu’il sera sans rival sérieux dimanche prochain car il a plusieurs atouts :
Vladimir Poutine est un ancien colonel du KGB. Le KGB, devenu FSB depuis la fin de l’URSS, une institution centrale pour le fonctionnement de l’Etat russe. Pour les Occidentaux, cette origine professionnelle suscite la suspicion. Mais pour bien des électeurs russes, c’est un gage d’efficacité et de rigueur et de dévouement aux intérêts nationaux.
Pour entretenir sa réputation de proximité, il occupe depuis plus de 10 ans la scène médiatique, qui joue donc un rôle majeur dans l’entretient de sa popularité auprès des électeurs. L’émission « Ligne directe » consiste en un jeu de questions et réponses directes avec les téléspectateurs de toute la Fédération. Elle réunit de très nombreux téléspectateurs.
Dans la compétition électorale, la candidature Poutine surclasse largement les autres. Les autres candidats sont pour la plupart bien intégrés à son système politique.
Peut-on réellement parler de démocratie ?
Bien qu’on compte 7 autres candidats à la présidentielle russe, Vladimir Poutine reste le seul réellement crédible, avec 60 à 70 % d’intentions de vote. Ces concurrents sont tous autorisés par le Kremlin, contrairement à la candidature de l’avocat-blogueur Alexeï Navalny, rejetée par la Commission électorale le 25 décembre.
Cet opposant à Vladimir Poutine a d’ailleurs séjourné plusieurs fois derrière les barreaux, n'a jamais occupé de siège au Parlement et a vu son Parti du progrès interdit. Le même sort est réservé aux partisans de l’opposition.
Ainsi, lorsque l’opposition est muselée, difficile de parler de démocratie.
...